Accompagné du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, de la ministre au Commerce extérieur Anne-Marie Idrac et du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, Nicolas Sarkozy arrive mardi matin dans la capitale kazakh, pour un déplacement au pas de charge: rencontre avec le président Noursoultan Nazarbaïev, cérémonie de signature, déjeuner de travail et allocution des deux chefs d'Etat.
En quelques heures, Nicolas Sarkozy doit signer une dizaine de contrats dans des domaines comme le gaz, le pétrole, la défense, le BTP ou l'espace. Le plus important, d'un montant d'un milliard d'euros, formalise la participation de Total et GDF Suez dans l'exploitation du champ gazier offshore de Khvalynskoye, opéré principalement par le pétrolier russe Loukoïl, en mer Caspienne, a annoncé l'Elysée.
Par ailleurs, le Kazakhstan devrait annoncer qu'il va confier à un consortium d'entreprises françaises conduit par Spie Capag (filiale de Spie), la construction d'un oléoduc reliant le champ pétrolier géant de Kashagan à la mer Caspienne. Soit un marché d'un montant estimé entre 1,5 et 2 milliards d'euros, dont 1,2 milliard devrait retomber dans les caisses des entreprises françaises, selon la présidence française.
"C'est un projet stratégique pour la sécurité de notre approvisionnement en pétrole, puisque cet oléoduc permettra de faire sortir l'or noir kazakh sans passer par le territoire russe (...) il aura aussi des retombées importantes pour la France, avec de plusieurs centaines à plusieurs milliers d'emplois crées ou préservés dans la région de Dunkerque", indique-t-on à l'Elysée.
Dans le domaine de l'espace, EADS Astrium va fournir deux satellites d'observation de la terre pour un total de 230 millions d'euros et espère en fournir une dizaine à terme. Thalès va signer pour la fourniture de 4.500 postes de radio pour l'armée kazakh dans le cadre d'un "premier contrat pilote" d'un montant de 100 millions d'euros, puisqu'à terme, Thalès espère fournir pour environ 2 milliards de matériel de communication militaire. "C'est une percée extrêmement significative, sur un marché traditionnellement monopolisé par les russes", selon l'Elysée.
En marge de cette partie commerciale, une série d'accords "gouvernementaux" seront signés pendant la visite d'Etat, dont un accord pour faciliter le transit, via le Kazakhstan, de l'approvisionnement destiné aux troupes françaises engagées en Afghanistan. Le Kazakhstan doit devenir en 2010 le premier pays de l'ancien bloc soviétique à présider l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
L'organisation Human Rights Watch appelle pour sa part le président français à intercéder en faveur des droits de l'Homme car "de graves préoccupations persistent quant aux droits humains au Kazakhstan". Le pays "se retrouvera bientôt sur le devant de la scène mondiale et pourtant, la situation des droits humains dans ce pays ne cesse de se détériorer", souligne Andrea Berg, chercheuse sur l'Asie centrale au sein de l'organisation.
"Un message clair personnellement délivré par le président Sarkozy permettrait d'envoyer un signal fort aux dirigeants du Kazakhstan quant à la nécessité de traiter avec le plus grand sérieux toute question relative aux droits humains". A l'Elysée on assure que Nicolas Sarkozy abordera ces questions "franchement".
Source: Associated Presse via Yahoo News
En quelques heures, Nicolas Sarkozy doit signer une dizaine de contrats dans des domaines comme le gaz, le pétrole, la défense, le BTP ou l'espace. Le plus important, d'un montant d'un milliard d'euros, formalise la participation de Total et GDF Suez dans l'exploitation du champ gazier offshore de Khvalynskoye, opéré principalement par le pétrolier russe Loukoïl, en mer Caspienne, a annoncé l'Elysée.
Par ailleurs, le Kazakhstan devrait annoncer qu'il va confier à un consortium d'entreprises françaises conduit par Spie Capag (filiale de Spie), la construction d'un oléoduc reliant le champ pétrolier géant de Kashagan à la mer Caspienne. Soit un marché d'un montant estimé entre 1,5 et 2 milliards d'euros, dont 1,2 milliard devrait retomber dans les caisses des entreprises françaises, selon la présidence française.
"C'est un projet stratégique pour la sécurité de notre approvisionnement en pétrole, puisque cet oléoduc permettra de faire sortir l'or noir kazakh sans passer par le territoire russe (...) il aura aussi des retombées importantes pour la France, avec de plusieurs centaines à plusieurs milliers d'emplois crées ou préservés dans la région de Dunkerque", indique-t-on à l'Elysée.
Dans le domaine de l'espace, EADS Astrium va fournir deux satellites d'observation de la terre pour un total de 230 millions d'euros et espère en fournir une dizaine à terme. Thalès va signer pour la fourniture de 4.500 postes de radio pour l'armée kazakh dans le cadre d'un "premier contrat pilote" d'un montant de 100 millions d'euros, puisqu'à terme, Thalès espère fournir pour environ 2 milliards de matériel de communication militaire. "C'est une percée extrêmement significative, sur un marché traditionnellement monopolisé par les russes", selon l'Elysée.
En marge de cette partie commerciale, une série d'accords "gouvernementaux" seront signés pendant la visite d'Etat, dont un accord pour faciliter le transit, via le Kazakhstan, de l'approvisionnement destiné aux troupes françaises engagées en Afghanistan. Le Kazakhstan doit devenir en 2010 le premier pays de l'ancien bloc soviétique à présider l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
L'organisation Human Rights Watch appelle pour sa part le président français à intercéder en faveur des droits de l'Homme car "de graves préoccupations persistent quant aux droits humains au Kazakhstan". Le pays "se retrouvera bientôt sur le devant de la scène mondiale et pourtant, la situation des droits humains dans ce pays ne cesse de se détériorer", souligne Andrea Berg, chercheuse sur l'Asie centrale au sein de l'organisation.
"Un message clair personnellement délivré par le président Sarkozy permettrait d'envoyer un signal fort aux dirigeants du Kazakhstan quant à la nécessité de traiter avec le plus grand sérieux toute question relative aux droits humains". A l'Elysée on assure que Nicolas Sarkozy abordera ces questions "franchement".
Source: Associated Presse via Yahoo News