Les asthmatiques sévères (c’est-à-dire résistants aux traitements) doivent éviter les acariens, qu’ils soient allergiques ou non. C’est le message que souhaitent passer des chercheurs de l’Inserm à l’issue de leurs travaux sur les liens entre acariens, cellules épithéliales des bronches et cellules musculaires lisses.
L’exposition aux acariens stimule les cellules épithéliales de la paroi des bronches chez les allergiques et les non-allergiques. Chez les personnes atteintes d’asthme sévère, l'activation des cellules épithéliales provoque la prolifération des cellules musculaires lisses. Les scientifiques viennent de montrer que les micro-arachnides accroissent indirectement la prolifération des cellules musculaires lisses des bronches chez les asthmatiques sévères.
L’asthme est une affection inflammatoire bronchique chronique qui se caractérise par une inflammation de l'épithélium bronchique, une bronchoconstriction (contraction des muscles lisses bronchiques) et une hypersécrétion de mucus. Les chercheurs Inserm / Université Bordeaux 2 / CHU de Bordeaux avaient déjà découvert le rôle crucial des mitochondries (petites centrales énergétiques présentes au sein de chaque cellule) dans le remodelage des voies aériennes associé à l'asthme. Ils ont montré qu'au cours de l'asthme se produit une augmentation de la masse mitochondriale qui entraîne successivement un excès de prolifération des cellules musculaires lisses bronchiques, permettant alors le remodelage des voies aériennes. Les acariens aggravent cette prolifération.
Source: inserm.fr
L’exposition aux acariens stimule les cellules épithéliales de la paroi des bronches chez les allergiques et les non-allergiques. Chez les personnes atteintes d’asthme sévère, l'activation des cellules épithéliales provoque la prolifération des cellules musculaires lisses. Les scientifiques viennent de montrer que les micro-arachnides accroissent indirectement la prolifération des cellules musculaires lisses des bronches chez les asthmatiques sévères.
L’asthme est une affection inflammatoire bronchique chronique qui se caractérise par une inflammation de l'épithélium bronchique, une bronchoconstriction (contraction des muscles lisses bronchiques) et une hypersécrétion de mucus. Les chercheurs Inserm / Université Bordeaux 2 / CHU de Bordeaux avaient déjà découvert le rôle crucial des mitochondries (petites centrales énergétiques présentes au sein de chaque cellule) dans le remodelage des voies aériennes associé à l'asthme. Ils ont montré qu'au cours de l'asthme se produit une augmentation de la masse mitochondriale qui entraîne successivement un excès de prolifération des cellules musculaires lisses bronchiques, permettant alors le remodelage des voies aériennes. Les acariens aggravent cette prolifération.
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