"Je crois que cette réforme est juste, qu'il faut la faire. Elle doit être vue par la communauté hospitalière comme une marque intérêt du gouvernement et du Parlement", a déclaré M. Sarkozy lors d'une table ronde au Centre national du football de Clairefontaine.
"Il ne faut pas que vous craigniez la réforme (...). Qui pourrait me dire qu'il faut le statu quo à l'hôpital? Personne", a-t-il lancé un peu plus tôt, en visitant le centre hospitalier de Rambouillet.
Devant ses personnels, le chef de l'Etat a rappelé qu'il avait "mis 358 millions d'euros sur la table" pour payer leurs heures supplémentaires, a confirmé la reconnaissance du diplôme des infirmiers au grade de licence à partir de septembre 2009 et répété, sous leurs applaudissements, que "les médecins de villes (devaient) aussi faire des gardes" pour désengorger les services d'urgence des hôpitaux.
Il a également insisté sur la nécessité de "repenser" la carte sanitaire afin de combler les "déserts médicaux" et justifié sa volonté de faire du directeur le "seul patron de l'hôpital".
"Tout ne se réduit pas une augmentation des crédits", a également répondu Nicolas Sarkozy à ceux qui dénoncent une réforme sans financement. "Il n'y a pas un pays au monde qui dépense plus que la France pour son hôpital", a-t-il assuré, en rappelant que le budget de l'hôpital avait augmenté de 50% de 1998 à 2008 et que 100.000 personnes y avaient été embauchées sur la même période.
"C'est très facile de dire +il n'y a qu'à donner plus+ (...). Si ce n'était que ça, je ne devrais avoir aucun problème", a-t-il raillé.
Le texte "Hôpital, patient, territoire, santé", défendu par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot et dont l'examen vient de se terminer à l'Assemblée nationale, doit être voté le 18 mars par les députés.
Ce texte suscite de nombreuses critiques dans la communauté médicale.
Source: Yahoo News
"Il ne faut pas que vous craigniez la réforme (...). Qui pourrait me dire qu'il faut le statu quo à l'hôpital? Personne", a-t-il lancé un peu plus tôt, en visitant le centre hospitalier de Rambouillet.
Devant ses personnels, le chef de l'Etat a rappelé qu'il avait "mis 358 millions d'euros sur la table" pour payer leurs heures supplémentaires, a confirmé la reconnaissance du diplôme des infirmiers au grade de licence à partir de septembre 2009 et répété, sous leurs applaudissements, que "les médecins de villes (devaient) aussi faire des gardes" pour désengorger les services d'urgence des hôpitaux.
Il a également insisté sur la nécessité de "repenser" la carte sanitaire afin de combler les "déserts médicaux" et justifié sa volonté de faire du directeur le "seul patron de l'hôpital".
"Tout ne se réduit pas une augmentation des crédits", a également répondu Nicolas Sarkozy à ceux qui dénoncent une réforme sans financement. "Il n'y a pas un pays au monde qui dépense plus que la France pour son hôpital", a-t-il assuré, en rappelant que le budget de l'hôpital avait augmenté de 50% de 1998 à 2008 et que 100.000 personnes y avaient été embauchées sur la même période.
"C'est très facile de dire +il n'y a qu'à donner plus+ (...). Si ce n'était que ça, je ne devrais avoir aucun problème", a-t-il raillé.
Le texte "Hôpital, patient, territoire, santé", défendu par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot et dont l'examen vient de se terminer à l'Assemblée nationale, doit être voté le 18 mars par les députés.
Ce texte suscite de nombreuses critiques dans la communauté médicale.
Source: Yahoo News