France
10/06/2008 16:49

Rencontre entre représentants syndicaux et députés UMP


Le groupe UMP de l'Assemblée a reçu pendant deux heures les dirigeants syndicaux -salariés et patronat- signataires de l'accord dont s'est inspiré le gouvernement pour élaborer son projet de loi sur la représentativité syndicale et la durée du temps de travail.



Or, dans son texte qui devrait être présenté le 18 juin en conseil des ministres, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, est revenu sur plusieurs dispositions du volet relatif à la durée du temps de travail que la "position commune" signée par le CGT, la CFDT, le Medef et la CGPME avait précisé.

Selon plusieurs députés UMP, tous les dirigeants syndicaux ont dénoncé le fait que le gouvernement soit revenu sur certaines dispositions actées dans la "position commune".

"Laurence Parisot a dit 'laissez nous faire' et Bernard Thibault a dit la même chose", a rapporté le député François Goulard. Des propos confirmés par d'autres élus.

"On a le sentiment d'avoir été trompé par le ministre du travail. C'est une démarche qui n'est pas acceptable", a déclaré François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, à l'issue de cette réunion.

"Il nous semblait intéressant de dire à la majorité parlementaire de lui dire 'on a signé un accord ensemble qui nous engage sur la démocratie sociale et la durée du temps de travail, respectez le et faites passer le message au gouvernement", a-t-il dit.

"NE PAS BRISER UN ÉLAN NOUVEAU"

"Reprenez dans la loi les éléments de cet accord. Nous le demandons en commun. On vous demande de nous respecter", a-t-il poursuivi en réclamant un délai supplémentaire de six mois pour aboutir.

"Nous sommes venus appuyer le résultat de la négociation mais pour dire notre désaccord sur la méthode et le contenu inacceptable de la deuxième partie du texte, celle sur le temps de travail", a pour sa part déclaré Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT.

"C'est un texte qui modifie autoritairement plus de 60 articles du Code du travail sans aucune réunion avec les syndicats", a-t-il poursuivi avant d'appeler à une "forte mobilisation" pour les manifestations prévues le 17 juin et de réclamer un délai supplémentaire pour négocier.

"Les choses étaient entrain d'avancer d'une manière tout à fait nouvelle dans notre pays depuis plusieurs mois. Dans cette position commune, il avait été acté des évolutions significatives en matière de durée du travail", a ensuite déclaré Laurence Parisot, la présidente du Medef...

Lire la suite dans l'édition du 10 juin 2008 rubrique France

Source: actualite.lycos.fr

Y.K/SourcesWeb



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