Alors que se préparait le 2d tour des départementales, Nicolas Sarkozy était déjà ni ni. On notera qu'au printemps dernier, son ni ni était ni PS ni FN: « En vertu de cette règle, en cas de duel entre le Front national et le Parti socialiste, l’UMP n’appellera à voter ni pour l’un ni pour l’autre. » (lemonde.fr/elections-departementales-2015/article/2015/03/24/nicolas-sarkozy-confirme-la-regle-du-ni-ni_4600070_4572524.html)
Ni ni ceci au printemps, ni ni cela en hiver, il se pourrait bien que l'image présidentielle que cherche à se forger Nicolas Sarkozy soit celle du ni ni, lequel, s'il varie au gré des circonstances, contient toujours le même message : à moi les indécis. Et peut-être que cette stratégie sera gagnante en 2017. En attendant, elle vient d'être approuvée lors d'un bureau politique des Républicains à l'unanimité, moins les voix de Nathalie Kosciusko-Morizet, numéro deux du parti, et Jean-Pierre Raffarin.
Très 3ème république, l'ancien Premier ministre et sénateur LR de la Vienne, Jean-Pierre Raffarin, indiquait ce matin sur France Inter que la République était en train de s'effondrer et que lorsqu'un parti était en 3ème position, il devait se désister. « Il y a trop de haine aujourd’hui. (…) Quand on peut empêcher le FN, il faut l’empêcher. On ne peut pas laisser le FN s’enraciner en France », a affirmé Jean-Pierre Raffarin, visiblement abattu par les résultats. (lemonde.fr/elections-regionales-2015/video/2015/12/07/jean-pierre-raffarin-la-france-est-a-la-derive_4826192_4640869.html)
quant à Nathalie Kosciusko-Morizet, sa position « a irrité au plus haut point Nicolas Sarkozy qui, selon des participants, a rappelé l'échec de la législative partielle dans le Doubs, en février dernier.
L'ex-UMP avait été éliminée dès le premier tour, laissant le FN et le PS s'affronter, et Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente déléguée du parti, avait alors appelé "à titre personnel" à voter pour le candidat socialiste. » (Le "ni ni" de Nicolas Sarkozy validé malgré les divergences - Reuters) Mais entre Sarko et NKM, le torchon brûle depuis longtemps.
Ni ni ceci au printemps, ni ni cela en hiver, il se pourrait bien que l'image présidentielle que cherche à se forger Nicolas Sarkozy soit celle du ni ni, lequel, s'il varie au gré des circonstances, contient toujours le même message : à moi les indécis. Et peut-être que cette stratégie sera gagnante en 2017. En attendant, elle vient d'être approuvée lors d'un bureau politique des Républicains à l'unanimité, moins les voix de Nathalie Kosciusko-Morizet, numéro deux du parti, et Jean-Pierre Raffarin.
Très 3ème république, l'ancien Premier ministre et sénateur LR de la Vienne, Jean-Pierre Raffarin, indiquait ce matin sur France Inter que la République était en train de s'effondrer et que lorsqu'un parti était en 3ème position, il devait se désister. « Il y a trop de haine aujourd’hui. (…) Quand on peut empêcher le FN, il faut l’empêcher. On ne peut pas laisser le FN s’enraciner en France », a affirmé Jean-Pierre Raffarin, visiblement abattu par les résultats. (lemonde.fr/elections-regionales-2015/video/2015/12/07/jean-pierre-raffarin-la-france-est-a-la-derive_4826192_4640869.html)
quant à Nathalie Kosciusko-Morizet, sa position « a irrité au plus haut point Nicolas Sarkozy qui, selon des participants, a rappelé l'échec de la législative partielle dans le Doubs, en février dernier.
L'ex-UMP avait été éliminée dès le premier tour, laissant le FN et le PS s'affronter, et Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente déléguée du parti, avait alors appelé "à titre personnel" à voter pour le candidat socialiste. » (Le "ni ni" de Nicolas Sarkozy validé malgré les divergences - Reuters) Mais entre Sarko et NKM, le torchon brûle depuis longtemps.