Selon la direction de l'entreprise publique, le taux de grévistes, s'est élevé à 17,36% chez les conducteurs et à 1,87% pour l'ensemble des cheminots, selon un pointage réalisé en fin de matinée.
Le trafic a été "normal" sur les Grandes lignes et les Corail, et dans cinq régions pour les TER (Paca, Languedoc-Roussillon, Aquitaine, Bretagne et Limousin).
Dans le reste du réseau TER et sur les lignes de banlieue (Transilien) parisienne, 60 à 70% des liaisons en moyenne ont été assurées. La ligne du RER D a été moins touchée que prévu (50%) avec 7 trains en circulation au lieu de 4 prévus, tandis qu'environ 50% des trains circulaient sur la ligne B du RER, 60% sur la ligne C et 100% sur la ligne A.
A l'issue d'une semaine de négociations et de bras de fer sur la réforme du fret, seul le syndicat Sud-Rail avait maintenu son appel à la grève.
Sud a indiqué lundi attendre le résultat des assemblées générales pour décider en fin de journée de la suite à donner au mouvement.
Selon Sud, un décret publié jeudi dernier entérinant le principe du volontariat pour tester une nouvelle organisation du travail dans le fret, porte "un grand coup à l'unicité de l'entreprise et contre le statut des cheminots".
Les autres syndicats ont estimé au contraire que malgré la publication du décret comprenant des modifications de la réglementation du travail des cheminots du fret, la direction avait suffisamment reculé en acceptant de reporter l'application du texte dans les tableaux de service ("roulements") de la SNCF.
Dans le projet initial, des cheminots volontaires avaient accepté d'expérimenter de nouvelles règles en matière d'horaires et de repos notamment, en échange d'une rémunération majorée et de perspectives de mutations géographiques.
Mais suite à des négociations, notamment avec la Fgaac (2e syndicat de conducteurs) et la CFDT, les principales mesures ont été abandonnées ou largement atténuées, comme le temps de conduite de nuit ou l'encadrement horaire des jours de repos.
Le directeur de Fret SNCF, Luc Nadal, affirme que "le problème de la compétitivité du fret reste entier", alors qu'un déficit de 300 millions d'euros est attendu pour 2008, après les 240 millions en 2007.
Les concurrents de la SNCF en matière de transports de marchandises, dont les salariés ont un statut moins avantageux, possèdent environ 8% des parts de marché.
La CGT, 1er syndicat de l'entreprise, a choisi vendredi de suspendre son appel à la grève en prenant acte "des reculs de la direction" même "si le décret publié consacre une déréglementation du travail des cheminots du fret négociée avec la Fgaac et la CFDT".
"Les roulements volontaires ne sont pas mis en oeuvre, les mutations qui devaient avoir lieu sont stoppées, les charges de travail qui devaient être dans les roulements de volontaires sont réintégrées, les unités de production menacées de fermeture sont maintenues", s'est félicité Didier Le Reste, le secrétaire général de la CGT-cheminots.
"Déréglementer le travail n'est pas la solution pour assurer l'avenir des activités de l'entreprise et notamment celle du fret, il y a d'autres solutions", a assuré M. Le Reste.
Source: Yahoo News
Le trafic a été "normal" sur les Grandes lignes et les Corail, et dans cinq régions pour les TER (Paca, Languedoc-Roussillon, Aquitaine, Bretagne et Limousin).
Dans le reste du réseau TER et sur les lignes de banlieue (Transilien) parisienne, 60 à 70% des liaisons en moyenne ont été assurées. La ligne du RER D a été moins touchée que prévu (50%) avec 7 trains en circulation au lieu de 4 prévus, tandis qu'environ 50% des trains circulaient sur la ligne B du RER, 60% sur la ligne C et 100% sur la ligne A.
A l'issue d'une semaine de négociations et de bras de fer sur la réforme du fret, seul le syndicat Sud-Rail avait maintenu son appel à la grève.
Sud a indiqué lundi attendre le résultat des assemblées générales pour décider en fin de journée de la suite à donner au mouvement.
Selon Sud, un décret publié jeudi dernier entérinant le principe du volontariat pour tester une nouvelle organisation du travail dans le fret, porte "un grand coup à l'unicité de l'entreprise et contre le statut des cheminots".
Les autres syndicats ont estimé au contraire que malgré la publication du décret comprenant des modifications de la réglementation du travail des cheminots du fret, la direction avait suffisamment reculé en acceptant de reporter l'application du texte dans les tableaux de service ("roulements") de la SNCF.
Dans le projet initial, des cheminots volontaires avaient accepté d'expérimenter de nouvelles règles en matière d'horaires et de repos notamment, en échange d'une rémunération majorée et de perspectives de mutations géographiques.
Mais suite à des négociations, notamment avec la Fgaac (2e syndicat de conducteurs) et la CFDT, les principales mesures ont été abandonnées ou largement atténuées, comme le temps de conduite de nuit ou l'encadrement horaire des jours de repos.
Le directeur de Fret SNCF, Luc Nadal, affirme que "le problème de la compétitivité du fret reste entier", alors qu'un déficit de 300 millions d'euros est attendu pour 2008, après les 240 millions en 2007.
Les concurrents de la SNCF en matière de transports de marchandises, dont les salariés ont un statut moins avantageux, possèdent environ 8% des parts de marché.
La CGT, 1er syndicat de l'entreprise, a choisi vendredi de suspendre son appel à la grève en prenant acte "des reculs de la direction" même "si le décret publié consacre une déréglementation du travail des cheminots du fret négociée avec la Fgaac et la CFDT".
"Les roulements volontaires ne sont pas mis en oeuvre, les mutations qui devaient avoir lieu sont stoppées, les charges de travail qui devaient être dans les roulements de volontaires sont réintégrées, les unités de production menacées de fermeture sont maintenues", s'est félicité Didier Le Reste, le secrétaire général de la CGT-cheminots.
"Déréglementer le travail n'est pas la solution pour assurer l'avenir des activités de l'entreprise et notamment celle du fret, il y a d'autres solutions", a assuré M. Le Reste.
Source: Yahoo News