A l'issue du congrès de l'Association des maires de France (AMF), le chef de l'Etat s'est efforcé de resserrer les rangs dans la majorité et de dissiper les doutes des élus sur les conséquences de la suppression de la taxe professionnelle et de la réforme territoriale.
Le président de la République s'en est surtout pris à l'opposition, et au PS en particulier, qui avait décidé de ne pas se rendre à l'Elysée. Durant toute la semaine, ses représentants, maires de grandes villes, présidents de conseils régionaux et généraux, ont retrouvé, sur le terrain local, une combativité émoussée par les différends internes.
M. Sarkozy a ainsi dénoncé 'l'erreur' du PS 'd'avoir voulu faire du congrès des maires une tribune politique'. Mis en cause directement pour son appel au boycottage de l'invitation présidentielle de vendredi, le secrétaire général de l'AMF, André Laignel, maire (PS) d'Issoudun (Indre) a été rappelé aux vertus de la 'tolérance qui fait partie de l'identité nationale'. En visant cette fois l'Association des départements de France, majoritairement à gauche, qui avait mobilisé 2000conseillers généraux le 16 novembre contre la réforme, le chef de l'Etat a stigmatisé 'les mouvements sectaires et politiciens [qui] brisent le consensus nécessaire des associations d'élus'. Et au détour d'une analyse de la situation dramatique des finances publiques, il a fustigé 'la folie fiscale qui s'est emparée d'un certain nombre de régions', à deux exceptions près dirigées par la gauche.
Le président de la République est revenu à la charge sur l'évolution des dépenses publiques. 'Avec la crise, l'Etat a perdu 25 % de ses recettes fiscales, soit 54 milliards d'euros en un an. Il faut que la France cesse d'être le champion du monde de la dépense publique. J'ai promis que je ne remplacerai pas un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, mais si les collectivités en créent un de plus sur deux, comment s'en sortir ?', s'est-il alarmé.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Le président de la République s'en est surtout pris à l'opposition, et au PS en particulier, qui avait décidé de ne pas se rendre à l'Elysée. Durant toute la semaine, ses représentants, maires de grandes villes, présidents de conseils régionaux et généraux, ont retrouvé, sur le terrain local, une combativité émoussée par les différends internes.
M. Sarkozy a ainsi dénoncé 'l'erreur' du PS 'd'avoir voulu faire du congrès des maires une tribune politique'. Mis en cause directement pour son appel au boycottage de l'invitation présidentielle de vendredi, le secrétaire général de l'AMF, André Laignel, maire (PS) d'Issoudun (Indre) a été rappelé aux vertus de la 'tolérance qui fait partie de l'identité nationale'. En visant cette fois l'Association des départements de France, majoritairement à gauche, qui avait mobilisé 2000conseillers généraux le 16 novembre contre la réforme, le chef de l'Etat a stigmatisé 'les mouvements sectaires et politiciens [qui] brisent le consensus nécessaire des associations d'élus'. Et au détour d'une analyse de la situation dramatique des finances publiques, il a fustigé 'la folie fiscale qui s'est emparée d'un certain nombre de régions', à deux exceptions près dirigées par la gauche.
Le président de la République est revenu à la charge sur l'évolution des dépenses publiques. 'Avec la crise, l'Etat a perdu 25 % de ses recettes fiscales, soit 54 milliards d'euros en un an. Il faut que la France cesse d'être le champion du monde de la dépense publique. J'ai promis que je ne remplacerai pas un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, mais si les collectivités en créent un de plus sur deux, comment s'en sortir ?', s'est-il alarmé.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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