Cette annonce met fin à des mois de spéculations et propulse ce fidèle allié du chef du Kremlin en position idéale pour l'emporter.
"Je le connais très bien depuis plus de 17 ans et je soutiens entièrement et totalement cette proposition", a dit le président russe, dont les propos sont rapportés par Itar-Tass, lors d'une réunion avec des chefs de partis pro-Kremlin.
Medvedev, qui est également président du géant gazier Gazprom, était l'un des favoris à la succession du président russe, qui ne pourra pas briguer un troisième mandat consécutif au Kremlin le 2 mars prochain.
Le dirigeant russe, qui a clairement affiché son intention de continuer de peser sur la vie politique russe, entend veiller à ce que son successeur prolonge résolument son action.
"Le large soutien à la candidature de Medvedev signifie que nous avons une occasion de former une administration robuste pour la Fédération russe après l'élection de mars, une administration qui poursuivra les politiques qui ont apporté des résultats au cours des huit dernières années", a déclaré Poutine.
Russie unie confirmera le choix de Medvedev le 17 décembre, lors de son congrès, et Medvedev a reçu aussi lundi le soutien de Russie juste, un autre parti de la mouvance présidentielle qui avait annoncé qu'il ne présenterait pas de candidat.
Deux autres petites formations représentées à cette réunion, le Parti agrarien et Force civile, ont également promis de soutenir le premier vice-Premier ministre.
AILE LIBÉRALE
D'après les sondages, plus de la moitié des Russes sont prêts à voter pour le candidat qui aura la faveur de Poutine.
Medvedev est un allié très proche de Poutine. Originaire comme lui de Saint-Pétersbourg, où il est né en septembre 1965, il a gravi tous les échelons dans l'ombre du chef du Kremlin, de la mairie de Saint-Pétersbourg à la présidence.
Les observateurs jugent que Medvedev appartient à l'aile libérale de l'entourage de Poutine et le voient comme l'un des membres les plus favorables au monde des affaires.
Des analystes soulignent cependant que la présence de Medvedev à la présidence du conseil d'administration de Gazprom n'a pas empêché le monopole gazier d'adopter une position dure dans ses négociations avec les pays voisins ou les compagnies pétrolières multinationales.
Le deuxième successeur potentiel le plus cité était l'autre premier vice-Premier ministre, Sergueï Ivanov, ancien ministre de la Défense.
"Le choix en faveur de Medvedev montre que le président a choisi de signaler au monde que la Russie n'envisage pas de conduire une politique de confrontation", a estimé Evgueni Badovski, de l'Institut des systèmes sociaux. "Medvedev est d'une certaine manière un choix plus libéral, qui n'est pas associé avec la partie de l'élite enracinée dans les services de sécurité."
"Si Ivanov avait été choisi, on aurait pu parler d'un poids lourd certain de rester quatre ou huit années. Il y avait aussi des candidats purement techniques comme (le Premier ministre Victor) Zoubkov ou (Boris) Grizlov (ndlr, dirigeant de Russie unie). Medvedev est un peu entre les deux", a ajouté le chercheur.
"Je le connais très bien depuis plus de 17 ans et je soutiens entièrement et totalement cette proposition", a dit le président russe, dont les propos sont rapportés par Itar-Tass, lors d'une réunion avec des chefs de partis pro-Kremlin.
Medvedev, qui est également président du géant gazier Gazprom, était l'un des favoris à la succession du président russe, qui ne pourra pas briguer un troisième mandat consécutif au Kremlin le 2 mars prochain.
Le dirigeant russe, qui a clairement affiché son intention de continuer de peser sur la vie politique russe, entend veiller à ce que son successeur prolonge résolument son action.
"Le large soutien à la candidature de Medvedev signifie que nous avons une occasion de former une administration robuste pour la Fédération russe après l'élection de mars, une administration qui poursuivra les politiques qui ont apporté des résultats au cours des huit dernières années", a déclaré Poutine.
Russie unie confirmera le choix de Medvedev le 17 décembre, lors de son congrès, et Medvedev a reçu aussi lundi le soutien de Russie juste, un autre parti de la mouvance présidentielle qui avait annoncé qu'il ne présenterait pas de candidat.
Deux autres petites formations représentées à cette réunion, le Parti agrarien et Force civile, ont également promis de soutenir le premier vice-Premier ministre.
AILE LIBÉRALE
D'après les sondages, plus de la moitié des Russes sont prêts à voter pour le candidat qui aura la faveur de Poutine.
Medvedev est un allié très proche de Poutine. Originaire comme lui de Saint-Pétersbourg, où il est né en septembre 1965, il a gravi tous les échelons dans l'ombre du chef du Kremlin, de la mairie de Saint-Pétersbourg à la présidence.
Les observateurs jugent que Medvedev appartient à l'aile libérale de l'entourage de Poutine et le voient comme l'un des membres les plus favorables au monde des affaires.
Des analystes soulignent cependant que la présence de Medvedev à la présidence du conseil d'administration de Gazprom n'a pas empêché le monopole gazier d'adopter une position dure dans ses négociations avec les pays voisins ou les compagnies pétrolières multinationales.
Le deuxième successeur potentiel le plus cité était l'autre premier vice-Premier ministre, Sergueï Ivanov, ancien ministre de la Défense.
"Le choix en faveur de Medvedev montre que le président a choisi de signaler au monde que la Russie n'envisage pas de conduire une politique de confrontation", a estimé Evgueni Badovski, de l'Institut des systèmes sociaux. "Medvedev est d'une certaine manière un choix plus libéral, qui n'est pas associé avec la partie de l'élite enracinée dans les services de sécurité."
"Si Ivanov avait été choisi, on aurait pu parler d'un poids lourd certain de rester quatre ou huit années. Il y avait aussi des candidats purement techniques comme (le Premier ministre Victor) Zoubkov ou (Boris) Grizlov (ndlr, dirigeant de Russie unie). Medvedev est un peu entre les deux", a ajouté le chercheur.