Sarkozy-Fillon: un duo qui ne battra pas en retraite
Il arrive aussi que le premier joue le rôle de la première lame et se sacrifie sur l’obstacle pour permettre à l’autre de récolter sans risques les lauriers de la victoire. Enfin, il existe aussi les voix divergentes permettant de récolter globalement les soutiens du pour et du contre. On trouve, enfin, l’éternel scénario du « méchant » et du « gentil »… de telle manière que chaque jour, le duo occupe alternativement le devant de la scène, selon le principe que l’un inquiète et l’autre rassure. L’interprétation actuelle de la Constitution permet de travailler en permanence sur les scénarios possibles. Le chef de l’État français et le premier de ses ministres usent et abusent de cette soigneuse répartition des rôles, grâce à des « pièces » écrites à l’avance. Depuis plusieurs jours, c’est même un festival entre l’Élysée et Matignon, grâce à la complicité des médias dominants, auxquels on lance en pâture des bribes de plus en plus grosses de la future réforme des retraites. Ravis d’obtenir des scoops ressemblant à des « ballons sondes », les journalistes permettent de tester le climat général et de détecter les éventuels signes inquiétants de révolte, en une période où la résignation permet d’espérer aller jusqu’aux vacances sans trop de risques.Certes, il y aura le 24 juin, mais en cette fin d’année scolaire, le mouvement aura bien du mal à réveiller une apathie généralisée. On a lentement mais sûrement conduit l’opinion publique (annonces d’Estrosi, démenti de Woerth, attaques présidentielles contre Mitterrand et de la Jeanne d’Arc du Medef…) à accepter de fait l’abandon de l’âge du départ en retraite à 60 ans.(lepost)
Retraites: de l'eau dans le gaz entre Sarkozy et Fillon?
Alors que le gouvernement présentera ses propositions pour la réforme des retraites mercredi matin, Nicolas Sarkozy et François Fillon ont des divergences de vues sur l'âge légal de départ de la retraite. Selon le Parisien, le Premier ministre pencherait pour un départ à la retraite à 63 ans "pour rassurer les millieux financiers sur la rigueur française". De son côté, le conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, serait plutôt pour un départ à la retraite à 62 ans. Pourquoi? Car le chef de l'Etat aurait peur que des mouvements sociaux de grande ampleur s'organisent à la rentrée et il ne voudrait pas "braquer l'opinion à deux ans de la prochaine présidentielle". Ces supposées tensions entre l'Elysée et Matignon ont été vite démenties. "Il n'y a pas de clivage entre nous et Matignon", assure au Parisien la présidence de la République. Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a également assuré ce lundi matin sur Canal + qu'il n'y avait pas de désaccord entre le président et son Premier ministre, expliquant que "la réalité", c'est que plusieurs "scénarios sont sur la table" entre lesquels Nicolas Sarkozy devrait trancher mardi soir.(lepost)
Il arrive aussi que le premier joue le rôle de la première lame et se sacrifie sur l’obstacle pour permettre à l’autre de récolter sans risques les lauriers de la victoire. Enfin, il existe aussi les voix divergentes permettant de récolter globalement les soutiens du pour et du contre. On trouve, enfin, l’éternel scénario du « méchant » et du « gentil »… de telle manière que chaque jour, le duo occupe alternativement le devant de la scène, selon le principe que l’un inquiète et l’autre rassure. L’interprétation actuelle de la Constitution permet de travailler en permanence sur les scénarios possibles. Le chef de l’État français et le premier de ses ministres usent et abusent de cette soigneuse répartition des rôles, grâce à des « pièces » écrites à l’avance. Depuis plusieurs jours, c’est même un festival entre l’Élysée et Matignon, grâce à la complicité des médias dominants, auxquels on lance en pâture des bribes de plus en plus grosses de la future réforme des retraites. Ravis d’obtenir des scoops ressemblant à des « ballons sondes », les journalistes permettent de tester le climat général et de détecter les éventuels signes inquiétants de révolte, en une période où la résignation permet d’espérer aller jusqu’aux vacances sans trop de risques.Certes, il y aura le 24 juin, mais en cette fin d’année scolaire, le mouvement aura bien du mal à réveiller une apathie généralisée. On a lentement mais sûrement conduit l’opinion publique (annonces d’Estrosi, démenti de Woerth, attaques présidentielles contre Mitterrand et de la Jeanne d’Arc du Medef…) à accepter de fait l’abandon de l’âge du départ en retraite à 60 ans.(lepost)
Retraites: de l'eau dans le gaz entre Sarkozy et Fillon?
Alors que le gouvernement présentera ses propositions pour la réforme des retraites mercredi matin, Nicolas Sarkozy et François Fillon ont des divergences de vues sur l'âge légal de départ de la retraite. Selon le Parisien, le Premier ministre pencherait pour un départ à la retraite à 63 ans "pour rassurer les millieux financiers sur la rigueur française". De son côté, le conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, serait plutôt pour un départ à la retraite à 62 ans. Pourquoi? Car le chef de l'Etat aurait peur que des mouvements sociaux de grande ampleur s'organisent à la rentrée et il ne voudrait pas "braquer l'opinion à deux ans de la prochaine présidentielle". Ces supposées tensions entre l'Elysée et Matignon ont été vite démenties. "Il n'y a pas de clivage entre nous et Matignon", assure au Parisien la présidence de la République. Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a également assuré ce lundi matin sur Canal + qu'il n'y avait pas de désaccord entre le président et son Premier ministre, expliquant que "la réalité", c'est que plusieurs "scénarios sont sur la table" entre lesquels Nicolas Sarkozy devrait trancher mardi soir.(lepost)