Le Figaro
Ventes d’armes à la Libye: l’Élysée s’explique
Le président de la République n’est pas hostile à la création d’une commission d’enquête parlementaire. Nicolas Sarkozy n’a « rien à cacher »
Le secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant, affirme au Figaro n’avoir « aucune objection » pour qu’une commission parlementaire, réclamée par l’opposition, fasse « la lumière » sur les accords avec Tripoli. EADS confirme la vente de missiles. Le groupe européen d’aéronautique EADS a annoncé hier que le contrat pour la fourniture des missiles Milan à la Libye était « finalisé » , après dix- huit mois de négociations.
La finance européenne ébranlée par la crise immobilière américaine
S’IL est une banque française soupçonnée d’avoir beaucoup à perdre avec la crise du crédit immobilier aux États-Unis, c’est Natixis. Celle-ci assure pourtant avoir réduit son exposition à zéro. Il n’empêche, son action a dévissé de près de 10 % hier. À 13,75 euros, elle est très loin des 19,55 euros auxquels elle a été vendue à près de 3 millions de particuliers en décembre. En Allemagne, la crise est beaucoup plus grave chez IKB, pour laquelle il a fallu organiser un sauvetage d’urgence.
Le président de la République n’est pas hostile à la création d’une commission d’enquête parlementaire. Nicolas Sarkozy n’a « rien à cacher »
Le secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant, affirme au Figaro n’avoir « aucune objection » pour qu’une commission parlementaire, réclamée par l’opposition, fasse « la lumière » sur les accords avec Tripoli. EADS confirme la vente de missiles. Le groupe européen d’aéronautique EADS a annoncé hier que le contrat pour la fourniture des missiles Milan à la Libye était « finalisé » , après dix- huit mois de négociations.
La finance européenne ébranlée par la crise immobilière américaine
S’IL est une banque française soupçonnée d’avoir beaucoup à perdre avec la crise du crédit immobilier aux États-Unis, c’est Natixis. Celle-ci assure pourtant avoir réduit son exposition à zéro. Il n’empêche, son action a dévissé de près de 10 % hier. À 13,75 euros, elle est très loin des 19,55 euros auxquels elle a été vendue à près de 3 millions de particuliers en décembre. En Allemagne, la crise est beaucoup plus grave chez IKB, pour laquelle il a fallu organiser un sauvetage d’urgence.
Liberation
Le Conseil de l’Europe veut gifler la fessée
Faut-il interdire la fessée? Le Conseil de l’Europe bataille pour l’abolition de ce qu’il nomme «les châtiments corp orels» dans les 47 pays qui le composent. Il s’appuie sur deux «recommandations», non contraignantes, datant de 2004 et de décembre 2006. Et s’apprête à lancer à l’automne une vaste campagne de sensibilisation «pour changer les mentalités». Le terme de «châtiment corporel», qui sent la trique et le martinet, englobe également. la fessée. Celle, par exemple, que les parents français ont tout à fait le droit de délivrer à leur enfant. Actuellement, seuls seize pays interdisent ces gestes à l’école, mais aussi à la maison.
En bref
Attac contre les franchises médicales
Les Sarkozy en Amérique
Jean-Christophe Rufin nommé ambassadeur au Sénégal
La mondialisation, défi pour le PS, selon Hollande
Faut-il interdire la fessée? Le Conseil de l’Europe bataille pour l’abolition de ce qu’il nomme «les châtiments corp orels» dans les 47 pays qui le composent. Il s’appuie sur deux «recommandations», non contraignantes, datant de 2004 et de décembre 2006. Et s’apprête à lancer à l’automne une vaste campagne de sensibilisation «pour changer les mentalités». Le terme de «châtiment corporel», qui sent la trique et le martinet, englobe également. la fessée. Celle, par exemple, que les parents français ont tout à fait le droit de délivrer à leur enfant. Actuellement, seuls seize pays interdisent ces gestes à l’école, mais aussi à la maison.
En bref
Attac contre les franchises médicales
Les Sarkozy en Amérique
Jean-Christophe Rufin nommé ambassadeur au Sénégal
La mondialisation, défi pour le PS, selon Hollande
Le Monde
Inquiète après une pollution au phosphore, l'Ukraine subit un nouvel accident
En Ukraine, les pressions pour exiger la démission du ministre des transports s'accumulent. Un nouvel accident ferroviaire s'est produit, vendredi 3 août, à Lviv (anciennement Lvov), une ville de 800 000 habitants à l'ouest du pays. Cette fois, une locomotive a percuté et mis le feu à trois wagons-citernes emplis de pétrole, attenant à une raffinerie et une entreprise de peinture. Une centaine de pompiers ont rapidement maîtrisé l'incendie. Une semaine auparavant, une rame entrait en collision avec des wagons entreposés après avoir déraillé.
Ces accidents font suite à la catastrophe du 16 juillet, lorsque six wagons-citernes transportant du phosphore ont explosé dans la région de Lviv. Là encore, les autorités se veulent rassurantes. Jeudi 2 août, elles déclaraient que les analyses de l'eau, du sol et de l'air ne révélaient aucune contamination, que le nuage toxique était complètement dissipé. La télévision montrait même des hommes renouvelant la terre, sans porter aucun masque.
Areva perd son monopole sur l'uranium du Niger
L'avenir d'Areva au Niger, où il exploite deux mines d'uranium, n'est plus aussi radieux. Les accusations du gouvernement nigérien reprochant au groupe nucléaire français de soutenir financièrement la rébellion touareg du Nord et l'expulsion de son directeur, Dominique Pin, le 25 juillet, ont jeté une ombre sur une coopération vieille de quarante ans. Nicolas Sarkozy et son homologue nigérien, Mamadou Tandja, s'en sont expliqué au téléphone, mardi 31 juillet. Et la visite à Niamey du secrétaire d'Etat à la coopération, Jean-Marie Bockel, samedi 4 août, devrait permettre de régler cette "mini-crise".
Les tensions de ces derniers mois ont un nom : l'uranium. Classé dernier sur l'échelle du développement humain établie par les Nations unies, le Niger n'a que cette ressource, dont il est le cinquième producteur mondial - derrière le Canada, l'Australie, le Kazakhstan et la Russie. Mais il assure un tiers de l'approvisionnement d'Areva, et donc des centrales nucléaires d'EDF. M. Bockel explique ainsi au Monde que le temps d'une "renégociation d'ensemble des relations entre Areva et le Niger" est venu. Il devrait l'évoquer à Niamey, ainsi que la levée de l'arrêté d'expulsion frappant M. Pin, ancien de la "cellule Afrique" de François Mitterrand.
En Ukraine, les pressions pour exiger la démission du ministre des transports s'accumulent. Un nouvel accident ferroviaire s'est produit, vendredi 3 août, à Lviv (anciennement Lvov), une ville de 800 000 habitants à l'ouest du pays. Cette fois, une locomotive a percuté et mis le feu à trois wagons-citernes emplis de pétrole, attenant à une raffinerie et une entreprise de peinture. Une centaine de pompiers ont rapidement maîtrisé l'incendie. Une semaine auparavant, une rame entrait en collision avec des wagons entreposés après avoir déraillé.
Ces accidents font suite à la catastrophe du 16 juillet, lorsque six wagons-citernes transportant du phosphore ont explosé dans la région de Lviv. Là encore, les autorités se veulent rassurantes. Jeudi 2 août, elles déclaraient que les analyses de l'eau, du sol et de l'air ne révélaient aucune contamination, que le nuage toxique était complètement dissipé. La télévision montrait même des hommes renouvelant la terre, sans porter aucun masque.
Areva perd son monopole sur l'uranium du Niger
L'avenir d'Areva au Niger, où il exploite deux mines d'uranium, n'est plus aussi radieux. Les accusations du gouvernement nigérien reprochant au groupe nucléaire français de soutenir financièrement la rébellion touareg du Nord et l'expulsion de son directeur, Dominique Pin, le 25 juillet, ont jeté une ombre sur une coopération vieille de quarante ans. Nicolas Sarkozy et son homologue nigérien, Mamadou Tandja, s'en sont expliqué au téléphone, mardi 31 juillet. Et la visite à Niamey du secrétaire d'Etat à la coopération, Jean-Marie Bockel, samedi 4 août, devrait permettre de régler cette "mini-crise".
Les tensions de ces derniers mois ont un nom : l'uranium. Classé dernier sur l'échelle du développement humain établie par les Nations unies, le Niger n'a que cette ressource, dont il est le cinquième producteur mondial - derrière le Canada, l'Australie, le Kazakhstan et la Russie. Mais il assure un tiers de l'approvisionnement d'Areva, et donc des centrales nucléaires d'EDF. M. Bockel explique ainsi au Monde que le temps d'une "renégociation d'ensemble des relations entre Areva et le Niger" est venu. Il devrait l'évoquer à Niamey, ainsi que la levée de l'arrêté d'expulsion frappant M. Pin, ancien de la "cellule Afrique" de François Mitterrand.
La Croix
L'Espagne s'est habituée à vivre avec la menace d'ETA
Depuis deux mois qu'ETA a rompu la trêve, les infrastructures de transport sont très surveillées. Pour le reste si la menace islamiste est nouvelle, celle de l'ETA fait presque partie du paysage.
En ce début août, propice aux départs de vacances, l’ambiance est plutôt à la tranquillité à la gare de trains de Chamartin, au nord de Madrid. Quelques gardes de sécurité, mais il n’y a pas de grand déploiement de policiers.
Et pourtant, ceux qui travaillent quotidiennement ici ont remarqué les changements : « Il y a plus de policiers, parfois avec des chiens, et puis aussi les Geos (Groupe spécial des opérations, l’unité d’élite de la police, NDLR) ; et ceux qui sont en civil, il y a en a beaucoup, je les connais bien maintenant », lance la vendeuse de l’un des kiosques.
Depuis deux mois qu'ETA a rompu la trêve, les infrastructures de transport sont très surveillées. Pour le reste si la menace islamiste est nouvelle, celle de l'ETA fait presque partie du paysage.
En ce début août, propice aux départs de vacances, l’ambiance est plutôt à la tranquillité à la gare de trains de Chamartin, au nord de Madrid. Quelques gardes de sécurité, mais il n’y a pas de grand déploiement de policiers.
Et pourtant, ceux qui travaillent quotidiennement ici ont remarqué les changements : « Il y a plus de policiers, parfois avec des chiens, et puis aussi les Geos (Groupe spécial des opérations, l’unité d’élite de la police, NDLR) ; et ceux qui sont en civil, il y a en a beaucoup, je les connais bien maintenant », lance la vendeuse de l’un des kiosques.
Le Parisien/Aujourd'Hui en France
Un enfant de douze ans enlevé par un commando
Alexandre, 12 ans, été enlevé à son domicile par un commando. Le dispositif Alerte Enlèvement a été déclenché.
Un important dispositif de recherche a été mis en place par la police et la gendarmerie à la Réunion pour retrouver les ravisseurs d'un enfant de 12 ans, enlevé à son domicile par des hommes cagoulés à Saint-Denis. Le petit Alexandre, 12 ans, a été enlevé dans un appartement situé dans le centre-ville, vers 19h30 par un groupe de quatre ou cinq personnes vêtus de noir et cagoulés qui ont frappé son oncle avant de prendre la fuite dans une voiture, selon la police.
Ventes d'armes : la polémique enfle
La controverse sur les conditions de libération des infirmières bulgares tourne au cauchemar pour le gouvernement. Pour la désamorcer, Nicolas Sarkozy accepte la création d'une commission d'enquête demandée par les socialistes.
Des Etats-Unis où il passe ses vacances, Nicolas Sarkozy a accepté la commission d'enquête parlementaire réclamée par le Parti socialiste sur les contreparties à la libération des infirmières bulgares. L'Elysée estime que « les travaux de cette commission permettront de confirmer toutes les déclarations faites par les autorités françaises et de mettre en valeur l'exemplarité de leur action ». La polémique a enflé hier après la confirmation d'un contrat d'armement avec la Libye.
Alexandre, 12 ans, été enlevé à son domicile par un commando. Le dispositif Alerte Enlèvement a été déclenché.
Un important dispositif de recherche a été mis en place par la police et la gendarmerie à la Réunion pour retrouver les ravisseurs d'un enfant de 12 ans, enlevé à son domicile par des hommes cagoulés à Saint-Denis. Le petit Alexandre, 12 ans, a été enlevé dans un appartement situé dans le centre-ville, vers 19h30 par un groupe de quatre ou cinq personnes vêtus de noir et cagoulés qui ont frappé son oncle avant de prendre la fuite dans une voiture, selon la police.
Ventes d'armes : la polémique enfle
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Des Etats-Unis où il passe ses vacances, Nicolas Sarkozy a accepté la commission d'enquête parlementaire réclamée par le Parti socialiste sur les contreparties à la libération des infirmières bulgares. L'Elysée estime que « les travaux de cette commission permettront de confirmer toutes les déclarations faites par les autorités françaises et de mettre en valeur l'exemplarité de leur action ». La polémique a enflé hier après la confirmation d'un contrat d'armement avec la Libye.
L'Humanité Dimanche
AU SOMMAIRE du jeudi 2 Août 2007
ÉDITORIAL par Patrick Le Hyaric
Europe : le choix des peuples
SOCIAL
Dagris : les salariés français en appellent aux Etats africains.
A Marseille, Gaudin fait son Sarkozy
POLITIQUE
La contre-révolution de juillet 2007
La nuit du 4 août, l’Assemblée nationale a «détruit entièrement le régime féodal»
SOCIÉTÉ
sport : Que vaut le haut niveau ?
Famille recomposée : le test délicat des vacances
FORUM DES LECTEURS
« L’ancien champion de golf Arnold Palmer vient (…)
ÉDITORIAL par Patrick Le Hyaric
Europe : le choix des peuples
SOCIAL
Dagris : les salariés français en appellent aux Etats africains.
A Marseille, Gaudin fait son Sarkozy
POLITIQUE
La contre-révolution de juillet 2007
La nuit du 4 août, l’Assemblée nationale a «détruit entièrement le régime féodal»
SOCIÉTÉ
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Famille recomposée : le test délicat des vacances
FORUM DES LECTEURS
« L’ancien champion de golf Arnold Palmer vient (…)