Le Figaro
Délit d’initiés à EADS: le rapport qui accable les dirigeants et l’État
L’Autorité des marchés financiers (AMF) estime que la direction et les actionnaires du groupe n’ont pas respecté la législation boursière.
LES DIRIGEANTS et les actionnaires d’EADS - Groupe Lagardère et l’allemand DaimlerChrysler - ont vendu des actions avant de rendre tardivement publiques les difficultés d’Airbus, ce qui a provoqué un effondrement du cours. Aux yeux de l’Autorité des marchés financiers, qui a transmis un dossier au parquet, ils sont donc coupables d’un vaste délit d’initiés. Le ministère des Finances, également informé des difficultés à venir, a pourtant donné, à l’époque, son feu vert à la vente des actions détenues par Lagardère.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) estime que la direction et les actionnaires du groupe n’ont pas respecté la législation boursière.
LES DIRIGEANTS et les actionnaires d’EADS - Groupe Lagardère et l’allemand DaimlerChrysler - ont vendu des actions avant de rendre tardivement publiques les difficultés d’Airbus, ce qui a provoqué un effondrement du cours. Aux yeux de l’Autorité des marchés financiers, qui a transmis un dossier au parquet, ils sont donc coupables d’un vaste délit d’initiés. Le ministère des Finances, également informé des difficultés à venir, a pourtant donné, à l’époque, son feu vert à la vente des actions détenues par Lagardère.
Libération
Tests ADN : le bras de fer s’engage
Alors que l’amendement Mariani légèrement édulcoré est examiné par le Sénat, Charlie Hebdo et SOS-Racisme lancent une pétition contre la possibilité de recourir à des tests ADN comme preuve de filiation, action à laquelle Libération s’associe. A voir les premiers signataires de ce texte, le front du refus est large.
Dans les couloirs du Sénat, hier, on a entendu Charles Pasqua tempêter contre les «mauvais souvenirs» que lui rappelle cet amendement et Jean-Pierre Raffarin hésiter... avant de sembler rentrer dans le rang tous deux. Quant au Bureau national du PS, il a condamné hier soir le recours aux tests ADN et la tenue de statistiques ethniques en France, comme une forme de «dérive front-nationalisante d’une partie de la droite» qui entérine une «logique de communautarisation de la société française». De son côté, Dominique de Villepin estime que ce type de législation «évoque surtout une division des Français».
Alors que l’amendement Mariani légèrement édulcoré est examiné par le Sénat, Charlie Hebdo et SOS-Racisme lancent une pétition contre la possibilité de recourir à des tests ADN comme preuve de filiation, action à laquelle Libération s’associe. A voir les premiers signataires de ce texte, le front du refus est large.
Dans les couloirs du Sénat, hier, on a entendu Charles Pasqua tempêter contre les «mauvais souvenirs» que lui rappelle cet amendement et Jean-Pierre Raffarin hésiter... avant de sembler rentrer dans le rang tous deux. Quant au Bureau national du PS, il a condamné hier soir le recours aux tests ADN et la tenue de statistiques ethniques en France, comme une forme de «dérive front-nationalisante d’une partie de la droite» qui entérine une «logique de communautarisation de la société française». De son côté, Dominique de Villepin estime que ce type de législation «évoque surtout une division des Français».
Le Monde
Soupçons de délits d'initiés "massifs" chez EADS
L'Autorité des marchés financiers (AMF) a transmis au parquet de Paris il y a une dizaine de jours les conclusions d'un rapport préliminaire mettant gravement en cause les actionnaires et les dirigeants d'EADS. La note, dont l'existence est révélée par le Figaro du mercredi 3 octobre, fait état du caractère "concomitant et massif" des ventes effectuées avant l'annonce officielle, le 13 juin 2006, des difficultés d'Airbus et notamment du retard des programmes A 380 et A350.
Pour le gendarme de la Bourse, la plupart des dirigeants d'EADS et ses actionnaires privés, le groupe Lagardère (actionnaire du Monde) et Daimler Chrysler, ont procédé pour les premiers en novembre 2005 et mars 2006 et pour les seconds en avril 2006 à des cessions jugées "étranges".
L'Autorité des marchés financiers (AMF) a transmis au parquet de Paris il y a une dizaine de jours les conclusions d'un rapport préliminaire mettant gravement en cause les actionnaires et les dirigeants d'EADS. La note, dont l'existence est révélée par le Figaro du mercredi 3 octobre, fait état du caractère "concomitant et massif" des ventes effectuées avant l'annonce officielle, le 13 juin 2006, des difficultés d'Airbus et notamment du retard des programmes A 380 et A350.
Pour le gendarme de la Bourse, la plupart des dirigeants d'EADS et ses actionnaires privés, le groupe Lagardère (actionnaire du Monde) et Daimler Chrysler, ont procédé pour les premiers en novembre 2005 et mars 2006 et pour les seconds en avril 2006 à des cessions jugées "étranges".
L'Humanité
L’info sous pression, ils disent « non »
RADIO, TÉLÉ, PRESSE ÉCRITE
L’ensemble des syndicats de journalistes alertent les citoyens sur les menaces, financières et politiques, qui pèsent sur les médias. Témoignages.
Tests ADN. Manoeuvres et tiraillements à l’UMP. La discussion sur le projet de loi sur l’immigration a débuté hier au Sénat.
Électronique Menaces sur l’emploi à Bordeaux.
Sans-abri À Ivry, du provisoire qui va durer.
Asie Rencontre historique des deux Corées.
Cinéma Les lignes de vie de Nicolas Philibert. Avec Retour en Normandie, le cinéaste revient sur ses débuts et rend hommage à René Allio qui les lui permit. Entretien.
« J’essaye de me faire une belle idée du mot spectateur, de ne pas le réduire à un consommateur, à un être passif. » Nicolas Philibert
RADIO, TÉLÉ, PRESSE ÉCRITE
L’ensemble des syndicats de journalistes alertent les citoyens sur les menaces, financières et politiques, qui pèsent sur les médias. Témoignages.
Tests ADN. Manoeuvres et tiraillements à l’UMP. La discussion sur le projet de loi sur l’immigration a débuté hier au Sénat.
Électronique Menaces sur l’emploi à Bordeaux.
Sans-abri À Ivry, du provisoire qui va durer.
Asie Rencontre historique des deux Corées.
Cinéma Les lignes de vie de Nicolas Philibert. Avec Retour en Normandie, le cinéaste revient sur ses débuts et rend hommage à René Allio qui les lui permit. Entretien.
« J’essaye de me faire une belle idée du mot spectateur, de ne pas le réduire à un consommateur, à un être passif. » Nicolas Philibert
La Croix
Les médecins veulent garder leur liberté d’installation
Pour lutter contre la répartition inégale des médecins sur le territoire, le gouvernement pourrait contraindre les médecins à s’installer dans les zones sous-dotées.
En général, après une élection présidentielle remportée par la droite, la période est plutôt douce pour les médecins. En 2002, par exemple, les généralistes n’avaient pas attendu bien longtemps pour décrocher le passage de la consultation de 18,50 € à 20 € promis par Jacques Chirac. Mais cette fois, avec Nicolas Sarkozy, le réveil est plutôt brutal.
« Le gouvernement a clairement la volonté de remettre en cause la liberté d’installation des médecins libéraux. C’est une orientation absolument inacceptable », tonne déjà le docteur Michel Chassang, président de la CSMF, principal syndicat des médecins libéraux.
Pour lutter contre la répartition inégale des médecins sur le territoire, le gouvernement pourrait contraindre les médecins à s’installer dans les zones sous-dotées.
En général, après une élection présidentielle remportée par la droite, la période est plutôt douce pour les médecins. En 2002, par exemple, les généralistes n’avaient pas attendu bien longtemps pour décrocher le passage de la consultation de 18,50 € à 20 € promis par Jacques Chirac. Mais cette fois, avec Nicolas Sarkozy, le réveil est plutôt brutal.
« Le gouvernement a clairement la volonté de remettre en cause la liberté d’installation des médecins libéraux. C’est une orientation absolument inacceptable », tonne déjà le docteur Michel Chassang, président de la CSMF, principal syndicat des médecins libéraux.
Le Parisien/Aujourd'hui en France
Tempête sur EADS
Selon une «note préliminaire» de l'Autorité des marchés financiers (AMF), la direction et les actionnaires du groupe EADS se sont rendus coupables d'«un délit d'initiés massif». L'Etat aurait été au courant.
La note que l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) a transmise au parquet de Paris fait déjà grand bruit. Ce document, dont l'existence a été révélée aujourd'hui par le Figaro, met en cause la direction et les actionnaires du groupe EADS, accusés de «délit d'initiés massif commis entre novembre 2005 et mars 2006, avant que les difficultés d'Airbus ne soient rendues publics et que l'action d'EADS s'effondre».
Selon une «note préliminaire» de l'Autorité des marchés financiers (AMF), la direction et les actionnaires du groupe EADS se sont rendus coupables d'«un délit d'initiés massif». L'Etat aurait été au courant.
La note que l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) a transmise au parquet de Paris fait déjà grand bruit. Ce document, dont l'existence a été révélée aujourd'hui par le Figaro, met en cause la direction et les actionnaires du groupe EADS, accusés de «délit d'initiés massif commis entre novembre 2005 et mars 2006, avant que les difficultés d'Airbus ne soient rendues publics et que l'action d'EADS s'effondre».
La Tribune
Immobilier : première baisse des prix depuis 2000
Les prix des logements anciens ont baissé de 0,9 % au troisième trimestre, selon l'indice de la Fédération nationale de l'immobilier. C'est la première fois depuis sept ans qu'un recul est enregistré sur trois mois consécutifs. Les prix restent toutefois orientés à la hausse en moyenne annuelle (+ 4,6 %). L'année 2007 devrait enregistrer une progression des prix comprise entre 3 % et 5 %. Pour 2008, la prudence est de mise. L'environnement financier reste en effet imprévisible après la crise de l'immobilier américain.
Maroc : un TGV à défaut du Rafale
Après le refus du roi Mohammed VI d'acheter l'avion de combat de Dassault, Rabat négocie avec l'Élysée la fourniture du TGV. Le geste royal permettrait de maintenir la visite, fin octobre, de Nicolas Sarkozy au Maroc.
Easyjet passe à l'offensive en France
Déjà deuxième compagnie aérienne en France, le transporteur britannique à bas tarifs va, selon nos informations, annoncer demain la création en 2008 de deux bases d'exploitation en France.
Appétits sur la dette à prix discount
De nombreux fonds destinés à investir dans de la dette à effet de levier décotée sont en cours de levée. Les banques allègent leur bilan et peuvent faire une bonne opération.
La fusion entre Malakoff et Médéric est en route
Guillaume Sarkozy et Pierre Servant, futurs délégué général et directeur général du groupe fusionné, ont dévoilé hier leurs ambitions en matière d'assurance.
Les prix des logements anciens ont baissé de 0,9 % au troisième trimestre, selon l'indice de la Fédération nationale de l'immobilier. C'est la première fois depuis sept ans qu'un recul est enregistré sur trois mois consécutifs. Les prix restent toutefois orientés à la hausse en moyenne annuelle (+ 4,6 %). L'année 2007 devrait enregistrer une progression des prix comprise entre 3 % et 5 %. Pour 2008, la prudence est de mise. L'environnement financier reste en effet imprévisible après la crise de l'immobilier américain.
Maroc : un TGV à défaut du Rafale
Après le refus du roi Mohammed VI d'acheter l'avion de combat de Dassault, Rabat négocie avec l'Élysée la fourniture du TGV. Le geste royal permettrait de maintenir la visite, fin octobre, de Nicolas Sarkozy au Maroc.
Easyjet passe à l'offensive en France
Déjà deuxième compagnie aérienne en France, le transporteur britannique à bas tarifs va, selon nos informations, annoncer demain la création en 2008 de deux bases d'exploitation en France.
Appétits sur la dette à prix discount
De nombreux fonds destinés à investir dans de la dette à effet de levier décotée sont en cours de levée. Les banques allègent leur bilan et peuvent faire une bonne opération.
La fusion entre Malakoff et Médéric est en route
Guillaume Sarkozy et Pierre Servant, futurs délégué général et directeur général du groupe fusionné, ont dévoilé hier leurs ambitions en matière d'assurance.
Les Echos
Le gouvernement prêt à taxer davantage les stock-options
Le gouvernement était réticent, mais le geste est désormais jugé incontournable : les prélèvements sur les stock-options devraient être relevés à l'occasion de l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008. Le député Yves Bur (UMP), rapporteur du texte, a déjà fait part de sa volonté d'amender le projet de loi en ce sens. Et les sénateurs sont sur la même longueur d'onde. Interrogé hier au Sénat, Xavier Bertrand, le ministre du Travail et des Relations sociales, a laissé entendre que des mesures pourraient être prises dans le cadre du PLFSS, à condition qu'elles ne pèsent pas sur le pouvoir d'achat. Autrement dit, si le gouvernement refuse toute cotisation sociale sur l'intéressement et la participation, il est ouvert sur les stock-options. Jusqu'à présent, le débat était renvoyé au Conseil économique et social, qui doit rendre un rapport sur le financement de la protection sociale. Il reste au gouvernement et aux parlementaires à trouver un consensus sur le schéma à privilégier, la fiscalité des stock-options s'avérant très complexe.
Le gouvernement était réticent, mais le geste est désormais jugé incontournable : les prélèvements sur les stock-options devraient être relevés à l'occasion de l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008. Le député Yves Bur (UMP), rapporteur du texte, a déjà fait part de sa volonté d'amender le projet de loi en ce sens. Et les sénateurs sont sur la même longueur d'onde. Interrogé hier au Sénat, Xavier Bertrand, le ministre du Travail et des Relations sociales, a laissé entendre que des mesures pourraient être prises dans le cadre du PLFSS, à condition qu'elles ne pèsent pas sur le pouvoir d'achat. Autrement dit, si le gouvernement refuse toute cotisation sociale sur l'intéressement et la participation, il est ouvert sur les stock-options. Jusqu'à présent, le débat était renvoyé au Conseil économique et social, qui doit rendre un rapport sur le financement de la protection sociale. Il reste au gouvernement et aux parlementaires à trouver un consensus sur le schéma à privilégier, la fiscalité des stock-options s'avérant très complexe.
L'Equipe
Foot - C1 - OL - «S'en prendre qu'à nous-mêmes»
L'Olympique lyonnais n'aura pas effacé le désastre de l'équipe de France devant l'Ecosse (0-1). Les Lyonnais auront même fait pire, car ils étaient prévenus. En s'imposant 3-0 à Gerland, les Glasgow Rangers ont mis fin à cinq ans d'invincibilité lyonnaise à domicile en Ligue des champions. Plus embêtant, Juninho et ses partenaires restent sur trois défaites de rang en C1 (Rome, Barcelone et Glasgow) et leur passif en terme de buts est impressionnant (8 encaissés, 0 marqué). Au total, ils sont à quatre matches d'affilée en Ligue des champions sans avoir fait trembler les filets adverses.
Malgré 6 points de retard, les Lyonnais ne renoncent pas. «Moralement, c'est dur, mais ce n'est pas fini. Il reste quatre matches, on y croit encore», tente relativiser Hatem Ben Arfa. De son côté, Jean-Michel Aulas ne se voile pas la face et pense au moins autant à l'UEFA qu'aux huitièmes de la Ligue des champions. «Statistiquement, ce sera très difficile car avec 0 point en deux matches, il y a plus de chances que l'on ne se qualifie pas que l'on passe. » Encore une fois, l'OL n'a pas eu de patron sur le terrain. Juninho est celui qui a le plus tenté, mais a frappé deux fois les montants. Et les Lyonnais commencent à se dire que ça ne sert à rien de mettre des cartons en championnat (Metz puis Lens) si c'est pour recevoir des gifles similaires trois jours plus tard en Ligue des champions. «On est déçus et abattus», souligne Anthony Réveillère. «On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes, enchaîne de son côté Mathieu Bodmer. On n'a pas le droit de lâcher les points là où on peut les prendre.»
L'Olympique lyonnais n'aura pas effacé le désastre de l'équipe de France devant l'Ecosse (0-1). Les Lyonnais auront même fait pire, car ils étaient prévenus. En s'imposant 3-0 à Gerland, les Glasgow Rangers ont mis fin à cinq ans d'invincibilité lyonnaise à domicile en Ligue des champions. Plus embêtant, Juninho et ses partenaires restent sur trois défaites de rang en C1 (Rome, Barcelone et Glasgow) et leur passif en terme de buts est impressionnant (8 encaissés, 0 marqué). Au total, ils sont à quatre matches d'affilée en Ligue des champions sans avoir fait trembler les filets adverses.
Malgré 6 points de retard, les Lyonnais ne renoncent pas. «Moralement, c'est dur, mais ce n'est pas fini. Il reste quatre matches, on y croit encore», tente relativiser Hatem Ben Arfa. De son côté, Jean-Michel Aulas ne se voile pas la face et pense au moins autant à l'UEFA qu'aux huitièmes de la Ligue des champions. «Statistiquement, ce sera très difficile car avec 0 point en deux matches, il y a plus de chances que l'on ne se qualifie pas que l'on passe. » Encore une fois, l'OL n'a pas eu de patron sur le terrain. Juninho est celui qui a le plus tenté, mais a frappé deux fois les montants. Et les Lyonnais commencent à se dire que ça ne sert à rien de mettre des cartons en championnat (Metz puis Lens) si c'est pour recevoir des gifles similaires trois jours plus tard en Ligue des champions. «On est déçus et abattus», souligne Anthony Réveillère. «On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes, enchaîne de son côté Mathieu Bodmer. On n'a pas le droit de lâcher les points là où on peut les prendre.»