Après les démentis catégoriques du Quai d'Orsay, Pierre Siramy, l'ancien sous-directeur de la DGSE, maintient que Clotilde Reiss travaillait, d'une certaine façon, pour les services secrets français. Mais il ne parle plus d'une jeune femme «immatriculée» par les renseignements secrets. L'ancien cadre de la direction générale de la sécurité extérieure affirme dans Le Parisien ce mardi qu'elle était un «contact occasionnel». Une source de renseignement «dans deux domaines bien particuliers: la politique intérieure iranienne et la prolifération nucléaire». La jeune femme, lectrice à l'université d'Ispahan, connaissait en effet ce dossier pour avoir rédigé un rapport sur le sujet lors d'un stage au Commissariat à l'énergie atomique (CEA).D'après Pierre Siramy, qui vient de publier «25 ans dans les services secrets» avec le journaliste Laurent léger, c'est même la jeune chercheuse qui a pris l'initiative. «Elle a agi en toute conscience, par patriotisme et amour de son pays», assure-t-il, laissant suggérer que son environnement familial ' un père ingénieur au CEA et une mère officier ' avait pu jouer. D'après lui, recruter des jeunes chercheurs est une pratique courante pour les services de renseignements de tous les pays. «Ils serait très surprenant que la France se singularise dans ce domaine», assure-t-il.
Source: 20minutes.fr via Yahoo
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