La jeune femme de 24 ans est hébergée à l'ambassade de France, dans la capitale iranienne, sous contrôle judiciaire. On ignore pour l'heure dans quel délai se prononcera le tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Dans cette affaire qui a entretenu les tensions entre l'Iran et l'Union européenne après la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence iranienne le 12 juin, la France a payé la somme demandée par la justice, 300.000 dollars (213.000 euros), selon la presse iranienne.
"Clotilde Reiss a été libérée contre la remise d'une caution de 300 millions de tomans (environ 300.000 dollars) et l'enquête qui la concerne est terminée", a dit lundi le procureur de Téhéran, Saeed Mortazavi, aux agences de presse Mehr et Fars.
Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a confirmé sur LCI que la France avait payé environ 200.000 euros. "Mais ça ne veut pas dire du tout qu'elle est coupable. Au contraire, nous espérons bien sûr être remboursés parce qu'elle est innocente et que cela sera reconnu", a-t-il dit.
Poursuivie pour les mêmes motifs, Nazak Afshar, employée franco-iranienne de l'ambassade de France avait également été libérée sous caution le 11 août.
Dimanche soir, la présidence française a demandé l'arrêt des procédures judiciaires contre Clotilde Reiss mais aussi contre Nazak Afshar, qui restera employée de l'ambassade, a précisé le Quai d'Orsay.
Les discussions continuent avec Téhéran, et c'est Nicolas Sarkozy qui traite l'affaire directement, a précisé lundi le porte-parole du gouvernement Luc Chatel à la presse, en marge d'un déplacement dans le Val-de-Marne.
Il a fait état du "rôle tout à fait particulier" de la Syrie dans ce dossier.
Paris laisse entendre depuis dimanche que son rapprochement diplomatique controversé depuis 2007 avec le régime de Bachar al Assad, proche de Téhéran, a produit un résultat dans cette affaire.
"La France remercie également tous ceux, y compris la Syrie, pour l'aide apportée dans le franchissement de cette première étape. Le président de la République et le ministre Bernard Kouchner se sont entretenus avec leurs homologues syriens au sujet de Clotilde Reiss", a dit le porte-parole du Quai d'Orsay.
Après des années de brouille, l'invitation en France à l'été 2008 de Bachar al Assad pour le sommet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) avait suscité des critiques, en raison de l'implication présumée de la Syrie dans des attentats anti-français au Liban dans les années 1980.
Le père de Clotilde Reiss, qui lui a parlé au téléphone, a dit l'avoir trouvée en bonne forme. Elle affirme n'avoir pas été maltraitée en prison, a rapporté Rémi Reiss.
Il s'est montré confiant. "Normalement, dans les semaines qui viennent, on doit trouver la porte de sortie permettant le retour de Clotilde", a-t-il dit sur France Info.
L'Iran reproche à Clotilde Reiss, lectrice de français à l'université d'Ispahan, d'avoir envoyé des photos des manifestations et un "rapport" à l'ambassade de France sur les violences post-électorales.
Interpellée alors qu'elle se préparait à prendre un avion
de retour pour la France, au terme de son contrat, la jeune femme a fait des "aveux" le 9 août lors d'une audience du tribunal considérée comme truquée par Paris.
Elle a alors présenté ses excuses à la nation iranienne, disant qu'elle espérait une grâce. Les autorités françaises parlent d'accusations "fantaisistes", nient que la jeune femme ait été une espionne et expliquent qu'elle a seulement envoyé à titre privé des courriers électroniques et des photos des manifestations.
Source: Reuters via Yahoo News
Dans cette affaire qui a entretenu les tensions entre l'Iran et l'Union européenne après la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence iranienne le 12 juin, la France a payé la somme demandée par la justice, 300.000 dollars (213.000 euros), selon la presse iranienne.
"Clotilde Reiss a été libérée contre la remise d'une caution de 300 millions de tomans (environ 300.000 dollars) et l'enquête qui la concerne est terminée", a dit lundi le procureur de Téhéran, Saeed Mortazavi, aux agences de presse Mehr et Fars.
Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a confirmé sur LCI que la France avait payé environ 200.000 euros. "Mais ça ne veut pas dire du tout qu'elle est coupable. Au contraire, nous espérons bien sûr être remboursés parce qu'elle est innocente et que cela sera reconnu", a-t-il dit.
Poursuivie pour les mêmes motifs, Nazak Afshar, employée franco-iranienne de l'ambassade de France avait également été libérée sous caution le 11 août.
Dimanche soir, la présidence française a demandé l'arrêt des procédures judiciaires contre Clotilde Reiss mais aussi contre Nazak Afshar, qui restera employée de l'ambassade, a précisé le Quai d'Orsay.
Les discussions continuent avec Téhéran, et c'est Nicolas Sarkozy qui traite l'affaire directement, a précisé lundi le porte-parole du gouvernement Luc Chatel à la presse, en marge d'un déplacement dans le Val-de-Marne.
Il a fait état du "rôle tout à fait particulier" de la Syrie dans ce dossier.
Paris laisse entendre depuis dimanche que son rapprochement diplomatique controversé depuis 2007 avec le régime de Bachar al Assad, proche de Téhéran, a produit un résultat dans cette affaire.
"La France remercie également tous ceux, y compris la Syrie, pour l'aide apportée dans le franchissement de cette première étape. Le président de la République et le ministre Bernard Kouchner se sont entretenus avec leurs homologues syriens au sujet de Clotilde Reiss", a dit le porte-parole du Quai d'Orsay.
Après des années de brouille, l'invitation en France à l'été 2008 de Bachar al Assad pour le sommet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) avait suscité des critiques, en raison de l'implication présumée de la Syrie dans des attentats anti-français au Liban dans les années 1980.
Le père de Clotilde Reiss, qui lui a parlé au téléphone, a dit l'avoir trouvée en bonne forme. Elle affirme n'avoir pas été maltraitée en prison, a rapporté Rémi Reiss.
Il s'est montré confiant. "Normalement, dans les semaines qui viennent, on doit trouver la porte de sortie permettant le retour de Clotilde", a-t-il dit sur France Info.
L'Iran reproche à Clotilde Reiss, lectrice de français à l'université d'Ispahan, d'avoir envoyé des photos des manifestations et un "rapport" à l'ambassade de France sur les violences post-électorales.
Interpellée alors qu'elle se préparait à prendre un avion
de retour pour la France, au terme de son contrat, la jeune femme a fait des "aveux" le 9 août lors d'une audience du tribunal considérée comme truquée par Paris.
Elle a alors présenté ses excuses à la nation iranienne, disant qu'elle espérait une grâce. Les autorités françaises parlent d'accusations "fantaisistes", nient que la jeune femme ait été une espionne et expliquent qu'elle a seulement envoyé à titre privé des courriers électroniques et des photos des manifestations.
Source: Reuters via Yahoo News