Paris et Berlin proposent une vaste harmonisation économique
Dans une lettre adressée mercredi au président du Conseil européen Herman Van Rompuy, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel estiment que le renforcement de la monnaie unique doit aller "au-delà des mesures indispensables qui sont nécessaires de toute urgence" pour régler la crise de la dette.
"A côté de la monnaie unique, un pilier économique solide est indispensable, s'appuyant sur une gouvernance renforcée pour assurer la discipline budgétaire ainsi qu'une croissance plus forte et une compétitivité accrue, écrivent-ils.
Ils évoquent pour cela la nécessité d'un "contrat renouvelé" entre pays de l'euro reposant sur des règles et engagements nouveaux qui devront être inclus dans les traités européens. (Reuters)
Giscard préfère un accord entre pays de la zone euro à un traité
Valéry Giscard d'Estaing propose un accord "à la Schengen" pour les 17 pays de la zone euro à même de calmer les marchés d'ici début 2012, sans passer par un traité comme l'envisagent Paris et Berlin, une procédure trop longue à ses yeux. L'ancien président français de 1974 à 1981, qui fut un des précurseurs de l'Union monétaire, considère par ailleurs une sortie provisoire de la Grèce de la zone euro comme une "option à étudier" dans l'intérêt de ce pays étranglé par sa dette. (Reuters)
Sommet clé sur une nouvelle architecture de l'euro
De nombreux désaccords subsistent entre les dirigeants de l'Union européenne sur le détail de la future architecture de la zone euro, à la veille d'un sommet européen dont les résultats devront convaincre la BCE de faire plus pour soutenir les pays en difficulté et assurer la pérennité de la monnaie unique. Sur la forme, les jeux restent également ouverts entre une réforme des traités européens à 27 et en bonne et due forme et la signature d'un nouveau traité entre les seuls 17 pays qui partagent l'euro, jugé plus rapide à mettre en oeuvre. le Royaume-Uni a prévenu à plusieurs reprises ces derniers jours qu'il lierait une telle révision des traités à des concessions en matière de répartition de compétences entre Londres de Bruxelles, avec notamment la volonté d'obtenir un droit de veto sur la régulation des services financiers. (Reuters)
Source: Yahoo News
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Dans une lettre adressée mercredi au président du Conseil européen Herman Van Rompuy, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel estiment que le renforcement de la monnaie unique doit aller "au-delà des mesures indispensables qui sont nécessaires de toute urgence" pour régler la crise de la dette.
"A côté de la monnaie unique, un pilier économique solide est indispensable, s'appuyant sur une gouvernance renforcée pour assurer la discipline budgétaire ainsi qu'une croissance plus forte et une compétitivité accrue, écrivent-ils.
Ils évoquent pour cela la nécessité d'un "contrat renouvelé" entre pays de l'euro reposant sur des règles et engagements nouveaux qui devront être inclus dans les traités européens. (Reuters)
Giscard préfère un accord entre pays de la zone euro à un traité
Valéry Giscard d'Estaing propose un accord "à la Schengen" pour les 17 pays de la zone euro à même de calmer les marchés d'ici début 2012, sans passer par un traité comme l'envisagent Paris et Berlin, une procédure trop longue à ses yeux. L'ancien président français de 1974 à 1981, qui fut un des précurseurs de l'Union monétaire, considère par ailleurs une sortie provisoire de la Grèce de la zone euro comme une "option à étudier" dans l'intérêt de ce pays étranglé par sa dette. (Reuters)
Sommet clé sur une nouvelle architecture de l'euro
De nombreux désaccords subsistent entre les dirigeants de l'Union européenne sur le détail de la future architecture de la zone euro, à la veille d'un sommet européen dont les résultats devront convaincre la BCE de faire plus pour soutenir les pays en difficulté et assurer la pérennité de la monnaie unique. Sur la forme, les jeux restent également ouverts entre une réforme des traités européens à 27 et en bonne et due forme et la signature d'un nouveau traité entre les seuls 17 pays qui partagent l'euro, jugé plus rapide à mettre en oeuvre. le Royaume-Uni a prévenu à plusieurs reprises ces derniers jours qu'il lierait une telle révision des traités à des concessions en matière de répartition de compétences entre Londres de Bruxelles, avec notamment la volonté d'obtenir un droit de veto sur la régulation des services financiers. (Reuters)
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