Le président de la République, accusé de ne pas accorder suffisamment d'importance aux dégâts sociaux causés par la crise, a convoqué lui-même ce "sommet social" lors de son mission télévisée du 5 février. Il a mis sur la table 1,4 milliard d'euros tirés des intérêts payés par les banques aidées dans le cadre du plan de relance et ouverts plusieurs pistes.
Avec les syndicats et le patronat, il veut dégager des solutions "concrètes" pour "aider les gens qui sont victimes de la crise", a détaillé dimanche son conseiller social Raymond Soubie. Il y aura des "décisions" et "des processus d'examen et ou de négociations sur un certain nombre de sujets qui devront se dérouler dans les prochaines semaines et dans les prochains mois", a-t-il ajouté sur France-Inter.
Le chef de l'Etat cible son action sur les chômeurs, les salariés au chômage partiel, les jeunes ainsi que les "classes moyennes aux revenus les plus faibles".
Ces dernières pourraient bénéficier d'un allégement d'impôts, d'une hausse des allocations familiales ou d'un coup de pouce sur les services à la personne, a avancé Nicolas Sarkozy. Il ne faut pas y voir un début de relance par la consommation répondant aux souhaits de la gauche et des syndicats, a cadré Raymond Soubie, mais plutôt une mesure "de justice".
La négociation dans les entreprises sur le partage des profits sera aussi sur la table, ainsi qu'un "certain nombre de pistes que les syndicats et le patronat ont proposées", a ajouté Raymond Soubie. La proposition de la CFDT de créer un fonds de soutien à la formation pourrait ainsi faire l'objet de discussions, tout comme le conditionnement des aides aux entreprises à des avancées sur les salaires ou l'emploi, a expliqué à l'Associated Press un conseiller de l'Elysée.
En revanche, les syndicats devraient essuyer un nouveau refus sur la remise en cause au moins partielle du paquet fiscal ou sur la hausse du SMIC, a laissé entendre M. Soubie. La réduction des effectifs de fonctionnaires devrait également se poursuivre.
Le président, qui sera entouré mercredi de son Premier ministre François Fillon et de plusieurs ministres, devrait répondre qu'il est "hors de question de remettre en cause la politique de réformes et la relance par l'investissement", a averti un conseiller.
Dans ces conditions, on peut douter que les syndicats sortent ravis de la réunion. Peu convaincus par l'invitation, ils ont d'ailleurs déjà annoncé une nouvelle journée nationale d'action pour le 19 mars.
Il n'est pas certain non plus que Nicolas Sarkozy parvienne à inverser sa véritable chute dans les sondages de popularité. D'autant que la contestation sociale en Guadeloupe et en Martinique, au sujet de laquelle Nicolas Sarkozy n'est toujours pas intervenu publiquement, et le mécontentement grandissant dans les universités devraient continuer à parasiter le message présidentiel cette semaine.
Source: Yahoo News
Avec les syndicats et le patronat, il veut dégager des solutions "concrètes" pour "aider les gens qui sont victimes de la crise", a détaillé dimanche son conseiller social Raymond Soubie. Il y aura des "décisions" et "des processus d'examen et ou de négociations sur un certain nombre de sujets qui devront se dérouler dans les prochaines semaines et dans les prochains mois", a-t-il ajouté sur France-Inter.
Le chef de l'Etat cible son action sur les chômeurs, les salariés au chômage partiel, les jeunes ainsi que les "classes moyennes aux revenus les plus faibles".
Ces dernières pourraient bénéficier d'un allégement d'impôts, d'une hausse des allocations familiales ou d'un coup de pouce sur les services à la personne, a avancé Nicolas Sarkozy. Il ne faut pas y voir un début de relance par la consommation répondant aux souhaits de la gauche et des syndicats, a cadré Raymond Soubie, mais plutôt une mesure "de justice".
La négociation dans les entreprises sur le partage des profits sera aussi sur la table, ainsi qu'un "certain nombre de pistes que les syndicats et le patronat ont proposées", a ajouté Raymond Soubie. La proposition de la CFDT de créer un fonds de soutien à la formation pourrait ainsi faire l'objet de discussions, tout comme le conditionnement des aides aux entreprises à des avancées sur les salaires ou l'emploi, a expliqué à l'Associated Press un conseiller de l'Elysée.
En revanche, les syndicats devraient essuyer un nouveau refus sur la remise en cause au moins partielle du paquet fiscal ou sur la hausse du SMIC, a laissé entendre M. Soubie. La réduction des effectifs de fonctionnaires devrait également se poursuivre.
Le président, qui sera entouré mercredi de son Premier ministre François Fillon et de plusieurs ministres, devrait répondre qu'il est "hors de question de remettre en cause la politique de réformes et la relance par l'investissement", a averti un conseiller.
Dans ces conditions, on peut douter que les syndicats sortent ravis de la réunion. Peu convaincus par l'invitation, ils ont d'ailleurs déjà annoncé une nouvelle journée nationale d'action pour le 19 mars.
Il n'est pas certain non plus que Nicolas Sarkozy parvienne à inverser sa véritable chute dans les sondages de popularité. D'autant que la contestation sociale en Guadeloupe et en Martinique, au sujet de laquelle Nicolas Sarkozy n'est toujours pas intervenu publiquement, et le mécontentement grandissant dans les universités devraient continuer à parasiter le message présidentiel cette semaine.
Source: Yahoo News