Coca Cola n'abandonne pas le bisphénol A
Lors de son meeting annuel à Atlanta, Coca-Cola a décidé de ne pas suivre l'avis de 26% de ses actionnaires, qui réclament l'abandon du bisphénol A dans la fabrication des canettes. Une substance qui préoccupe de plus en plus les consommateurs et qui a récemment été interdite en Europe dans la fabrication des biberons. Lire la suite l'article
Chez Coca-Cola un actionnaire sur quatre ne souhaite plus que les canettes du célèbre soda contiennent du bisphénol A. Et pour cause, si les études épidémiologiques disponibles ne sont pas suffisantes à ce jour pour permettre de confirmer ou d'infirmer des effets à long terme sur la santé de l'Homme, le principe de précaution est jugé très important. De plus, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) se disait préoccupé le mois dernier par l'impact possible sur la reproduction du bisphénol A (BPA), récemment interdit dans la fabrication des biberons en Europe, aux Etats-Unis et au Canada.
Ce qui rend ces premières observations préoccupantes, c'est le fait que le bisphénol A soit utilisé comme revêtement interne des boîtes de conserve, dans des bouteilles en plastique ou encore dans des canettes comme chez Coca-Cola. Des produits utilisés par des millions de personnes au quotidien. Le danger serait que la substance se retrouve dans les aliments et boissons contenus dans ces récipients.
Pourtant, Muhtar Kent, PDG de Coca-Cola depuis 2008, refuse de faire prévaloir le principe de précaution. Il a répondu à ses actionnaires que la science ne permettait pas encore de justifier une telle décision et qu'il était donc prématuré d'arrêter d'utiliser le BPA, rapporte le Vancouver Sun. Le responsable ajoute : "Si la compagnie avait le moindre doute au sujet de la sécurité de ses emballages, elle arrêterait de s'en servir". Pourtant, des associations ainsi qu'un nombre grandissant de consommateurs ne cessent d'élever le ton pour que cette substance soit bannie de notre quotidien.
Pour les enfants: de la boxe tout en douceur
Coup droit, crochet et encore feinte... Fasciné par les grands champions, votre enfant veut s'initier à la boxe ? Qu'il choisisse l'anglaise ou la française, les coups ne sont jamais réellement portés lorsque ces disciplines sont pratiquées par les plus petits. Alors dès 8 ou 10 ans, pourquoi l'en priver ?
D'autant que cette discipline comme n'importe quelle activité physique, présente de nombreux intérêts pour le développement et la santé de votre enfant. Pour commencer, il sera d'autant moins sédentaire qu'il pratiquera un sport qui lui plait. Ensuite, la boxe lui permettra de se défouler. Et pour les enfants, c'est essentiel.
En effet, « la boxe permet de canaliser l'éventuelle violence des enfants. Et pour les plus timides, elle est une excellente façon de s'exprimer », souligne le Dr Bruno Sesbouë, médecin du sport au CHU de Caen.
La boxe, un sport violent ? Certes, c'est une discipline de combat et elle peut l'être dans les conditions de compétition entre adultes. Mais pas pour les enfants. En effet, « la boxe est pratiquée dans de très bonnes conditions dans les clubs. Tous les enfants portent un casque et aucun coup ne doit être porté ». En d'autres termes, il s'agit d'une sorte de « faux combat », sous forme de jeux de touche, d'esquives et de déplacements. Les petits ne font que mimer les coups, et touchent l'autre sans appuyer.
« Aucune contre-indication spécifique n'est à souligner en boxe. Toutefois, il s'agit d'un sport avec une demande énergétique importante. Et un examen médical préalable à la pratique s'impose pour vérifier notamment les fonctions cardiaques », insiste Bruno Sesbouë. En outre, « il est déconseillé de pratiquer une discipline de combat si l'on a perdu l'usage d'un organe pair, comme un il ou un rein », ajoute-t-il.
Asthme: le point sur les idées reçues
Première maladie chronique de l'enfance, l'asthme touche un enfant sur dix, et sa fréquence a doublé en quinze ans. Bien des idées reçues circulent sur cette maladie. Le point avec le Dr Etienne Bidat, pneumologue.
L'asthme est héréditaire
Oui. Il existe une prédisposition génétique à cette maladie, mais un enfant peut aussi être le premier malade de la famille. Le caractère héréditaire est principalement lié à un terrain allergique familial. On a ainsi observé qu'un enfant avait 30% de risque de devenir allergique si l'un de ses parents souffrait de rhume des foins, d'eczéma... et 70% si les deux parents étaient concernés par les mêmes symptômes. Si vous êtes dans ce cas, et que votre enfant manifeste souvent des signes d'essoufflement, de gène respiratoire ou tousse beaucoup, parlez-en à votre pédiatre.
On peut en guérir spontanément
Vrai et faux. L'asthme du nourrisson, lié à des facteurs viraux guérit dans 60 à 80% des cas. Le pronostic est d'autant plus favorable qu'il n'existe pas d'antécédents allergiques familiaux ou personnels. Chez les plus grands, les crises disparaissent avant l'adolescence dans environ 50 % des cas. Elles peuvent toutefois ressurgir à l'âge adulte chez certains patients, notamment parce qu'ils se mettent à fumer. Un suivi médical reste donc toujours indispensable.
Il n'est pas conseillé d'avoir un animal
Vrai et faux. Si l'enfant est allergique, adopter un animal est déconseillé, d'autant plus s'il s'agit d'un rongeur, particulièrement allergisant. En revanche, selon une récente étude américaine, la présence, dès la naissance, d'un chien ou d'un chat serait bénéfique pour les enfants qui n'ont pas encore développé d'allergies puisqu'elle augmenterait leur tolérance aux allergènes. Encore faut-il que les parents, notamment la mère, ne soient pas eux-mêmes asthmatiques.
Il faut faire attention à l'environnement
Oui. L'asthme étant très souvent lié à des réactions allergiques, il faut éliminer les facteurs déclenchants comme les acariens, pollens, poils d'animaux, moisissures, mais aussi certains allergènes alimentaires (arachide, oeuf...), si l'enfant y est sensible. Des précautions sont indispensables lors des pics de pollution, et s'interdire de fumer en présence d'un enfant asthmatique est impératif. La fumée de cigarette est l'un des pires facteurs déclenchants de la crise. De plus, pendant la grossesse et après la naissance, le tabagisme passif augmente les risques de développer la maladie chez le nourrisson.
L'asthme ralentit la croissance
Pas du tout. C'est l'asthme, non ou mal traité, qui influe sur la croissance. Les traitements actuels, aux doses recommandées, n'ont aucun effet sur le développement normal de l'enfant. Et si d'éventuels retards ont pu être observés autrefois avec les corticoïdes utilisés à fortes doses et sur de longues périodes, ils n'étaient que de l'ordre du centimètre, guère plus.
Il est moins sévère chez l'enfant
Non. Dans la plupart des cas, l'asthme infantile a une forme intermittente. Il ne se manifeste qu'occasionnellement, et dans des conditions bien précises (contact avec des pollens, un animal, inhalation de substances polluantes, stress...). Mais il existe également des formes d'asthme persistant, plus ou moins sévères, chez les tout-petits. Dans ce cas, il est présent tout au long de l'année et les causes en sont multiples. Le diagnostic ne peut être établi qu'après un bilan complet et une mesure précise du souffle.
Le traitement est plus léger chez l'enfant
En fait, il ne dépend pas de l'âge mais de la sévérité de la maladie. Les traitements de fond sont ainsi réservés à l'asthme persistant. Comme chez l'adulte, ils reposent sur l'association d'anti-inflammatoires et de bronchodilatateurs, très bien tolérés. Avec un traitement adapté, et si l'enfant peut le prendre seul, sait comment réagir en cas de crises et comment les éviter, les manifestations de l'asthme peuvent être parfaitement contrôlées. Il existe aujourd'hui des Ecoles de l'asthme qui permettent aux patients d'apprendre à gérer leur maladie au quotidien et donc de mener une vie tout à fait normale.
Mieux vaut éviter de faire du sport
Non. La pratique d'une activité sportive, à l'exception de la plongée avec bouteille et de l'équitation, en cas d'allergie au cheval, est même recommandée car elle développe la capacité respiratoire et permet de mieux maîtriser la maladie. La prise préventive d'un médicament pour éviter une crise après l'effort est parfois nécessaire et certaines précautions sont indispensables: apprendre à respirer par le nez, s'échauffer progressivement... Mais une chose est sûre, si un petit asthmatique éprouve des difficultés à faire du sport, c'est que sa prise en charge n'est pas adaptée : il faut consulter son pneumologue !
Comment traiter mes cheveux secs ?
Vos cheveux sont secs et cassants ? Certains jours, vous avez même l'impression de toucher de la paille en y passant vos mains ? Voici quelques conseils pour transformer ces cheveux plats et électriques en une chevelure douce et soyeuse...
Les cheveux secs sont généralement associés à un cuir chevelu fin. Qu'est ce que cela signifie ? Tout simplement que vos follicules pileux sont atrophiés. Par conséquent, ils produisent moins de sébum. Résultat : le cheveu est moins bien lubrifié, et moins hydraté. « C'est souvent le cas des personnes âgées, mais également de celles qui ont la peau fine », souligne le Dr Isabelle Gallay, dermatologue à Dijon. Puissamment chargés en électricité statique, vos cheveux sont plus cassants. Et naturellement, ils ont une bien moins bonne tenue. Voilà pour la mauvaise nouvelle. La bonne, c'est que les solutions ne manquent pas.
Lavez vos cheveux avec parcimonie, et hydratez-les
L'étape et le choix du shampooing sont essentiels. Mais si vos cheveux sont secs voire très secs, « ne les lavez pas trop souvent », conseille Isabelle Gallay. « Idéalement, une fois par semaine avec si possible un shampooing hydratant, à base d'urée ». Evitez également de frotter votre cuir chevelu trop vigoureusement. Il est déjà fragile, et vous ne feriez qu'aggraver les choses. Prenez une noix de shampooing dans votre paume, étalez-là sur votre tête, puis massez doucement votre crâne et vos cheveux.
Après avoir abondamment rincé toute trace de shampooing, posez donc un baume pour hydrater vos cheveux en profondeur. Pour les nourrir encore plus durablement, appliquez régulièrement à raison d'une à deux fois par mois- un masque pour cheveux très secs. Choisissez-le à base d'huile d'argan par exemple. Ainsi gainée, votre chevelure sera plus souple et plus soyeuse, avec de beaux reflets.
Citron: agrume détox du printemps
Contrairement aux promesses abusives dune certaine "cure détox" dont on parle beaucoup, le citron ne fait pas maigrir. Mais ses vertus anti-infectieuses et circulatoires, elles, sont bien réelles.
Aujourdhui, il est associé aux stars les plus en vue dHollywood, qui lont mis à la mode pour maigrir. Mais cet agrume né en Himalaya mérite dêtre mieux connu, ainsi que ses nombreuses variétés: limette, combava, calamondin, kumquat ou cédrat. Car, sil lui manque la propriété pour laquelle il est tant vanté, celle de faire perdre du poids, il regorge de vertus médicinales intéressantes.Notre expert Franck Dubus, docteur en pharmacie, formateur en plantes médicinales et fondateur de Drhumana
Le citron améliore la circulation, notamment celles des petits vaisseaux. Ses composés flavonoïdes renforcent leurs parois et diminuent leur perméabilité. Et son essence renferme des coumarines, qui fluidifient le sang et facilitent donc son écoulement. En cas de crise aiguë: prendre 1 ou 2 gouttes dhuile essentielle mélangées à du miel ou à de lhuile alimentaire, 2 ou 3 fois par jour pendant une semaine; en prévention: 2 gouttes par jour pendant 2 à 3 semaines.
Si votre foie est lent et surchargé par les excès de lhiver ou une alimentation trop riche en graisses ou en alcool, rien de tel quune cure de jus de citron. "En stimulant la production de la bile, le citron aide le foie, explique Franck Dubus. Il facilite la décomposition des graisses et leur évacuation. La digestion est ainsi plus efficace."
Source: Yahoo News
Lors de son meeting annuel à Atlanta, Coca-Cola a décidé de ne pas suivre l'avis de 26% de ses actionnaires, qui réclament l'abandon du bisphénol A dans la fabrication des canettes. Une substance qui préoccupe de plus en plus les consommateurs et qui a récemment été interdite en Europe dans la fabrication des biberons. Lire la suite l'article
Chez Coca-Cola un actionnaire sur quatre ne souhaite plus que les canettes du célèbre soda contiennent du bisphénol A. Et pour cause, si les études épidémiologiques disponibles ne sont pas suffisantes à ce jour pour permettre de confirmer ou d'infirmer des effets à long terme sur la santé de l'Homme, le principe de précaution est jugé très important. De plus, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) se disait préoccupé le mois dernier par l'impact possible sur la reproduction du bisphénol A (BPA), récemment interdit dans la fabrication des biberons en Europe, aux Etats-Unis et au Canada.
Ce qui rend ces premières observations préoccupantes, c'est le fait que le bisphénol A soit utilisé comme revêtement interne des boîtes de conserve, dans des bouteilles en plastique ou encore dans des canettes comme chez Coca-Cola. Des produits utilisés par des millions de personnes au quotidien. Le danger serait que la substance se retrouve dans les aliments et boissons contenus dans ces récipients.
Pourtant, Muhtar Kent, PDG de Coca-Cola depuis 2008, refuse de faire prévaloir le principe de précaution. Il a répondu à ses actionnaires que la science ne permettait pas encore de justifier une telle décision et qu'il était donc prématuré d'arrêter d'utiliser le BPA, rapporte le Vancouver Sun. Le responsable ajoute : "Si la compagnie avait le moindre doute au sujet de la sécurité de ses emballages, elle arrêterait de s'en servir". Pourtant, des associations ainsi qu'un nombre grandissant de consommateurs ne cessent d'élever le ton pour que cette substance soit bannie de notre quotidien.
Pour les enfants: de la boxe tout en douceur
Coup droit, crochet et encore feinte... Fasciné par les grands champions, votre enfant veut s'initier à la boxe ? Qu'il choisisse l'anglaise ou la française, les coups ne sont jamais réellement portés lorsque ces disciplines sont pratiquées par les plus petits. Alors dès 8 ou 10 ans, pourquoi l'en priver ?
D'autant que cette discipline comme n'importe quelle activité physique, présente de nombreux intérêts pour le développement et la santé de votre enfant. Pour commencer, il sera d'autant moins sédentaire qu'il pratiquera un sport qui lui plait. Ensuite, la boxe lui permettra de se défouler. Et pour les enfants, c'est essentiel.
En effet, « la boxe permet de canaliser l'éventuelle violence des enfants. Et pour les plus timides, elle est une excellente façon de s'exprimer », souligne le Dr Bruno Sesbouë, médecin du sport au CHU de Caen.
La boxe, un sport violent ? Certes, c'est une discipline de combat et elle peut l'être dans les conditions de compétition entre adultes. Mais pas pour les enfants. En effet, « la boxe est pratiquée dans de très bonnes conditions dans les clubs. Tous les enfants portent un casque et aucun coup ne doit être porté ». En d'autres termes, il s'agit d'une sorte de « faux combat », sous forme de jeux de touche, d'esquives et de déplacements. Les petits ne font que mimer les coups, et touchent l'autre sans appuyer.
« Aucune contre-indication spécifique n'est à souligner en boxe. Toutefois, il s'agit d'un sport avec une demande énergétique importante. Et un examen médical préalable à la pratique s'impose pour vérifier notamment les fonctions cardiaques », insiste Bruno Sesbouë. En outre, « il est déconseillé de pratiquer une discipline de combat si l'on a perdu l'usage d'un organe pair, comme un il ou un rein », ajoute-t-il.
Asthme: le point sur les idées reçues
Première maladie chronique de l'enfance, l'asthme touche un enfant sur dix, et sa fréquence a doublé en quinze ans. Bien des idées reçues circulent sur cette maladie. Le point avec le Dr Etienne Bidat, pneumologue.
L'asthme est héréditaire
Oui. Il existe une prédisposition génétique à cette maladie, mais un enfant peut aussi être le premier malade de la famille. Le caractère héréditaire est principalement lié à un terrain allergique familial. On a ainsi observé qu'un enfant avait 30% de risque de devenir allergique si l'un de ses parents souffrait de rhume des foins, d'eczéma... et 70% si les deux parents étaient concernés par les mêmes symptômes. Si vous êtes dans ce cas, et que votre enfant manifeste souvent des signes d'essoufflement, de gène respiratoire ou tousse beaucoup, parlez-en à votre pédiatre.
On peut en guérir spontanément
Vrai et faux. L'asthme du nourrisson, lié à des facteurs viraux guérit dans 60 à 80% des cas. Le pronostic est d'autant plus favorable qu'il n'existe pas d'antécédents allergiques familiaux ou personnels. Chez les plus grands, les crises disparaissent avant l'adolescence dans environ 50 % des cas. Elles peuvent toutefois ressurgir à l'âge adulte chez certains patients, notamment parce qu'ils se mettent à fumer. Un suivi médical reste donc toujours indispensable.
Il n'est pas conseillé d'avoir un animal
Vrai et faux. Si l'enfant est allergique, adopter un animal est déconseillé, d'autant plus s'il s'agit d'un rongeur, particulièrement allergisant. En revanche, selon une récente étude américaine, la présence, dès la naissance, d'un chien ou d'un chat serait bénéfique pour les enfants qui n'ont pas encore développé d'allergies puisqu'elle augmenterait leur tolérance aux allergènes. Encore faut-il que les parents, notamment la mère, ne soient pas eux-mêmes asthmatiques.
Il faut faire attention à l'environnement
Oui. L'asthme étant très souvent lié à des réactions allergiques, il faut éliminer les facteurs déclenchants comme les acariens, pollens, poils d'animaux, moisissures, mais aussi certains allergènes alimentaires (arachide, oeuf...), si l'enfant y est sensible. Des précautions sont indispensables lors des pics de pollution, et s'interdire de fumer en présence d'un enfant asthmatique est impératif. La fumée de cigarette est l'un des pires facteurs déclenchants de la crise. De plus, pendant la grossesse et après la naissance, le tabagisme passif augmente les risques de développer la maladie chez le nourrisson.
L'asthme ralentit la croissance
Pas du tout. C'est l'asthme, non ou mal traité, qui influe sur la croissance. Les traitements actuels, aux doses recommandées, n'ont aucun effet sur le développement normal de l'enfant. Et si d'éventuels retards ont pu être observés autrefois avec les corticoïdes utilisés à fortes doses et sur de longues périodes, ils n'étaient que de l'ordre du centimètre, guère plus.
Il est moins sévère chez l'enfant
Non. Dans la plupart des cas, l'asthme infantile a une forme intermittente. Il ne se manifeste qu'occasionnellement, et dans des conditions bien précises (contact avec des pollens, un animal, inhalation de substances polluantes, stress...). Mais il existe également des formes d'asthme persistant, plus ou moins sévères, chez les tout-petits. Dans ce cas, il est présent tout au long de l'année et les causes en sont multiples. Le diagnostic ne peut être établi qu'après un bilan complet et une mesure précise du souffle.
Le traitement est plus léger chez l'enfant
En fait, il ne dépend pas de l'âge mais de la sévérité de la maladie. Les traitements de fond sont ainsi réservés à l'asthme persistant. Comme chez l'adulte, ils reposent sur l'association d'anti-inflammatoires et de bronchodilatateurs, très bien tolérés. Avec un traitement adapté, et si l'enfant peut le prendre seul, sait comment réagir en cas de crises et comment les éviter, les manifestations de l'asthme peuvent être parfaitement contrôlées. Il existe aujourd'hui des Ecoles de l'asthme qui permettent aux patients d'apprendre à gérer leur maladie au quotidien et donc de mener une vie tout à fait normale.
Mieux vaut éviter de faire du sport
Non. La pratique d'une activité sportive, à l'exception de la plongée avec bouteille et de l'équitation, en cas d'allergie au cheval, est même recommandée car elle développe la capacité respiratoire et permet de mieux maîtriser la maladie. La prise préventive d'un médicament pour éviter une crise après l'effort est parfois nécessaire et certaines précautions sont indispensables: apprendre à respirer par le nez, s'échauffer progressivement... Mais une chose est sûre, si un petit asthmatique éprouve des difficultés à faire du sport, c'est que sa prise en charge n'est pas adaptée : il faut consulter son pneumologue !
Comment traiter mes cheveux secs ?
Vos cheveux sont secs et cassants ? Certains jours, vous avez même l'impression de toucher de la paille en y passant vos mains ? Voici quelques conseils pour transformer ces cheveux plats et électriques en une chevelure douce et soyeuse...
Les cheveux secs sont généralement associés à un cuir chevelu fin. Qu'est ce que cela signifie ? Tout simplement que vos follicules pileux sont atrophiés. Par conséquent, ils produisent moins de sébum. Résultat : le cheveu est moins bien lubrifié, et moins hydraté. « C'est souvent le cas des personnes âgées, mais également de celles qui ont la peau fine », souligne le Dr Isabelle Gallay, dermatologue à Dijon. Puissamment chargés en électricité statique, vos cheveux sont plus cassants. Et naturellement, ils ont une bien moins bonne tenue. Voilà pour la mauvaise nouvelle. La bonne, c'est que les solutions ne manquent pas.
Lavez vos cheveux avec parcimonie, et hydratez-les
L'étape et le choix du shampooing sont essentiels. Mais si vos cheveux sont secs voire très secs, « ne les lavez pas trop souvent », conseille Isabelle Gallay. « Idéalement, une fois par semaine avec si possible un shampooing hydratant, à base d'urée ». Evitez également de frotter votre cuir chevelu trop vigoureusement. Il est déjà fragile, et vous ne feriez qu'aggraver les choses. Prenez une noix de shampooing dans votre paume, étalez-là sur votre tête, puis massez doucement votre crâne et vos cheveux.
Après avoir abondamment rincé toute trace de shampooing, posez donc un baume pour hydrater vos cheveux en profondeur. Pour les nourrir encore plus durablement, appliquez régulièrement à raison d'une à deux fois par mois- un masque pour cheveux très secs. Choisissez-le à base d'huile d'argan par exemple. Ainsi gainée, votre chevelure sera plus souple et plus soyeuse, avec de beaux reflets.
Citron: agrume détox du printemps
Contrairement aux promesses abusives dune certaine "cure détox" dont on parle beaucoup, le citron ne fait pas maigrir. Mais ses vertus anti-infectieuses et circulatoires, elles, sont bien réelles.
Aujourdhui, il est associé aux stars les plus en vue dHollywood, qui lont mis à la mode pour maigrir. Mais cet agrume né en Himalaya mérite dêtre mieux connu, ainsi que ses nombreuses variétés: limette, combava, calamondin, kumquat ou cédrat. Car, sil lui manque la propriété pour laquelle il est tant vanté, celle de faire perdre du poids, il regorge de vertus médicinales intéressantes.Notre expert Franck Dubus, docteur en pharmacie, formateur en plantes médicinales et fondateur de Drhumana
Le citron améliore la circulation, notamment celles des petits vaisseaux. Ses composés flavonoïdes renforcent leurs parois et diminuent leur perméabilité. Et son essence renferme des coumarines, qui fluidifient le sang et facilitent donc son écoulement. En cas de crise aiguë: prendre 1 ou 2 gouttes dhuile essentielle mélangées à du miel ou à de lhuile alimentaire, 2 ou 3 fois par jour pendant une semaine; en prévention: 2 gouttes par jour pendant 2 à 3 semaines.
Si votre foie est lent et surchargé par les excès de lhiver ou une alimentation trop riche en graisses ou en alcool, rien de tel quune cure de jus de citron. "En stimulant la production de la bile, le citron aide le foie, explique Franck Dubus. Il facilite la décomposition des graisses et leur évacuation. La digestion est ainsi plus efficace."
Source: Yahoo News