"Je forme un rêve : celui de voir Ingrid au milieu des siens pour Noël", a déclaré mercredi 5 décembre le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, dans un message télévisé destiné au chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). Ingrid Betancourt aura 46 ans le 25 décembre.
"Je vous demande solennellement de relâcher Ingrid Betancourt et de ne pas porter sur votre conscience le risque que ferait peser sa disparition. C'est aujourd'hui une femme à bout de forces (...) Il faut sauver une femme en danger de mort", explique-t-il, faisant référence aux preuves de vie de l'otage diffusées la semaine dernière. La sénatrice franco-colombienne a été enlevée en Colombie le 23 février 2002 avec sa directrice de campagne Clara Rojas. La précédente preuve de vie remontait à 2003.
"Monsieur Marulanda, vous portez une lourde responsabilité. Je vous demande de l'assumer", lance le président français sur un ton déterminé.
"La France ne vous oubliera pas"
En contrepartie de la libération d'Ingrid Betancourt, Nicolas Sarkozy promet de favoriser la conclusion d'un accord humanitaire d'échange des prisonniers des Farc contre les guérilleros détenus par le gouvernement colombien. "Je m'engage de mon côté à continuer à m'impliquer personnellement dans la recherche d'une solution humanitaire, pour la libération de tous les autres séquestrés. Au-delà, je m'engage à redoubler d'efforts, si cela est souhaité, pour contribuer à trouver une issue au conflit colombien", ajoute l'hôte de l'Elysée.
Il dénonce toutefois l'action des Farc. "Je ne partage pas vos idées et je condamne vos méthodes, notamment les enlèvements qui plongent tant de familles dans le malheur", dit-il, "aucune lutte n'a de sens sans le respect de la dignité de l'être humain, qui est la seule fin possible de toute action politique".
Dans son appel aux otages, diffusé par Radio France Internationale (RFI), Nicolas Sarkozy leur transmet "le message de solidarité de la France". "La France ne vous oubliera pas. Elle ne vous oubliera jamais (...). J'aurai, avec la discrétion qui s'impose, tous les contacts nécessaires pour atteindre le seul objectif qui m'intéresse : votre liberté", assure-t-il, mentionnant ses échanges avec les présidents colombien, Alvaro Uribe, vénézuélien, Hugo Chavez, et américain, George W. Bush.
"Ingrid, nous ne vous laisserons jamais tomber"
Le président français s'adresse "plus particulièrement à Ingrid Betancourt", exprimant l'émotion que lui a causée le message désespérée de cette femme. "Ingrid, nous ne vous laisserons jamais tomber. Je vous supplie d'avoir confiance. Nous y arriverons. Il faut que vous teniez parce que votre famille vous attend", l'implore-t-il.
La vidéo, les photos et les lettres d'Ingrid Betancourt étaient les premières preuves de vie de l'otage depuis une vidéo remontant à 2003. La Franco-colombienne y apparaît amaigrie, prostrée, quasi-immobile, et fait part dans ses lettres de son désespoir. "Ici, nous vivons comme des morts", écrit-elle, soulignant toutefois qu'elle écoute les messages des familles des otages à la radio.
Les organisations de défense des otages des Farc estiment que la guérilla d'extrême gauche détient environ 3.000 prisonniers. L'accord humanitaire que veulent obtenir les Farc porte avant tout sur 46 otages de premier plan, parmi lesquels Ingrid Betancourt et trois Américains.
"Je vous demande solennellement de relâcher Ingrid Betancourt et de ne pas porter sur votre conscience le risque que ferait peser sa disparition. C'est aujourd'hui une femme à bout de forces (...) Il faut sauver une femme en danger de mort", explique-t-il, faisant référence aux preuves de vie de l'otage diffusées la semaine dernière. La sénatrice franco-colombienne a été enlevée en Colombie le 23 février 2002 avec sa directrice de campagne Clara Rojas. La précédente preuve de vie remontait à 2003.
"Monsieur Marulanda, vous portez une lourde responsabilité. Je vous demande de l'assumer", lance le président français sur un ton déterminé.
"La France ne vous oubliera pas"
En contrepartie de la libération d'Ingrid Betancourt, Nicolas Sarkozy promet de favoriser la conclusion d'un accord humanitaire d'échange des prisonniers des Farc contre les guérilleros détenus par le gouvernement colombien. "Je m'engage de mon côté à continuer à m'impliquer personnellement dans la recherche d'une solution humanitaire, pour la libération de tous les autres séquestrés. Au-delà, je m'engage à redoubler d'efforts, si cela est souhaité, pour contribuer à trouver une issue au conflit colombien", ajoute l'hôte de l'Elysée.
Il dénonce toutefois l'action des Farc. "Je ne partage pas vos idées et je condamne vos méthodes, notamment les enlèvements qui plongent tant de familles dans le malheur", dit-il, "aucune lutte n'a de sens sans le respect de la dignité de l'être humain, qui est la seule fin possible de toute action politique".
Dans son appel aux otages, diffusé par Radio France Internationale (RFI), Nicolas Sarkozy leur transmet "le message de solidarité de la France". "La France ne vous oubliera pas. Elle ne vous oubliera jamais (...). J'aurai, avec la discrétion qui s'impose, tous les contacts nécessaires pour atteindre le seul objectif qui m'intéresse : votre liberté", assure-t-il, mentionnant ses échanges avec les présidents colombien, Alvaro Uribe, vénézuélien, Hugo Chavez, et américain, George W. Bush.
"Ingrid, nous ne vous laisserons jamais tomber"
Le président français s'adresse "plus particulièrement à Ingrid Betancourt", exprimant l'émotion que lui a causée le message désespérée de cette femme. "Ingrid, nous ne vous laisserons jamais tomber. Je vous supplie d'avoir confiance. Nous y arriverons. Il faut que vous teniez parce que votre famille vous attend", l'implore-t-il.
La vidéo, les photos et les lettres d'Ingrid Betancourt étaient les premières preuves de vie de l'otage depuis une vidéo remontant à 2003. La Franco-colombienne y apparaît amaigrie, prostrée, quasi-immobile, et fait part dans ses lettres de son désespoir. "Ici, nous vivons comme des morts", écrit-elle, soulignant toutefois qu'elle écoute les messages des familles des otages à la radio.
Les organisations de défense des otages des Farc estiment que la guérilla d'extrême gauche détient environ 3.000 prisonniers. L'accord humanitaire que veulent obtenir les Farc porte avant tout sur 46 otages de premier plan, parmi lesquels Ingrid Betancourt et trois Américains.