Le Royaume-Uni est maintenant en passe de devenir le premier pays à introduire des lois pour permettre la création de bébés à trois personnes. Dans un vote libre à la Chambre des Communes, 382 députés se sont prononcés en faveur de cette technique qui empêche les maladies génétiques étant transmis de la mère à l'enfant. Au cours du débat, les ministres ont déclaré cette technique représentait "la lumière au bout d'un tunnel sombre" pour les familles concernées. La Chambre des Lords devra voter à son tour. Si elle approuve également cette technique, un premier de ces bébés pourrait naître l'année prochaine.
Les promoteurs du bébé à 3 ADN ont déclaré que c'était "une bonne nouvelle pour la médecine progressiste" alors que détracteurs, qui parlent de bébés à 3 parents, affirment qu'ils vont continuer à lutter contre cette technique dont ils disent qu'elle soulève d'importantes questions éthiques et de sécurité.
La technique, développée à Newcastle, permet de bloquer la transmission d'une maladie de la mère à l’enfant. Elle consiste à retirer de l’ovule de la mère la mitochondrie défectueuse pour la remplacer par une mitochondrie saine provenant d’une autre femme qui reste anonyme. Après avoir été fécondé par le sperme du père en laboratoire, l’ovule est ensuite implanté dans l’utérus de la mère. Le futur enfant sera porteur de toutes les caractéristiques génétiques de son père et de sa mère puisque l’ADN mitochondrial représente moins d’un pour cent de la quantité totale d’ADN contenue dans une cellule humaine. Mais le changement sera permanent et se transmettra de génération en génération. (Bientôt des bébés à trois géniteurs en Grande-Bretagne? Libération.fr)
Les promoteurs du bébé à 3 ADN ont déclaré que c'était "une bonne nouvelle pour la médecine progressiste" alors que détracteurs, qui parlent de bébés à 3 parents, affirment qu'ils vont continuer à lutter contre cette technique dont ils disent qu'elle soulève d'importantes questions éthiques et de sécurité.
La technique, développée à Newcastle, permet de bloquer la transmission d'une maladie de la mère à l’enfant. Elle consiste à retirer de l’ovule de la mère la mitochondrie défectueuse pour la remplacer par une mitochondrie saine provenant d’une autre femme qui reste anonyme. Après avoir été fécondé par le sperme du père en laboratoire, l’ovule est ensuite implanté dans l’utérus de la mère. Le futur enfant sera porteur de toutes les caractéristiques génétiques de son père et de sa mère puisque l’ADN mitochondrial représente moins d’un pour cent de la quantité totale d’ADN contenue dans une cellule humaine. Mais le changement sera permanent et se transmettra de génération en génération. (Bientôt des bébés à trois géniteurs en Grande-Bretagne? Libération.fr)