Découverte de trois nouveaux gènes impliqués dans la leucémie
Des scientifiques anglais sont parvenus à identifier trois nouveaux types de mutations qui seraient impliqués dans l'apparition de leucémie myéloïde aigüe.
C'est un nouvel espoir dans la lutte contre cette forme de cancer. Des scientifiques du Wellcome Trust Sanger Institute ont découvert trois différents gènes dont les mutations pourraient conduire au développement de leucémie myéloïde aigüe. Publiés dans la revue Nature Genetics, ces travaux ouvrent de nouvelles voies quant à la mise au point de traitements efficaces et davantage ciblés.
Affectant les globules blancs, ce type de cancer se caractérise par une production de cellules immatures au niveau de la moelle osseuse qui provoque un déséquilibre dans la composition du sang. Incorrectement développés, les globules blancs sont incapables de combattre les infections et les globules rouges ne suffisent pas à transporter l'oxygène dans tout l'organisme. Sans traitement, la maladie peut être fatale en quelques semaines. Au cours de leurs recherches, les scientifiques se sont donc intéressés aux étapes du développement de cette forme de leucémie et aux différents facteurs qui pouvaient intervenir.
Pour cela, ils ont observé chez des souris les conséquences de différentes mutations sur le risque de développer une leucémie myéloïde aigüe. Ils sont ainsi parvenus à identifier trois gènes distincts parmi lesquels, un affecte la croissance et la division des cellules, et un second modifie l'environnement cellulaire. "Nous avons découvert les étapes critiques qui interviennent lorsque le cancer se développe. Identifier les étapes biologiques en cours signifie que nous pouvons rechercher de nouveaux traitements capables d'inverser le processus", a expliqué à la BBC le Dr George Vassiliou, consultant hématologiste à l'Institut. Si développer de nouveaux médicaments pourrait "prendre des décennies", il a ainsi indiqué qu'il serait possible d'utiliser des molécules déjà connues mais "d'une manière plus ciblée".
UFC-Que Choisir: 31 médicaments à éviter
L'UFC-Que Choisir a analysé la liste des 77 médicaments placés sous surveillance renforcée précédemment publiée par l'Afssaps. A l'aide du travail réalisé par la revue Prescrire, il en a extrait 31 traitements "à éviter".
La liste des médicament "à éviter" dressée par l'UFC-Que Choisir se base sur l'inventaire des 77 substances "sous surveillance renforcée" publié par l'Afssaps. Celui-ci avait dès sa sortie semé le trouble parmi les patients soumis à l'un de ces traitements.
Pour clarifier les doutes, l'organisation de consommateurs a listé 31 médicaments, dont 8 considérés comme particulièrement dangereux. Il s'agit notamment de "Actos (diabète), Arcoxia (arthrose, rhumatologie), Equanil (sevrage alcoolique), Hexaquine (crampes), Nexen (douleur), Valdoxan (dépression), Vastarel (angine de poitrine, vertige, acouphènes) et Zyban (sevrage tabagique)". Plusieurs de ces médicaments ont déjà été interdits à l'étranger.
Outre les 8 traitements dangereux, l'organisation a également pointé du doigt d'autres substances à éviter, notamment : "Procoralan (angine de poitrine instable), Intrinsa (testostérone pour la baisse du désir féminin), Ferrisat (carence en fer), buflomédil (Fonzylane et génériques retirés du marché en février, rappelle la revue), le Cymbalta (dépression), le Protopic (dermite atopique), Victoza, Eucréas et Galvus (diabète), Multaq (fibrillation auriculaire, un trouble du rythme cardiaque), Praxinor (hypotension), Mépronizine, Rohypnol et Noctran (insomnie), Celance (Parkinson), Alli (obésité), Protelos (ostéoporose postménopause), Arixtra et Xarelto (prévention des thrombo-embolies veineuses), Zypadhera (schizophrénie, récidive de trouble bipolaire), Tysabri (sclérose en plaques), Champix (sevrage tabagique), Ketum gel (tendinites superficielles)".
Pour l'heure, l'UFC-Que Choisir a demandé "une action sans délai des pouvoirs publics", se traduisant par "le retrait du marché des huit médicaments" dangereux pour la santé.
Mediator: les médecins tentent de décourager leurs patients de porter plainte
Certains cardiologues tentent-ils de protéger les laboratoires Servier?...
«Avec des gens comme vous, on finira par ne plus avoir de labos en France!» Lorsqu'elle a demandé son dossier médical à sa cardiologue, Nassera s'attendait à tout sauf à ça. Cette patiente vivant en Lorraine, opérée d'une valve cardiaque en 2008 après avoir pris du Mediator pendant 13 ans a raconté à 20minutes.fr comment son médecin a tenté de la dissuader de porter plainte. Elle n'est pas la seule à dénoncer des pressions.
Nassera, 51 ans, veut savoir si ses problèmes cardiaques (une valve opérée, une autre fuyant toujours) sont liés au Mediator. Mais quand elle prend rendez-vous avec sa cardiologue pour rassembler des informations la concernant, celle-ci lui fait la leçon et tente de la culpabiliser. «Je me suis sentie agressée», raconte-t-elle. Sans pour autant renoncer à une action en justice, malgré les «réfléchissez bien» de sa cardiologue.
«J'ai eu l'impression que le corps médical était formaté pour dire «stop»», constate aussi Nathalie. Cette Bretonne de 46 ans a pris du Mediator en 2004, pendant plus d'un an. Victime de palpitations et sentant son cur s'emballer parfois, la patiente demande à son médecin un dépistage, suivant les recommandations de l'Afssaps. «Ne cédez pas à la psychose, toute cette histoire est politique, il n'y a pas lieu de s'inquiéter», lui rétorque le médecin.
Certains patients «ont vraiment été malmenés»
Même son de cloche du côté du cardiologue qu'elle finit par contacter directement devant les réticences de son généraliste. «On se heurte à des murs», enrage Nathalie. Et quand elle se rend à la caisse d'assurance-maladie de sa région pour récupérer les dates précises de son traitement, un agent finit par lui avouer qu'il a eu des consignes concernant les ordonnances du Mediator.
La crise de préadolescence des 8-12 ans
Les enfants semblent aujourd'hui de plus en plus «en avance», entre recherche de liberté et poids des angoisses.
Ce sont les hommes de marketing qui, les premiers, ont identifié une nouvelle tranche d'âge dans nos pays de grande consommation: «les tweens» - qu'on peut traduire par «adunaissants». Ces 8-12 ans, qui sont exactement situés entre l'enfance et l'adolescence, présentaient en effet l'immense avantage commercial d'être à la fois attirés par des produits pour adolescents (iPod, vêtements de marque ) tout en étant encore «scotchés» de manière enfantine aux figurines en plastique glissées dans leurs paquets de céréales.
Aujourd'hui, ce sont les professionnels de la psyché qui s'interrogent sur cette population, ainsi qu'ils l'ont exprimé dans un récent colloque (*). Jusque-là, le cadre était bien défini pour eux. Depuis Freud, il était entendu que s'ouvrait vers l'âge de 7 ans et jusqu'à la puberté une période du développement psychosexuel particulièrement calme pour l'enfant - et ses éducateurs! -, sorte de parenthèse enchantée où les conflits dipiens s'estompaient pour laisser la place à une grande disponibilité psychique, propice notamment aux apprentissages scolaires.
Pour les pédiatres, la puberté, même si elle était comprise comme un processus progressif, par «pulses» hormonales, qui commençait avec l'apparition des premiers poils, s'accomplissait enfin chez les filles lors de la survenue des règles, et chez les garçons lors des premières éjaculations. Or, cette évolution pubertaire se manifeste désormais de plus en plus tôt. «L'âge moyen des premières règles était de 15 ans vers 1930, rappelle le Dr François Gouraud, pédiatre et chef de service au CH de Meaux. Aujourd'hui, il est de 12 ans et 5 mois chez les jeunes Françaises; de 8 ans et 5 mois chez les Afro-Américaines aux États-Unis!»
La grippe aviaire tue toujours en silence
Le virus de la grippe aviaire (H5N1) inquiète. Depuis le 1er janvier 2011, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déjà comptabilisé 19 cas, dont 10 mortels ! L'Egypte cumule à elle seule 11 cas, tandis que l'Indonésie vient de recenser son quatrième patient.
Depuis le début de l'épidémie de grippe aviaire en 2003, l'Indonésie est le pays le plus touché : 175 cas dont 144 mortels. Cette année, les autorités ont déjà recensé 3 décès. Mais au cours de ce premier trimestre 2011, c'est bien l'Egypte qui enregistre le plus de cas.. Onze patients ont développé les symptômes de la grippe aviaire et quatre en sont décédés.
Quant au Cambodge, il a confirmé 3 cas, tous mortels. Enfin le Bangladesh en a déclaré un seul. Rappelons que depuis 2003, à l'échelle mondiale, la grippe aviaire a été à l'origine de 316 décès pour 535 cas humains. Soit un taux de létalité de... 60% ! Les cas observés ont essentiellement concerné l'Asie du Sud-Est et l'Egypte.
Source: Yahoo News
Des scientifiques anglais sont parvenus à identifier trois nouveaux types de mutations qui seraient impliqués dans l'apparition de leucémie myéloïde aigüe.
C'est un nouvel espoir dans la lutte contre cette forme de cancer. Des scientifiques du Wellcome Trust Sanger Institute ont découvert trois différents gènes dont les mutations pourraient conduire au développement de leucémie myéloïde aigüe. Publiés dans la revue Nature Genetics, ces travaux ouvrent de nouvelles voies quant à la mise au point de traitements efficaces et davantage ciblés.
Affectant les globules blancs, ce type de cancer se caractérise par une production de cellules immatures au niveau de la moelle osseuse qui provoque un déséquilibre dans la composition du sang. Incorrectement développés, les globules blancs sont incapables de combattre les infections et les globules rouges ne suffisent pas à transporter l'oxygène dans tout l'organisme. Sans traitement, la maladie peut être fatale en quelques semaines. Au cours de leurs recherches, les scientifiques se sont donc intéressés aux étapes du développement de cette forme de leucémie et aux différents facteurs qui pouvaient intervenir.
Pour cela, ils ont observé chez des souris les conséquences de différentes mutations sur le risque de développer une leucémie myéloïde aigüe. Ils sont ainsi parvenus à identifier trois gènes distincts parmi lesquels, un affecte la croissance et la division des cellules, et un second modifie l'environnement cellulaire. "Nous avons découvert les étapes critiques qui interviennent lorsque le cancer se développe. Identifier les étapes biologiques en cours signifie que nous pouvons rechercher de nouveaux traitements capables d'inverser le processus", a expliqué à la BBC le Dr George Vassiliou, consultant hématologiste à l'Institut. Si développer de nouveaux médicaments pourrait "prendre des décennies", il a ainsi indiqué qu'il serait possible d'utiliser des molécules déjà connues mais "d'une manière plus ciblée".
UFC-Que Choisir: 31 médicaments à éviter
L'UFC-Que Choisir a analysé la liste des 77 médicaments placés sous surveillance renforcée précédemment publiée par l'Afssaps. A l'aide du travail réalisé par la revue Prescrire, il en a extrait 31 traitements "à éviter".
La liste des médicament "à éviter" dressée par l'UFC-Que Choisir se base sur l'inventaire des 77 substances "sous surveillance renforcée" publié par l'Afssaps. Celui-ci avait dès sa sortie semé le trouble parmi les patients soumis à l'un de ces traitements.
Pour clarifier les doutes, l'organisation de consommateurs a listé 31 médicaments, dont 8 considérés comme particulièrement dangereux. Il s'agit notamment de "Actos (diabète), Arcoxia (arthrose, rhumatologie), Equanil (sevrage alcoolique), Hexaquine (crampes), Nexen (douleur), Valdoxan (dépression), Vastarel (angine de poitrine, vertige, acouphènes) et Zyban (sevrage tabagique)". Plusieurs de ces médicaments ont déjà été interdits à l'étranger.
Outre les 8 traitements dangereux, l'organisation a également pointé du doigt d'autres substances à éviter, notamment : "Procoralan (angine de poitrine instable), Intrinsa (testostérone pour la baisse du désir féminin), Ferrisat (carence en fer), buflomédil (Fonzylane et génériques retirés du marché en février, rappelle la revue), le Cymbalta (dépression), le Protopic (dermite atopique), Victoza, Eucréas et Galvus (diabète), Multaq (fibrillation auriculaire, un trouble du rythme cardiaque), Praxinor (hypotension), Mépronizine, Rohypnol et Noctran (insomnie), Celance (Parkinson), Alli (obésité), Protelos (ostéoporose postménopause), Arixtra et Xarelto (prévention des thrombo-embolies veineuses), Zypadhera (schizophrénie, récidive de trouble bipolaire), Tysabri (sclérose en plaques), Champix (sevrage tabagique), Ketum gel (tendinites superficielles)".
Pour l'heure, l'UFC-Que Choisir a demandé "une action sans délai des pouvoirs publics", se traduisant par "le retrait du marché des huit médicaments" dangereux pour la santé.
Mediator: les médecins tentent de décourager leurs patients de porter plainte
Certains cardiologues tentent-ils de protéger les laboratoires Servier?...
«Avec des gens comme vous, on finira par ne plus avoir de labos en France!» Lorsqu'elle a demandé son dossier médical à sa cardiologue, Nassera s'attendait à tout sauf à ça. Cette patiente vivant en Lorraine, opérée d'une valve cardiaque en 2008 après avoir pris du Mediator pendant 13 ans a raconté à 20minutes.fr comment son médecin a tenté de la dissuader de porter plainte. Elle n'est pas la seule à dénoncer des pressions.
Nassera, 51 ans, veut savoir si ses problèmes cardiaques (une valve opérée, une autre fuyant toujours) sont liés au Mediator. Mais quand elle prend rendez-vous avec sa cardiologue pour rassembler des informations la concernant, celle-ci lui fait la leçon et tente de la culpabiliser. «Je me suis sentie agressée», raconte-t-elle. Sans pour autant renoncer à une action en justice, malgré les «réfléchissez bien» de sa cardiologue.
«J'ai eu l'impression que le corps médical était formaté pour dire «stop»», constate aussi Nathalie. Cette Bretonne de 46 ans a pris du Mediator en 2004, pendant plus d'un an. Victime de palpitations et sentant son cur s'emballer parfois, la patiente demande à son médecin un dépistage, suivant les recommandations de l'Afssaps. «Ne cédez pas à la psychose, toute cette histoire est politique, il n'y a pas lieu de s'inquiéter», lui rétorque le médecin.
Certains patients «ont vraiment été malmenés»
Même son de cloche du côté du cardiologue qu'elle finit par contacter directement devant les réticences de son généraliste. «On se heurte à des murs», enrage Nathalie. Et quand elle se rend à la caisse d'assurance-maladie de sa région pour récupérer les dates précises de son traitement, un agent finit par lui avouer qu'il a eu des consignes concernant les ordonnances du Mediator.
La crise de préadolescence des 8-12 ans
Les enfants semblent aujourd'hui de plus en plus «en avance», entre recherche de liberté et poids des angoisses.
Ce sont les hommes de marketing qui, les premiers, ont identifié une nouvelle tranche d'âge dans nos pays de grande consommation: «les tweens» - qu'on peut traduire par «adunaissants». Ces 8-12 ans, qui sont exactement situés entre l'enfance et l'adolescence, présentaient en effet l'immense avantage commercial d'être à la fois attirés par des produits pour adolescents (iPod, vêtements de marque ) tout en étant encore «scotchés» de manière enfantine aux figurines en plastique glissées dans leurs paquets de céréales.
Aujourd'hui, ce sont les professionnels de la psyché qui s'interrogent sur cette population, ainsi qu'ils l'ont exprimé dans un récent colloque (*). Jusque-là, le cadre était bien défini pour eux. Depuis Freud, il était entendu que s'ouvrait vers l'âge de 7 ans et jusqu'à la puberté une période du développement psychosexuel particulièrement calme pour l'enfant - et ses éducateurs! -, sorte de parenthèse enchantée où les conflits dipiens s'estompaient pour laisser la place à une grande disponibilité psychique, propice notamment aux apprentissages scolaires.
Pour les pédiatres, la puberté, même si elle était comprise comme un processus progressif, par «pulses» hormonales, qui commençait avec l'apparition des premiers poils, s'accomplissait enfin chez les filles lors de la survenue des règles, et chez les garçons lors des premières éjaculations. Or, cette évolution pubertaire se manifeste désormais de plus en plus tôt. «L'âge moyen des premières règles était de 15 ans vers 1930, rappelle le Dr François Gouraud, pédiatre et chef de service au CH de Meaux. Aujourd'hui, il est de 12 ans et 5 mois chez les jeunes Françaises; de 8 ans et 5 mois chez les Afro-Américaines aux États-Unis!»
La grippe aviaire tue toujours en silence
Le virus de la grippe aviaire (H5N1) inquiète. Depuis le 1er janvier 2011, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déjà comptabilisé 19 cas, dont 10 mortels ! L'Egypte cumule à elle seule 11 cas, tandis que l'Indonésie vient de recenser son quatrième patient.
Depuis le début de l'épidémie de grippe aviaire en 2003, l'Indonésie est le pays le plus touché : 175 cas dont 144 mortels. Cette année, les autorités ont déjà recensé 3 décès. Mais au cours de ce premier trimestre 2011, c'est bien l'Egypte qui enregistre le plus de cas.. Onze patients ont développé les symptômes de la grippe aviaire et quatre en sont décédés.
Quant au Cambodge, il a confirmé 3 cas, tous mortels. Enfin le Bangladesh en a déclaré un seul. Rappelons que depuis 2003, à l'échelle mondiale, la grippe aviaire a été à l'origine de 316 décès pour 535 cas humains. Soit un taux de létalité de... 60% ! Les cas observés ont essentiellement concerné l'Asie du Sud-Est et l'Egypte.
Source: Yahoo News