France
20/03/2009 23:02

Renault rapatrie partiellement la production de sa Clio en France

M. Chatel, porte-parole du gouvernement français, a dévoilé la mesure de Renault vendredi matin. Revoz, la filiale locale du groupe français, précise que cette mesure est destinée à résoudre une sous-capacité de production en Slovénie. Selon M. Chatel, le plan automobile français "commence à obtenir des résultats". De son côté, Bruxelles veut des explications sur ce "rapatriement" et met en garde la France contre toute politique protectionniste.



Implantation des usines Renault dans le monde
Renault va rapatrier partiellement en France la production de certains modèles de Clio, fabriqués habituellement en Slovénie, pour répondre à une forte demande, une mesure que le gouvernement présente comme un succès de son plan pour l'automobile.

Le transfert en France d'une partie de la production du groupe automobile Renault, annoncée vendredi à Paris, est en première ligne destinée à résoudre une sous-capacité de production en Slovénie, a assuré vendredi Revoz, la filiale locale du groupe français.

"Cette décision ne représente pas une relocalisation de la production, mais un ajout de production pour l'usine de Flins", en région parisienne, a indiqué Revoz dans un communiqué.

Le secrétaire d'Etat à l'industrie, Luc Chatel, s'est félicité vendredi de ce "rapatriement" de la production à Flins (Yvelines), tandis que le constructeur soulignait le caractère "industriel" de cette décision visant à répondre temporairement à une demande accrue pour ses petits modèles.

Pour réaliser cette production, Renault va proposer à ses salariés d'autres sites français, actuellement en chômage partiel, de pourvoir 400 postes de juin à octobre.
Source: AFP via lematin.ch - 20 mars 2009, 17h47

La commissaire européenne à la Concurrence, Neelie Kroes, s'est dite "très surprise" par ces déclarations laissant entendre que l'aide de l'Etat à Renault avait contribué à la relocalisation d'emplois en France, ce qui constituerait une entrave aux règles communautaires.

"Si c'est le cas, il s'agirait d'une aide illégale", a déclaré la commissaire européenne sur la BBC, ajoutant qu'elle avait demandé des explications à Luc Chatel.

De son côté, le président français Nicolas Sarkozy s'est félicité de la décision de Renault tout en assurant qu'aucun emploi ne serait supprimé en Slovénie.

"Il se trouve donc que l'usine de Slovénie tourne à plein", a-t-il expliqué, "donc il ne s'agit pas de supprimer des emplois en Slovénie. Je veux que les choses soient claires".

"Ça ne prend pas un emploi à nos amis slovènes et ça en redonne à Flins. (...) C'est exactement ce que je souhaitais", a-t-il ajouté lors de la conférence de presse de clôture du sommet européen qui s'est tenu jeudi et vendredi à Bruxelles.
Source:  Marcel Michelson Reuters via Yahoo news

Image: Free Online Reference Site and Encyclopedia

S. D. / Source Web



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