Le président français, accompagné de son épouse Carla, a été accueilli au Palais du Pardo, résidence des hôtes étrangers, par le roi Juan Carlos et la reine Sophie. Le souverain a fait le baisemain à la première dame, en robe noire et boléro blanc. Le couple présidentiel a ensuite déjeuné au Palais de la Zarzuela avec le couple royal, le prince héritier Felipe et son épouse Letizia, les deux jeunes femmes faisant assaut d'élégance mais assorties, la Française en bleu nuit et l'Espagnole en framboise.
Nicolas Sarkozy a ensuite rencontré le président du Parti populaire (opposition) Mariano Rajoy, puis visité le musée du Prado. Cette première journée devait s'achever par la réception de la communauté française et le dîner d'Etat offert par le roi et la reine d'Espagne.
Le président français devait insister à cette occasion sur la qualité des relations franco-espagnoles, huit jours après la polémique créée par la publication par le quotidien "Libération" des propos qu'il aurait tenus lors d'un déjeuner avec des parlementaires sur José Luis Zapatero. Il aurait qualifié le président du gouvernement espagnol d'homme "peut-être pas très intelligent". Ces propos, démentis par l'Elysée, ont provoqué un tollé en Espagne. La socialiste Ségolène Royal a contribué à la polémique en adressant une lettre d'excuses à M. Zapatero.
Afin de dissiper le malaise, M. Sarkozy a fait l'éloge dimanche dans "El Pais" du socialiste espagnol, "un homme de talent, un homme de conviction, un grand d'Europe". "J'ai une très bonne relation avec Nicolas Sarkozy et je sais que tous les commentaires qu'il a pu faire sur moi étaient positifs", a déclaré l'Espagnol dans "Le Monde" daté de samedi.
Après cette première journée riche en symboles, M. Sarkozy passera mardi au concret dans un discours devant les Cortes, le Parlement espagnol, puis lors du sommet franco-espagnol annuel.
Ce sommet marquera la volonté commune de renforcer la coopération entre les deux pays en matière de lutte contre le terrorisme islamiste et le trafic de drogue, selon l'Elysée. Une déclaration sur la sécurité intérieure exprimera la détermination des deux pays d'échanger des informations ou de mettre en place des équipes communes, comme ils l'ont fait avec succès dans la lutte contre l'ETA.
Nicolas Sarkozy et José Luis Zapatero prépareront la prochaine présidence espagnole de l'Union européenne, qui devra au premier semestre 2010 mettre en place les nouvelles institutions de l'Europe élargie, si le traité de Lisbonne est ratifié d'ici là par l'Irlande et la République tchèque.
Une dizaine d'accords techniques doivent par ailleurs être signés entre les ministres sur des sujets aussi divers que l'énergie, les autoroutes de la mer, l'éducation ou la sécurité civile.
Source: Yahoo News
Nicolas Sarkozy a ensuite rencontré le président du Parti populaire (opposition) Mariano Rajoy, puis visité le musée du Prado. Cette première journée devait s'achever par la réception de la communauté française et le dîner d'Etat offert par le roi et la reine d'Espagne.
Le président français devait insister à cette occasion sur la qualité des relations franco-espagnoles, huit jours après la polémique créée par la publication par le quotidien "Libération" des propos qu'il aurait tenus lors d'un déjeuner avec des parlementaires sur José Luis Zapatero. Il aurait qualifié le président du gouvernement espagnol d'homme "peut-être pas très intelligent". Ces propos, démentis par l'Elysée, ont provoqué un tollé en Espagne. La socialiste Ségolène Royal a contribué à la polémique en adressant une lettre d'excuses à M. Zapatero.
Afin de dissiper le malaise, M. Sarkozy a fait l'éloge dimanche dans "El Pais" du socialiste espagnol, "un homme de talent, un homme de conviction, un grand d'Europe". "J'ai une très bonne relation avec Nicolas Sarkozy et je sais que tous les commentaires qu'il a pu faire sur moi étaient positifs", a déclaré l'Espagnol dans "Le Monde" daté de samedi.
Après cette première journée riche en symboles, M. Sarkozy passera mardi au concret dans un discours devant les Cortes, le Parlement espagnol, puis lors du sommet franco-espagnol annuel.
Ce sommet marquera la volonté commune de renforcer la coopération entre les deux pays en matière de lutte contre le terrorisme islamiste et le trafic de drogue, selon l'Elysée. Une déclaration sur la sécurité intérieure exprimera la détermination des deux pays d'échanger des informations ou de mettre en place des équipes communes, comme ils l'ont fait avec succès dans la lutte contre l'ETA.
Nicolas Sarkozy et José Luis Zapatero prépareront la prochaine présidence espagnole de l'Union européenne, qui devra au premier semestre 2010 mettre en place les nouvelles institutions de l'Europe élargie, si le traité de Lisbonne est ratifié d'ici là par l'Irlande et la République tchèque.
Une dizaine d'accords techniques doivent par ailleurs être signés entre les ministres sur des sujets aussi divers que l'énergie, les autoroutes de la mer, l'éducation ou la sécurité civile.
Source: Yahoo News