Les juges ont estimé que le risque de fuite était "élevé compte tenu des motivations et des moyens de l'intéressé".
"La détention de l'accusé durant toute la procédure d'extradition constitue la règle", souligne encore le tribunal.
"Dès lors que la durée de la détention respecte encore le principe de proportionnalité, une mise en liberté n'entre pas en ligne de compte pour l'instant."
L'avocat de Polanski, Me Hervé Temime, s'exprimant devant la presse à Paris, a annoncé qu'il allait faire appel de cette décision.
"Les risques de fuite sont encore invoqués. Je répète que M. Polanski s'engage à rester en Suisse tout au long de la procédure d'extradition, quel que puisse en être le sort", a-t-il dit. Il a ajouté que la demande détaillée d'extradition américaine n'était toujours pas parvenue aux autorités suisses.
Les Etats-Unis ont jusqu'à la fin novembre pour déposer une requête d'extradition.
Le cinéaste, 76 ans, a été arrêté le 26 septembre à l'aéroport de Zurich, alors qu'il venait recevoir un prix.
La justice américaine lui reproche une relation sexuelle avec une mineure de 13 ans en 1977. Celle-ci a entre-temps retiré sa plainte.
Le réalisateur de "Chinatown" et de "Rosemary's Baby" a fui la Californie en 1978 craignant d'être condamné. Depuis, il a principalement vécu en France.
En guise de caution, Roman Polanski avait proposé que son chalet de Gstaad soit mis sous séquestre et frappé d'une interdiction de vente annotée au registre foncier, précise l'agence suisse ATS. Mais la deuxième cour des plaintes du TPF, qui statuait sur le recours, a exclu une telle éventualité.
La Cour a estimé qu'une telle forme de caution ne répondait pas aux exigences légales.
"De ce fait, la Cour n'est pas en mesure d'examiner si le risque de fuite peut être évité par une combinaison d'autres mesures substitutives à la détention (caution suffisante, assignation à résidence et surveillance électronique)", a-t-elle ajouté.
"Roman Polanski conserve la faculté de soumettre à l'Office fédéral de la justice une proposition de caution concrète et conforme aux exigences légales", a-t-elle précisé.
Source: Reuters via Yahoo News
"La détention de l'accusé durant toute la procédure d'extradition constitue la règle", souligne encore le tribunal.
"Dès lors que la durée de la détention respecte encore le principe de proportionnalité, une mise en liberté n'entre pas en ligne de compte pour l'instant."
L'avocat de Polanski, Me Hervé Temime, s'exprimant devant la presse à Paris, a annoncé qu'il allait faire appel de cette décision.
"Les risques de fuite sont encore invoqués. Je répète que M. Polanski s'engage à rester en Suisse tout au long de la procédure d'extradition, quel que puisse en être le sort", a-t-il dit. Il a ajouté que la demande détaillée d'extradition américaine n'était toujours pas parvenue aux autorités suisses.
Les Etats-Unis ont jusqu'à la fin novembre pour déposer une requête d'extradition.
Le cinéaste, 76 ans, a été arrêté le 26 septembre à l'aéroport de Zurich, alors qu'il venait recevoir un prix.
La justice américaine lui reproche une relation sexuelle avec une mineure de 13 ans en 1977. Celle-ci a entre-temps retiré sa plainte.
Le réalisateur de "Chinatown" et de "Rosemary's Baby" a fui la Californie en 1978 craignant d'être condamné. Depuis, il a principalement vécu en France.
En guise de caution, Roman Polanski avait proposé que son chalet de Gstaad soit mis sous séquestre et frappé d'une interdiction de vente annotée au registre foncier, précise l'agence suisse ATS. Mais la deuxième cour des plaintes du TPF, qui statuait sur le recours, a exclu une telle éventualité.
La Cour a estimé qu'une telle forme de caution ne répondait pas aux exigences légales.
"De ce fait, la Cour n'est pas en mesure d'examiner si le risque de fuite peut être évité par une combinaison d'autres mesures substitutives à la détention (caution suffisante, assignation à résidence et surveillance électronique)", a-t-elle ajouté.
"Roman Polanski conserve la faculté de soumettre à l'Office fédéral de la justice une proposition de caution concrète et conforme aux exigences légales", a-t-elle précisé.
Source: Reuters via Yahoo News