France
04/02/2011 11:05

Salon-de-Provence: deux blessés par balles lors d'un règlement de comptes et news France

Salon-de-Provence: deux blessés par balles lors d'un règlement de comptes - Nathalie Kosciusko-Morizet veut retarder les forages de schistes - Un siècle de belle carrosserie exposé au Grand Palais à Paris - Blois: une mère infanticide condamnée à cinq ans de prison avec sursis - L'extension de déchéance de nationalité rejetée au Sénat - Le président de la communauté urbaine de Marseille ressort libre - Magistrats et policiers nantais solidaires face à Sarkozy - Mort de Maria Schneider, héroïne de Dernier Tango à Paris


Salon-de-Provence: deux blessés par balles lors d'un règlement de comptes
Un jeune de 18 ans a été grièvement blessé par balles et un autre plus légèrement, jeudi soir à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), dans un règlement de comptes survenu peu après 22h30 dans la cité sensible des Canourgues, a-t-on appris vendredi de source policière. Le premier a été touché à l'abdomen et au tibia à la suite d'un différend entre bandes rivales. Il s'est réfugié dans la cage d'escalier de la cité, située avenue du maréchal Juin, où il a été secouru. Il a ensuite été transporté à l'hôpital de Salon. Une deuxième victime, âgée de 23 ans, a été plus légèrement touchée à la jambe. Les deux blessés étaient déjà connus des services de police. La brigade criminelle de la police judiciaire a été chargée de l'enquête. La piste privilégiée est une dispute sur fond de "guerre de territoires" pour le contrôle du trafic de stupéfiants, précise-t-on de même source. (Reuters)

Nathalie Kosciusko-Morizet veut retarder les forages de schistes
La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, veut retarder les forages d'exploration de pétrole de schistes prévus en Ile-de-France, en raison de leur impact présumé sur l'environnement. La France posséderait de grandes réserves en gaz et huile de schiste mais les projets d'exploitation suscitent la controverse en raison des méthodes de forage, qui nécessitent d'importantes quantités d'eau et de détergents. Le gouvernement a accordé l'an passé trois permis d'exploration de gaz, notamment à Total et GDF Suez, et trois autres d'huile de schiste. Dans deux entretiens publiés vendredi dans Libération et La Tribune, la ministre de l'Ecologie dit son intention de retarder les forages d'exploration prévus dans le Bassin parisien. "Nous allons réunir les industriels et utiliser tous les moyens légaux pour faire en sorte que les forages ne commencent pas avant que le travail environnemental tel que je le conçois, c'est-à-dire allant au-delà des procédures existantes, ait été mené", dit Nathalie Kosciusko-Morizet. A ses yeux, "il y a eu une sous-évaluation des inquiétudes environnementales" au moment de l'attribution des autorisations d'exploration. "L'exploitation n'est cependant pas autorisée, rien ne nous y oblige, et si on ne veut pas l'autoriser, on ne le fera pas", ajoute la ministre, pour qui "il n'est pas question d'exploiter les gaz de schiste comme aux Etats-Unis". Une position approuvée par le député Vert Yves Cochet. "Elle a raison", a-t-il déclaré sur Canal +. "Ce sont des techniques qui sont très impactantes pour l'environnement, on l'a vu aux Etats-Unis et au Canada, il ne faut pas le faire en France. (Reuters)

Un siècle de belle carrosserie exposé au Grand Palais à Paris
Bugatti, Jaguar, Aston Martin, Porsche, Rolls Royce, une centaine d'automobiles de rêve sont réunies cette fin de semaine sous la verrière du Grand Palais à Paris pour une exposition retraçant un siècle d'amour au volant. Une rétrospective en forme d'anniversaire dans un lieu qui accueillit, de 1901 aux années 1960, des salons automobiles internationaux. La présentation au public, à partir de vendredi, s'achèvera samedi soir par une vente aux enchères de plus de 400 lots, dont une centaine de voitures de collection. De la très belle carrosserie, comme il ne semble plus en exister que dans les films en noir et blanc et les photographies couleur sépia. Une Bugatti type 51 estimée entre 600.000 et 800.000 euros devrait être l'une des plus convoitées."C'est une automobile exceptionnelle, une marque mythique, elle devrait partir aux alentours d'un million d'euros", a dit à Reuters Philip Kantor, l'un des responsables de Bonhams, organisateur de la vente. Une Rolls Royce Phantom, verte comme le logo du magasin londonien Harrod's qu'elle représenta, côtoie une autre qui transporta jadis les clients du palace parisien George V et une Aston Martin ayant appartenu à feu le roi Baudouin de Belgique. Tout droit sortie d'un circuit de légende, une Porsche 906 de compétition voisine avec une Cadillac décapotable rouge à ailerons typique de l'Amérique des années 1950 ayant appartenu à Alfred Heineken, fondateur de la marque de bière éponyme. Une Ferrari bleue achetée neuve par le Beatle John Lennon a été retirée de la vente au dernier moment, son propriétaire britannique ayant finalement renoncé à s'en séparer. (Reuters)

Blois: une mère infanticide condamnée à cinq ans de prison avec sursis
La cour d'assises du Loir-et-Cher a condamné jeudi à cinq ans de prison avec sursis, assortis de trois ans de mise à l'épreuve avec obligation de soins, une mère de quatre enfants accusée d'avoir tué trois de ses nouveau-nés. Marinette Pezin, âgée de 44 ans, était accusée d'un triple infanticide. Elle avait noyé puis enterré dans le jardin familiale des jumelles et un garçon. Ce verdict est conforme aux réquisition de l'avocate générale. Dans l'après-midi, Bénédicte Laude avait requis cinq ans de prison avec sursis après avoir rappelé que ces homicides pouvaient être condamnables à une peine de réclusion à perpétuité. Dans son réquisitoire, la magistrate avait demandé aux jurés de prendre en compte une situation familiale sordide, avec un époux violent avec sa femme et les enfants. Marinette Pezin est repartie libre du Palais de justice de Blois, comme elle y était arrivée mardi, accompagnée de ses quatre enfants. Durant l'enquête en 2006, elle avait reconnu avoir noyé dans la baignoire ses trois nouveau-nés parce que son mari ne voulait pas d'autres enfants. Son époux et ses enfants ne savaient pas qu'elle était enceinte. L'affaire avait éclatée le 23 janvier 2006, lorsqu'un retraité de Contres (Loir-et-Cher) était tombé, en bêchant son jardin, sur un sac contenant le corps d'un nouveau-né. Quelques semaines plus tard, la mère de l'enfant avait été identifiée par son ADN. Elle occupait la maison avec sa famille jusqu'à son divorce en 2003. Neuf mois plus tard, l'épouse du retraité avait à son tour déterré un autre sac contenant un cadavre de nouveau-né. (AP)

L'extension de déchéance de nationalité rejetée au Sénat
Le Sénat a rejeté jeudi, contre l'avis du gouvernement, l'extension de la déchéance de la nationalité française aux citoyens naturalisés depuis moins de dix ans et ayant causé la mort d'une personne dépositaire de l'autorité publique. La Chambre haute, qui examinait le projet de loi "immigration, intégration et nationalité" voté le 12 octobre par l'Assemblée nationale, a adopté par 182 voix contre 156 une série d'amendements supprimant l'article relatif à l'extension des motifs de déchéance de la nationalité. La gauche et le groupe de l'Union du centre (UC) ont rejeté à l'unanimité cette mesure reprenant une proposition faite par Nicolas Sarkozy dans un discours prononcé à Grenoble le 30 juillet, où le président avait établi un lien entre immigration et délinquance. "C'est une mesure d'affichage nauséabonde", a commenté Nicole Borvo Cohen-Seat, présidente du groupe PC et apparentés au Sénat. Dans un communiqué, le groupe UC dit s'alarmer "d'une telle disposition qui créerait des différences de traitement entre personnes ayant la même nationalité". Philippe Richert, ministre chargé des Collectivités territoriales, a défendu la mesure en son "âme et conscience". "Les cas de déchéance de nationalité ne concernent qu'un tout petit nombre, des gens en défiance par rapport à la communauté nationale", a-t-il fait valoir. "Ces personnes, qui ont commis un acte de grande gravité, doivent pouvoir être déchues de leur nationalité. Tuer un préfet, tuer un gendarme, un policier est aussi grave que ce qui justifie déjà la déchéance de nationalité", a-t-il ajouté. L'examen du projet de loi d'une centaine d'articles présenté par le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, se poursuivra la semaine prochaine au Sénat. Il fera l'objet d'une seconde lecture à l'Assemblée au printemps. (Reuters)

Le président de la communauté urbaine de Marseille ressort libre
Le président socialiste de la communauté urbaine de Marseille, interrogé depuis mercredi, a été relâché jeudi sans qu'aucune charge ne soit retenue à son encontre dans l'enquête sur des marchés publics présumés frauduleux, a-t-on appris de source judiciaire. Un ancien directeur de la communauté urbaine, un avocat en charge des dossiers de l'institution et un entrepreneur de la région, ont également été remis en liberté. "Je suis libre et serein", a dit Eugène Caselli. "Les questions qui m'ont été posées ont porté sur des faits réels ou supposés à l'intérieur de la communauté urbaine", a-t-il déclaré à la presse. "J'ai répondu en donnant ma vision des choses et en disant ce que j'ai fait." De source proche du dossier, le juge pourrait convoquer de nouveau les quatre personnes afin d'organiser une confrontation générale. Eugène Caselli a été entendu dans le cadre de l'information judiciaire contre X ouverte en avril 2009 par le parquet de Marseille pour "atteinte à la liberté d'accès et à l'égalité des candidats dans les marchés publics, trafic d'influence et détournement de fonds publics". Les enquêteurs se sont notamment intéressés aux liens qu'il entretenait avec l'homme d'affaires Alexandre Guérini, incarcéré depuis le 1er décembre dans le cadre de cette affaire. "Je ne suis le rempart de personne", a dit Eugène Caselli. Les enquêteurs soupçonnent le frère de Jean-Noël Guérini, l'homme fort du Parti socialiste local, d'avoir eu un "rôle central" dans la mise en place d'un système occulte de surfacturation et de trafic d'influence dans l'attribution de certains marchés publics dans la région. (Reuters)

Magistrats et policiers nantais solidaires face à Sarkozy
Des magistrats de Nantes ont décidé jeudi de suspendre pour une semaine leurs audiences pénales et civiles pour dire leur colère contre les "sanctions" promises par Nicolas Sarkozy après l'affaire Laëtitia. Dans le fil de cette initiative rarissime, la quasi totalité des syndicats de magistrats et la CGT pénitentiaire ont appelé tous les professionnels à se joindre "aux initiatives qui seront organisées" en France. Selon l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), qui a appelé à des assemblées générales dans les juridictions, les magistrats de Bayonne et de Créteil se sont déjà mis en grève, comme à Nantes. Le président français a promis des sanctions pour ce qu'il considère comme des dysfonctionnements dans le suivi judiciaire et policier de Tony Meilhon, soupçonné du meurtre de Laëtitia Perrais dans la région nantaise. Peu après le discours de Nicolas Sarkozy à Orléans, les magistrats du Tribunal de grande instance (TGI) de Nantes ont annoncé "une semaine sans audience". Seules les audiences urgentes sont maintenues. "Nous n'accepterons pas que des agents soient sanctionnés, alors qu'ils sont les premiers à devoir subir les conséquences d'une inflation législative conjuguée à une indigence budgétaire", déclarent une quinzaine de syndicats pénitentiaires et de magistrats dans un texte commun. "Le chef de l'Etat recherche des boucs émissaires mais ces dysfonctionnements sont en lien avec le manque de personnels pénitentiaires et de juges d'application des peines", a dit Jacky Coulon, secrétaire à Nantes de l'USM. Faute d'effectifs, et avec l'accord écrit de leur hiérarchie, les agents du Service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip) de Loire-Atlantique avaient abandonné en 2010 le suivi socio-judiciaire de plus de 800 détenus condamnés pour des délits mineurs. (Reuters)

Mort de Maria Schneider, héroïne de Dernier Tango à Paris
L'actrice française Maria Schneider, héroïne de "Dernier Tango à Paris" aux côtés de Marlon Brando, est décédée jeudi à Paris à l'âge de 58 ans. Elle restera célèbre pour l'un des rôles les plus sulfureux de l'histoire du cinéma, dans le film à scandale de Bernardo Bertolucci, aux côtés de Marlon Brando. Elle avait alors 19 ans. Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a rendu hommage à "une icône du cinéma". "Trente-huit ans après le film qui la révéla (...) c'était toujours la partenaire à la fois séduisante, innocente et sévère de Marlon Brando", écrit-il dans un communiqué. Maria Schneider avait également joué dans "Profession: Reporter", de Michelangelo Antonioni, "La Baby-sitter" de René Clément et "Merry Go-Round" de Jacques Rivette. Fille de l'acteur Daniel Gélin et du mannequin d'origine roumaine Marie-Christine Schneider, elle avait fait ses débuts au théâtre alors qu'elle n'avait que 15 ans. Après "Dernier Tango à Paris" et quelques autres succès, les rôles s'étaient fait plus rares pour Maria Schneider, de nombreux producteurs étant apparemment effrayés par sa réputation et elle-même refusant de tourner à nouveau nue. "Je refusais les rôles directement hérités du Dernier tango, commençant à monter contre moi toute une frange de producteurs qui ne voient dans les actrices que de la chair fraîche et consommable, et je continuais à fonctionner sur des rencontres", expliquait-elle en 2001, dans Libération. Interrogée sur une scène devenue culte de "Dernier Tango à Paris", Maria Schneider expliquait avoir revu le film et l'avoir trouvé daté et d'une provocation malhabile. (Reuters)

Source : Yahoo Actualités


Lu 2479 fois



Dans la même rubrique :