Le cancer, détectable dans le sang grâce à l'ADN tumoral
Des chercheurs français ont élaboré une technique pour déceler l'ADN des cellules cancéreuses dans des fluides biologiques comme le sang ou l'urine. Détecter un cancer grâce à une prise de sang sera peut-être envisageable d'ici quelques années. C'est en tout cas l'objectif de plusieurs chercheurs du CNRS, de l'Inserm et des universités de Strasbourg et de Paris-Descartes. En collaboration avec une équipe de scientifiques allemands et une société américaine, ils ont mis au point une technique pour déceler des traces d'ADN tumoral dans des liquides biologiques, comme le sang, l'urine et la lymphe. Leur travail se base sur le constat suivant : lorsque les cellules tumorales meurent, elles délivrent leur contenu dans le milieu extracellulaire. "L'ADN mutant se retrouve alors dans les fluides biologiques, mais en très faible quantité, de l'ordre de 0,1 à 0,01 % de l'ADN déversé", explique Valérie Taly, biologiste du CNRS de Strasbourg. Jusqu'à présent, ces traces étaient impossibles à détecter.(lepoint)
Cancer du sein: l'ablation et après?
Après une ablation du sein, certaines femmes choisissent la reconstruction mammaire. D'autres pas. A l'occasion de exposition "Les amazones s'exposent" à la Cité de la Santé, huit femmes témoignent. "Si on aime Picasso, pourquoi ne m'apprécierait-on pas?" La Cité de la Santé à Paris accueille jusqu'à fin mai "Les Amazones s'exposent", une exposition consacrée à l'ablation du sein. Clichés de poitrines asymétriques et de corps dénudés sont accrochés aux murs. 30% des cancers du sein se soldent par l'ablation du sein malade afin de prévenir tout risque de récidive. Une intervention lourde qui se double de la perte d'un attribut féminin. Une scission que certaines choisissent de réparer en passant par la reconstruction mammaire, quand d'autres y ont renoncé. Huit femmes racontent leur parcours et leurs choix.(l'expresse)
Atteint d'un cancer, sa jambe est amputée et rattachée dans l'autre sens
Pour pouvoir rejouer au base-ball, un adolescent américain de 13 ans, atteint d'un cancer des os, a eu sa jambe droite en partie amputée. Puis rattachée dans l'autre sens, après enlèvement des parties atteintes, au début de l'année 2009. C'est l'histoire que raconte The Post Game, repris par plusieurs sites américains. Les médecins ont diagnostiqué en 2008 chez Dugan Smith un ostéosarcome, un cancer relativement rare chez les enfants et les adolescents, qui atteint «seulement 400 enfants américains par an» selon le site. Dugan, joueur de base-ball en «little league», voulait continuer à faire du sport, et a donc choisi de subir une opération particulière. Trois options s'offraient à lui, continue The Post Game: soit utiliser l'os d'un donneur d'organes, avec les risques de rejet que cela comporte, soit utiliser un os métallique, avec un genou mécanique. Ou la troisième option, qu'il a choisi: une rotation-plastie, qui consiste à amputer la partie basse de sa jambe, la faire pivoter sur 180 degrés et la rattacher plus haut. «Cela permet aux muscles de sa cheville et aux ligaments de faire le travail du genou. Pour faire simple: sa cheville servirait de genou inversé», raconte le journal.(slate)
Quand les érections nocturnes posent un problème moral
Depuis quelques années, les cas de sexsomnie, ou le fait d'avoir des comportements sexuels pendant le sommeil, ont régulièrement suscité l'intérêt du public, mais restent encore peu étudiés. Jesse Bering, journaliste et directeur de l'Institut de la cognition et de la culture à Belfast, rassemble dans un article du Scientific American publié le 20 mai 2011 quelques points de vue et études sur la question. Il énonce quelques faits physiques, par exemple que les hommes de 13 à 79 ans ont chaque nuit le pénis en érection (tumescence pénienne nocturne, ou TPN) pour une durée d'environ 90 minutes, soit 20% du temps de sommeil total. Ou encore que ces érections «surviennent toutes les 85 minutes à peu près, et durent, en moyenne, 25 minutes», sans que cela soit relié aux activités diurnes (PDF). Une étude de 2007 (PDF) menée par la psychologue Monica Andersen et ses collègues, disponible sur le site SleepSex (qui regorge d'anecdotes sur le sujet, mais aussi d'études scientifiques sérieuses) a tout de même permis de dégager quelques points communs aux personnes atteintes. Spécifiquement, les facteurs aggravants sont le manque de sommeil, le stress, la consommation d'alcool ou de drogue, la fatigue excessive, et trop d'activité physique dans la soirée.(Slate)
Source: Yahoo Actualités
Des chercheurs français ont élaboré une technique pour déceler l'ADN des cellules cancéreuses dans des fluides biologiques comme le sang ou l'urine. Détecter un cancer grâce à une prise de sang sera peut-être envisageable d'ici quelques années. C'est en tout cas l'objectif de plusieurs chercheurs du CNRS, de l'Inserm et des universités de Strasbourg et de Paris-Descartes. En collaboration avec une équipe de scientifiques allemands et une société américaine, ils ont mis au point une technique pour déceler des traces d'ADN tumoral dans des liquides biologiques, comme le sang, l'urine et la lymphe. Leur travail se base sur le constat suivant : lorsque les cellules tumorales meurent, elles délivrent leur contenu dans le milieu extracellulaire. "L'ADN mutant se retrouve alors dans les fluides biologiques, mais en très faible quantité, de l'ordre de 0,1 à 0,01 % de l'ADN déversé", explique Valérie Taly, biologiste du CNRS de Strasbourg. Jusqu'à présent, ces traces étaient impossibles à détecter.(lepoint)
Cancer du sein: l'ablation et après?
Après une ablation du sein, certaines femmes choisissent la reconstruction mammaire. D'autres pas. A l'occasion de exposition "Les amazones s'exposent" à la Cité de la Santé, huit femmes témoignent. "Si on aime Picasso, pourquoi ne m'apprécierait-on pas?" La Cité de la Santé à Paris accueille jusqu'à fin mai "Les Amazones s'exposent", une exposition consacrée à l'ablation du sein. Clichés de poitrines asymétriques et de corps dénudés sont accrochés aux murs. 30% des cancers du sein se soldent par l'ablation du sein malade afin de prévenir tout risque de récidive. Une intervention lourde qui se double de la perte d'un attribut féminin. Une scission que certaines choisissent de réparer en passant par la reconstruction mammaire, quand d'autres y ont renoncé. Huit femmes racontent leur parcours et leurs choix.(l'expresse)
Atteint d'un cancer, sa jambe est amputée et rattachée dans l'autre sens
Pour pouvoir rejouer au base-ball, un adolescent américain de 13 ans, atteint d'un cancer des os, a eu sa jambe droite en partie amputée. Puis rattachée dans l'autre sens, après enlèvement des parties atteintes, au début de l'année 2009. C'est l'histoire que raconte The Post Game, repris par plusieurs sites américains. Les médecins ont diagnostiqué en 2008 chez Dugan Smith un ostéosarcome, un cancer relativement rare chez les enfants et les adolescents, qui atteint «seulement 400 enfants américains par an» selon le site. Dugan, joueur de base-ball en «little league», voulait continuer à faire du sport, et a donc choisi de subir une opération particulière. Trois options s'offraient à lui, continue The Post Game: soit utiliser l'os d'un donneur d'organes, avec les risques de rejet que cela comporte, soit utiliser un os métallique, avec un genou mécanique. Ou la troisième option, qu'il a choisi: une rotation-plastie, qui consiste à amputer la partie basse de sa jambe, la faire pivoter sur 180 degrés et la rattacher plus haut. «Cela permet aux muscles de sa cheville et aux ligaments de faire le travail du genou. Pour faire simple: sa cheville servirait de genou inversé», raconte le journal.(slate)
Quand les érections nocturnes posent un problème moral
Depuis quelques années, les cas de sexsomnie, ou le fait d'avoir des comportements sexuels pendant le sommeil, ont régulièrement suscité l'intérêt du public, mais restent encore peu étudiés. Jesse Bering, journaliste et directeur de l'Institut de la cognition et de la culture à Belfast, rassemble dans un article du Scientific American publié le 20 mai 2011 quelques points de vue et études sur la question. Il énonce quelques faits physiques, par exemple que les hommes de 13 à 79 ans ont chaque nuit le pénis en érection (tumescence pénienne nocturne, ou TPN) pour une durée d'environ 90 minutes, soit 20% du temps de sommeil total. Ou encore que ces érections «surviennent toutes les 85 minutes à peu près, et durent, en moyenne, 25 minutes», sans que cela soit relié aux activités diurnes (PDF). Une étude de 2007 (PDF) menée par la psychologue Monica Andersen et ses collègues, disponible sur le site SleepSex (qui regorge d'anecdotes sur le sujet, mais aussi d'études scientifiques sérieuses) a tout de même permis de dégager quelques points communs aux personnes atteintes. Spécifiquement, les facteurs aggravants sont le manque de sommeil, le stress, la consommation d'alcool ou de drogue, la fatigue excessive, et trop d'activité physique dans la soirée.(Slate)
Source: Yahoo Actualités