Un président absent des grandes rencontres internationales
Paul Biya s'est fait remarquer depuis le mois de septembre par ses absences à plusieurs événements internationaux d'envergure.. Sa non-participation à l'Assemblée générale des Nations Unies, ainsi qu’à la réunion sur le développement durable à Hambourg, a renforcé les spéculations sur une éventuelle dégradation de sa santé. Bien que des membres de son entourage aient assuré que le président camerounais se porte bien et qu’il poursuit son séjour en Suisse, les doutes persistent.
La rumeur d’un malaise survenu à Pékin, lors du sommet Chine-Afrique, a particulièrement alimenté les discussions. Cet incident a été suivi d’une absence remarquée lors du Sommet de la Francophonie en France, début octobre. Pourtant, malgré cette série d’annulations et de rendez-vous manqués, les autorités camerounaises insistent sur la bonne santé du président. Une déclaration officielle a même été émise pour indiquer que Paul Biya se trouvait toujours en Suisse pour des vacances prolongées, ajoutant qu’il rentrera « dans les prochains jours ».
Le 8 octobre dernier, plusieurs médias camerounais ont annoncé que Paul Biya devait rentrer à Yaoundé. Des membres de son parti, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), avaient même été mobilisés pour l’accueillir à l’aéroport. Cependant, quelques heures avant l’arrivée supposée, le dispositif a été levé discrètement, sans explication officielle. Ce faux retour a provoqué une nouvelle vague de questionnements et d’inquiétudes concernant l’état de santé du président.
Selon certaines sources, Paul Biya serait encore en Suisse, où il aurait tenu des réunions avec plusieurs ministres camerounais concernant la préparation du budget national. La tenue de cette réunion en dehors du pays a été perçue comme un signe de la gravité de la situation, alors que les observateurs s’interrogent sur les répercussions de cette absence prolongée sur la stabilité politique et économique du Cameroun.
La rumeur d’un malaise survenu à Pékin, lors du sommet Chine-Afrique, a particulièrement alimenté les discussions. Cet incident a été suivi d’une absence remarquée lors du Sommet de la Francophonie en France, début octobre. Pourtant, malgré cette série d’annulations et de rendez-vous manqués, les autorités camerounaises insistent sur la bonne santé du président. Une déclaration officielle a même été émise pour indiquer que Paul Biya se trouvait toujours en Suisse pour des vacances prolongées, ajoutant qu’il rentrera « dans les prochains jours ».
Le 8 octobre dernier, plusieurs médias camerounais ont annoncé que Paul Biya devait rentrer à Yaoundé. Des membres de son parti, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), avaient même été mobilisés pour l’accueillir à l’aéroport. Cependant, quelques heures avant l’arrivée supposée, le dispositif a été levé discrètement, sans explication officielle. Ce faux retour a provoqué une nouvelle vague de questionnements et d’inquiétudes concernant l’état de santé du président.
Selon certaines sources, Paul Biya serait encore en Suisse, où il aurait tenu des réunions avec plusieurs ministres camerounais concernant la préparation du budget national. La tenue de cette réunion en dehors du pays a été perçue comme un signe de la gravité de la situation, alors que les observateurs s’interrogent sur les répercussions de cette absence prolongée sur la stabilité politique et économique du Cameroun.
L’interdiction de débattre sur la santé du président
Face à l’intensification des rumeurs, les autorités camerounaises ont pris la décision d’interdire toute discussion publique sur l’état de santé du chef de l’État. Cette mesure, annoncée par le ministère de l’Administration territoriale, vise à mettre un terme aux spéculations. Cependant, elle a eu l’effet inverse. Au lieu de calmer les débats, cette interdiction a suscité encore plus de soupçons au sein de la population et des observateurs internationaux.
Dans un contexte où l’élection présidentielle prévue en 2025 approche, la question de la succession de Paul Biya devient de plus en plus pressante. L’interdiction de discuter de sa santé a également relancé les discussions sur l’absence de préparation à une éventuelle transition politique. Beaucoup se demandent si le gouvernement est prêt à faire face à l’après-Biya.
La succession de Paul Biya reste un sujet hautement sensible et complexe. En vertu de la Constitution camerounaise, c’est le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, qui devrait assurer l’intérim en cas de vacance du pouvoir. Cependant, à bientôt 90 ans, lui-même régulièrement hospitalisé, cette option semble fragile. Cette incertitude ajoute à l’atmosphère de tension politique qui règne au Cameroun, un pays qui n’a jamais connu de véritable alternance politique.
Depuis des années, Paul Biya a réussi à écarter toute figure politique susceptible de revendiquer le poste de président. Plusieurs noms de successeurs potentiels circulent, mais aucun d’entre eux ne semble se dégager clairement. Ce manque de préparation officielle à la succession et l'absence de dauphin déclaré laissent le pays dans une position délicate. Selon certains analystes, la stratégie de Biya de maintenir un culte autour de sa personne a rendu toute transition démocratique difficilement envisageable.
Dans un contexte où l’élection présidentielle prévue en 2025 approche, la question de la succession de Paul Biya devient de plus en plus pressante. L’interdiction de discuter de sa santé a également relancé les discussions sur l’absence de préparation à une éventuelle transition politique. Beaucoup se demandent si le gouvernement est prêt à faire face à l’après-Biya.
La succession de Paul Biya reste un sujet hautement sensible et complexe. En vertu de la Constitution camerounaise, c’est le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, qui devrait assurer l’intérim en cas de vacance du pouvoir. Cependant, à bientôt 90 ans, lui-même régulièrement hospitalisé, cette option semble fragile. Cette incertitude ajoute à l’atmosphère de tension politique qui règne au Cameroun, un pays qui n’a jamais connu de véritable alternance politique.
Depuis des années, Paul Biya a réussi à écarter toute figure politique susceptible de revendiquer le poste de président. Plusieurs noms de successeurs potentiels circulent, mais aucun d’entre eux ne semble se dégager clairement. Ce manque de préparation officielle à la succession et l'absence de dauphin déclaré laissent le pays dans une position délicate. Selon certains analystes, la stratégie de Biya de maintenir un culte autour de sa personne a rendu toute transition démocratique difficilement envisageable.