Avec Nicolas Sarkozy, nous avions un président bling bling, à la parole facile. Avec François Hollande, nous avons un président, non pas ordinaire comme il l’avait dit, mais froid, technique, distant. Avec la gauche au pouvoir, les Français avaient espéré que l’humanisme remplacerait le populisme. Ils avaient cru que certaines de leurs difficultés, professionnelles, financières ou sociales s’aplaniraient, qu’ils pourraient reprendre confiance en un avenir identifiable. Ne constatant rien de tout cela dans leur quotidien, ils ont boudé dimanche le gouvernement élargi de Jean-Marc Ayrault, réélisant volontiers leur candidat sortant UMP et laissant leur candidat PS en ballotage.
Le sort de Jean-Marc Ayrault n’est pas scellé pour autant. La semaine d’entre deux tours tournera autour des triangulaires, du Front National et des écologistes. Les résultats définitifs du 30 mars relanceront les pronostics. Pour le moment, tout laisse penser que François Hollande usera son premier ministre jusqu’au bout de la crise, probablement jusqu’en 2015, pour ensuite se refaire une santé pendant les deux dernières années de son quinquennat et espérer arriver comme neuf aux présidentielles de 2017.
Le sort de Jean-Marc Ayrault n’est pas scellé pour autant. La semaine d’entre deux tours tournera autour des triangulaires, du Front National et des écologistes. Les résultats définitifs du 30 mars relanceront les pronostics. Pour le moment, tout laisse penser que François Hollande usera son premier ministre jusqu’au bout de la crise, probablement jusqu’en 2015, pour ensuite se refaire une santé pendant les deux dernières années de son quinquennat et espérer arriver comme neuf aux présidentielles de 2017.