France
12/08/2010 10:52

«Salles d'injections»: la faute de Matignon

L'affaire couvait depuis des mois. François Fillon y a mis un terme en annonçant, mercredi 11 août, que le gouvernement n'autoriserait pas la création de salles où des toxicomanes pourraient consommer des drogues injectables en présence de soignants.



«Salles dinjections»: la faute de Matignon
L'affaire couvait depuis des mois. François Fillon y a mis un terme en annonçant, mercredi 11 août, que le gouvernement n'autoriserait pas la création de salles où des toxicomanes pourraient consommer des drogues injectables en présence de soignants. Les adversaires de tels dispositifs parlent ici de «salles de schoot», d'autres de «salles de consommation encadrée pour usagers de drogue» et les professionnels de «centres d'injection supervisés». «La priorité de Matignon est de réduire la consommation de drogue, non de l'accompagner, voire de l'organiser», indique-t-on auprès de François Fillon. De ce fait, les salles de consommation de drogue ne sont «ni utiles, ni souhaitables». C'est là un choix clairement politique. Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, avait déjà exprimé sa totale opposition, de même que Xavier Bertrand, ancien ministre de la Santé et secrétaire général de l'UMP. Il y a quelques jours, treize députés du Collectif droite populaire signaient un appel «contre les salles de shoot» rejoints par plusieurs élus parisiens de l'UMP. Mais ce choix politique constitue aussi un très sérieux camouflet publiquement infligé à Roselyne Bachelot, actuelle ministre de la Santé, qui avait récemment cru pouvoir annoncer à plusieurs reprises la future mise en place expérimentale de tels centres. Elle l'avait notamment fait mi-juillet à Vienne lors de la Conférence internationale sur le sida, et ce au nom d'un «enjeu sanitaire crucial». Elle l'avait fait à nouveau le 11 août à Bayonne en indiquant les pré-requis indispensables à cette expérimentation: «interdiction de tout acte de vente», «prise en charge globale» des personnes toxicomanes, «adhésion de tous les acteurs locaux». Quelques heures plus tard, François Fillon faisait savoir que sa ministre de la Santé parlait dans le vide.(slate)

Prix du lait: Bruno Le Maire veut un accord "dans les heures qui viennent"
Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a réclamé jeudi un accord sur les prix du lait pour l'ensemble de l'année 2010 "dans les heures qui viennent", lors d'un entretien sur RMC.  Le ministre a demandé qu'un accord soit "conclu très rapidement, c'est-à-dire dans les heures qui viennent sur le prix du lait" de l'année 2010. "Les producteurs ne peuvent plus attendre", a ajouté le ministre qui s'est dit prêt à examiner la questions de la compétitivité entre la France et l'Allemagne, où le prix du lait est moins cher. Les éleveurs sont reçus jeudi par les laiteries, les coopératives Laïta et Sodiaal (qui fabrique notamment les yaourts Yoplait), et les industriels comme Lactalis (Camembert Président), Bel (Vache qui rit) et Bongrain (Caprice des Dieux) pour tenter de relancer les négociations sur les prix du lait du troisième trimestre.(lepoint)

Policiers roués de coups: trois jeunes en comparution immédiate à Perpignan
Trois jeunes devaient être jugés ce jeudi en comparution immédiate à Perpignan pour leur implication dans des violences contre des policiers, roués de coups cette semaine après avoir été pris à partie par des dizaines d'habitants d'une cité sensible, a indiqué le parquet. Les trois jeunes, âgés d'une vingtaine d'années, devaient répondre d'outrage, rébellion et violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique, a indiqué le procureur adjoint de Perpignan, Bruno Albouy. De la prison ferme devrait être requise contre eux devant le tribunal correctionnel. Ils encourent jusqu'à cinq ans de prison. Les policiers ont été molestés lors d'une intervention de routine qui a mal tourné lundi soir dans la cité Diaz, dans une ville qui retient l'attention du gouvernement et a reçu samedi la visite du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux. Les trois fonctionnaires de la brigade anticriminalité, dont une femme, venaient de procéder aux constatations après un cambriolage dans un local commun de la cité. Au moment de repartir, ils constataient que leur véhicule était bloqué par une voiture.(lepoint)

Source: Yahoo News

Victor Nouioua



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