A la SNCF, des assemblées générales ont reconduit la grève contre la réforme des régimes spéciaux de retraite jusqu'à samedi, conformément à ce qu'avaient demandé sept syndicats la veille. Mais vendredi après-midi, la CFDT cheminots, quatrième syndicat de l'entreprise, a proposé sa "suspension".
Le mouvement donnait vendredi, selon la direction, des signes d'essoufflement avec 32,2% d'agents en grève, contre 42,8% la veille et 61,5% mercredi. Cependant, le trafic national SNCF restera "perturbé" ce week-end et sera "très réduit" en Ile-de-France, a-t-elle indiqué.
Les assemblées générales d'agents des métros, bus et RER de la RATP -- où la grève était suivie par 23,3% des agents vendredi à la mi-journée contre 27,2% jeudi et 44% mercredi, selon la direction -- ont décidé elles aussi la reconduction de ce mouvement jusqu'à samedi, voire lundi.
La direction de la régie ne prévoyait guère d'amélioration du trafic samedi, avec une rame de métro sur 5 en moyenne (sauf sur les lignes 1 et 14 où le service est meilleur), des lignes A et B du RER "fortement perturbées" et seulement 40% des bus et tramways.
Le gouvernement et la plupart des syndicats se livrent à un dialogue de sourds, alors qu'une issue rapide semblait se dessiner mercredi. Les fédérations de cheminots ont demandé ainsi jeudi au ministre du Travail, Xavier Bertrand , la tenue "dès vendredi" d'une réunion tripartite "pour fixer le cadre" des négociations dans les entreprises.
Mais le ministre a conditionné l'ouverture "immédiate" de négociations à "un appel à la reprise du travail" de la part des organisations dans les entreprises.
A la SNCF, la direction a annoncé vendredi soir qu'elle allait présenter un "document de méthode" aux syndicats, sans donner d'échéance.
Dans l'énergie, syndicats et patronat ont discuté des salaires vendredi, la CGT ayant refusé de participer à la réunion qui n'a pas abordé les retraites.
Nicolas Sarkozy qui a rencontré les dirigeants des entreprises concernées par la réforme, a demandé à M. Bertrand de "poursuivre ses efforts" pour obtenir la reprise du travail à la SNCF et à la RATP "dans le respect du principe d'harmonisation" notamment de la durée de cotisation pour toucher une retraite à taux plein, qui devrait être allongée à 40 ans.
D'autre part, alors que des associations proches de la droite appelaient à manifester dimanche contre les grèves, l'UMP se gardait de se lancer dans des démonstrations de force de ce type, jugeant qu'il était encore trop tôt.
Du côté du Parti socialiste, François Hollande a accusé le gouvernement d'être responsable d'une "situation de blocage".
Le dialogue interrompu entre syndicats, entreprises et gouvernement, a entraîné des tensions autour de certains piquets de grève.
La direction de la SNCF et deux syndicats de cheminots (CFDT, CGT) ont dénoncé des actes de "vandalisme" susceptibles de mettre en danger la sécurité des passagers sur les voies et dans les gares.
Si le mouvement perdure au-delà du week-end, certains syndicats rêvent de réaliser la jonction avec la grève prévue par les fonctionnaires mardi.
Le mouvement donnait vendredi, selon la direction, des signes d'essoufflement avec 32,2% d'agents en grève, contre 42,8% la veille et 61,5% mercredi. Cependant, le trafic national SNCF restera "perturbé" ce week-end et sera "très réduit" en Ile-de-France, a-t-elle indiqué.
Les assemblées générales d'agents des métros, bus et RER de la RATP -- où la grève était suivie par 23,3% des agents vendredi à la mi-journée contre 27,2% jeudi et 44% mercredi, selon la direction -- ont décidé elles aussi la reconduction de ce mouvement jusqu'à samedi, voire lundi.
La direction de la régie ne prévoyait guère d'amélioration du trafic samedi, avec une rame de métro sur 5 en moyenne (sauf sur les lignes 1 et 14 où le service est meilleur), des lignes A et B du RER "fortement perturbées" et seulement 40% des bus et tramways.
Le gouvernement et la plupart des syndicats se livrent à un dialogue de sourds, alors qu'une issue rapide semblait se dessiner mercredi. Les fédérations de cheminots ont demandé ainsi jeudi au ministre du Travail, Xavier Bertrand , la tenue "dès vendredi" d'une réunion tripartite "pour fixer le cadre" des négociations dans les entreprises.
Mais le ministre a conditionné l'ouverture "immédiate" de négociations à "un appel à la reprise du travail" de la part des organisations dans les entreprises.
A la SNCF, la direction a annoncé vendredi soir qu'elle allait présenter un "document de méthode" aux syndicats, sans donner d'échéance.
Dans l'énergie, syndicats et patronat ont discuté des salaires vendredi, la CGT ayant refusé de participer à la réunion qui n'a pas abordé les retraites.
Nicolas Sarkozy qui a rencontré les dirigeants des entreprises concernées par la réforme, a demandé à M. Bertrand de "poursuivre ses efforts" pour obtenir la reprise du travail à la SNCF et à la RATP "dans le respect du principe d'harmonisation" notamment de la durée de cotisation pour toucher une retraite à taux plein, qui devrait être allongée à 40 ans.
D'autre part, alors que des associations proches de la droite appelaient à manifester dimanche contre les grèves, l'UMP se gardait de se lancer dans des démonstrations de force de ce type, jugeant qu'il était encore trop tôt.
Du côté du Parti socialiste, François Hollande a accusé le gouvernement d'être responsable d'une "situation de blocage".
Le dialogue interrompu entre syndicats, entreprises et gouvernement, a entraîné des tensions autour de certains piquets de grève.
La direction de la SNCF et deux syndicats de cheminots (CFDT, CGT) ont dénoncé des actes de "vandalisme" susceptibles de mettre en danger la sécurité des passagers sur les voies et dans les gares.
Si le mouvement perdure au-delà du week-end, certains syndicats rêvent de réaliser la jonction avec la grève prévue par les fonctionnaires mardi.