Les transports publics français seront perturbés jeudi par une grève déclenchée pour protester contre le passage à 41 ans de cotisation pour une retraite à taux plein et qui sera le premier test important de la loi sur le "service minimum".
La RATP, la SNCF, 53 réseaux de transports urbains et les liaisons aériennes seront touchées par ce mouvement décidé par l'ensemble des confédérations syndicales. Les grèves commencent mercredi soir à 20h00 à la SNCF. Les syndicats appellent aussi à environ 80 manifestations jeudi dans tout le pays.
Sur la base de la nouvelle loi, censée favoriser l'organisation du trafic le jour de la grève, la SNCF annonce qu'elle fera circuler en moyenne un train sur deux. Les difficultés "vont se concentrer sur les TER et le Transilien", a déclaré une porte-parole de l'entreprise publique.
Le trafic international Thalys (Paris-Bruxelles) et Eurostar (Paris-Londres) devrait être normal, et "très peu de perturbations" sont annoncées sur les grandes lignes", deux TGV sur trois devant en principe circuler.
La RATP prévoit un trafic normal ou quasi-normal sur l'ensemble des réseaux de bus, métro et RER à l'exception de la ligne B du RER, où un train sur deux circulera. L'interconnexion SNCF-RATP à la gare du Nord sera suspendue.
Des préavis de grève 24 heures au moins ont été déposés dans 53 réseaux, dont Lyon, Marseille, Toulouse, Rouen, Nancy, Nantes ou Grenoble, selon l'Union des transports publics et ferroviaires.
S'agissant du trafic aérien, des perturbations sont annoncées en début de journée par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), qui a invité les passagers à "s'informer directement auprès de leur compagnie".
PAS MASSIVEMENT IMPOPULAIRE
Ce mouvement sera impopulaire, mais pas massivement, selon un sondage Ifop diffusé mardi sur le site internet du Journal du Dimanche.
Selon cette enquête réalisée du 16 au 18 mai auprès de 1.000 personnes, 57% des sondés estiment que la grève est "plutôt pas" (23%) ou "pas du tout" (34%) justifiée. Ils sont 43% à juger que ce mouvement est "tout à fait" ou "plutôt" justifié.
La grève est jugée justifiée pour 67% des salariés du secteur public, contre 48% des salariés du secteur privé.
Le niveau de soutien à ce mouvement (43%) est supérieur à celui enregistré par l'Ifop pour les grèves des 18 octobre et 14 novembre 2007 contre la réforme des régimes spéciaux de retraite (respectivement 38% et 37%), note le JDD.fr.
La réforme intervient en effet après celle des régimes spéciaux ayant concerné 500.000 actifs et 1,1 million de retraités à EDF, GDF, la RATP, la SNCF notamment, et qui ont vu leur durée de cotisation portée de 37,5 années à 40 ans d'ici 2012.
Cette fois, les syndicats critiquent l'option du gouvernement de ne jouer que sur la durée de cotisation générale, sans mesures contraignantes pour l'emploi des seniors dans les entreprises.
Les sociétés françaises ont pris l'habitude, davantage que dans les autres pays européens, de faire partir leurs salariés peu après 50 ans et de refuser les embauches de "seniors", si bien que selon les syndicats un allongement de la durée de cotisation n'aboutira qu'à affaiblir le niveau des pensions.
Les syndicats regrettent aussi qu'aucune modulation du régime de retraite suivant la pénibilité des métiers n'ait été envisagée dans la réforme.
Ce mouvement de grève sera le deuxième en une semaine après celui mené dans la fonction publique, et notamment l'Education nationale jeudi dernier, contre la suppression de 22.900 postes de fonctionnaires cette année.
Source: news.yahoo.com
La RATP, la SNCF, 53 réseaux de transports urbains et les liaisons aériennes seront touchées par ce mouvement décidé par l'ensemble des confédérations syndicales. Les grèves commencent mercredi soir à 20h00 à la SNCF. Les syndicats appellent aussi à environ 80 manifestations jeudi dans tout le pays.
Sur la base de la nouvelle loi, censée favoriser l'organisation du trafic le jour de la grève, la SNCF annonce qu'elle fera circuler en moyenne un train sur deux. Les difficultés "vont se concentrer sur les TER et le Transilien", a déclaré une porte-parole de l'entreprise publique.
Le trafic international Thalys (Paris-Bruxelles) et Eurostar (Paris-Londres) devrait être normal, et "très peu de perturbations" sont annoncées sur les grandes lignes", deux TGV sur trois devant en principe circuler.
La RATP prévoit un trafic normal ou quasi-normal sur l'ensemble des réseaux de bus, métro et RER à l'exception de la ligne B du RER, où un train sur deux circulera. L'interconnexion SNCF-RATP à la gare du Nord sera suspendue.
Des préavis de grève 24 heures au moins ont été déposés dans 53 réseaux, dont Lyon, Marseille, Toulouse, Rouen, Nancy, Nantes ou Grenoble, selon l'Union des transports publics et ferroviaires.
S'agissant du trafic aérien, des perturbations sont annoncées en début de journée par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), qui a invité les passagers à "s'informer directement auprès de leur compagnie".
PAS MASSIVEMENT IMPOPULAIRE
Ce mouvement sera impopulaire, mais pas massivement, selon un sondage Ifop diffusé mardi sur le site internet du Journal du Dimanche.
Selon cette enquête réalisée du 16 au 18 mai auprès de 1.000 personnes, 57% des sondés estiment que la grève est "plutôt pas" (23%) ou "pas du tout" (34%) justifiée. Ils sont 43% à juger que ce mouvement est "tout à fait" ou "plutôt" justifié.
La grève est jugée justifiée pour 67% des salariés du secteur public, contre 48% des salariés du secteur privé.
Le niveau de soutien à ce mouvement (43%) est supérieur à celui enregistré par l'Ifop pour les grèves des 18 octobre et 14 novembre 2007 contre la réforme des régimes spéciaux de retraite (respectivement 38% et 37%), note le JDD.fr.
La réforme intervient en effet après celle des régimes spéciaux ayant concerné 500.000 actifs et 1,1 million de retraités à EDF, GDF, la RATP, la SNCF notamment, et qui ont vu leur durée de cotisation portée de 37,5 années à 40 ans d'ici 2012.
Cette fois, les syndicats critiquent l'option du gouvernement de ne jouer que sur la durée de cotisation générale, sans mesures contraignantes pour l'emploi des seniors dans les entreprises.
Les sociétés françaises ont pris l'habitude, davantage que dans les autres pays européens, de faire partir leurs salariés peu après 50 ans et de refuser les embauches de "seniors", si bien que selon les syndicats un allongement de la durée de cotisation n'aboutira qu'à affaiblir le niveau des pensions.
Les syndicats regrettent aussi qu'aucune modulation du régime de retraite suivant la pénibilité des métiers n'ait été envisagée dans la réforme.
Ce mouvement de grève sera le deuxième en une semaine après celui mené dans la fonction publique, et notamment l'Education nationale jeudi dernier, contre la suppression de 22.900 postes de fonctionnaires cette année.
Source: news.yahoo.com