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L'an passé, le gène de cette protéine, appelée LRRK2, s'est révélé être peut-être la cause la plus commune de à la fois la maladie de Parkinson de cause familiale et de causes non prédictives. Jusqu'à maintenant cependant personne ne sait avec certitude ce que cette protéine fait dans les cellules du cerveau ni comment il serait possible d'interférer dans son mécanisme.
Maintenant après avoir étudié la protéine en laboratoire, les chercheurs de la John Hopkins rapportent que la protéine est une partie d'une classe de protéine appelée kinase, qui comme d'autres membres de cette famille contrôle d'autres activités de protéines en transférant de petits groupes appelés phosphates. Les chercheurs ont également rapporté que deux des mutations connues reliées au Parkinson augmentent l'activité d'apport en phosphates. Leur travail a été publié dans le numéro de novembre 2005 dans Proceedings of the National Academy of Sciences.
Selon le docteur Ted Dawson, directeur du programme de régénération et de réparation et principal auteur, cette découverte pourrait avoir un impact majeur dans ce domaine.
Etant donné que les kinases affectent un nombre d'autres protéines le lien entre la maladie de Parkinson et le LRRK2 peut être le résultat ou bien de sa propre activité ou de l'activité de l'une ou de plusieurs autres protéines.
Les travaux de l'équipe de chercheurs montrent que cette protéine, outre son rôle comme kinase, interagit avec un complexe de protéines dont le non fonctionnement a également été impliqué dans la maladie de Parkinson.
Les mutations de la LRRK2 découvertes en 2004 expliquent à l'heure actuelle peut-être cinq à six pour cent de la maladie familiale de Parkinson et environ 1 % de cette maladie se développant sans contexte familial. Cependant peu de régions du gène ont pu être analysées en profondeur.
Selon le docteur Dawson, il semble probable que plus de mutations seront trouvées et reliées à plus de variétés de la maladie. Ce qui est connu de cette protéine actuellement suggère qu'elle pourrait être en relation avec la maladie de Parkinson mais aussi avec la maladie diffuse de Lewy. En conclusion selon cet auteur, les études de cette protéine pourraient augmenter la compréhension et éventuellement le traitement d'autres maladies que le Parkinson.
Source: http://www.hopkinsmedicine.org/