"Demain, (mercredi) ce qui s'annonce c'est une journée de galère pour les usagers, et peut-être d'autres jours encore", a prévenu mardi le ministre du Travail, Xavier Bertrand, très présent dans les médias.
La SNCF a prévu de "très fortes perturbations" sur son réseau national pour la journée de mercredi, et son directeur général délégué, Guillaume Pepy, a conseillé aux usagers de "limiter leurs déplacements" voire de "repousser leur week-end". Aucun train de nuit ne devrait circuler entre mardi et mercredi.
A la RATP, les prévisions sont identiques à celles du mouvement du 18 octobre, avec un "trafic quasi nul" sur toutes les lignes de métro, sauf deux.
M. Bertrand a accepté de recevoir mardi après-midi, une poignée d'heures avant le début du conflit de la SNCF prévu à 20 heures pour les prises de service des cheminots, une délégation CGT conduite par son secrétaire général, Bernard Thibault.
Le patron du principal syndicat concerné doit demander une nouvelle fois l'organisation d'une table ronde tripartite entre le gouvernement, les syndicats et les entreprises concernées par la réforme (SNCF, RATP, EDF, GDF). Celle-ci prévoit d'allonger à 40 ans la durée de cotisation des 500.000 salariés concernés, au lieu de 37,5 ans actuellement en moyenne.
"Ces réformes, je les mènerai jusqu'au bout. Rien ne me détournera de mon objectif", a assuré mardi le président Nicolas Sarkozy dans une allocution devant le Parlement européen réuni à Strasbourg. "Ces réformes, les Français les ont approuvées. Je leur ai tout dit avant les élections (présidentielles de mai) pour pouvoir tout faire après", a-t-il ajouté.
Alors que cette grève constitue la troisième mobilisation syndicale d'importance en douze ans contre une réforme des retraites (après 1995 et 2003), la présidente du Medef (patronat) Laurence Parisot a espéré mardi "un accord" rapide sur la réforme, jugeant la grève "souhaitable pour personne" et appelant à se méfier d'"un goût presque masochiste pour la confrontation" en France.
Pour Sud Rail, 2ème syndicat de la SNCF, le gouvernement n'a "pas d'autres choix que de céder et de retirer son projet" de réforme, "vu la détermination des grévistes", selon son secrétaire fédéral Christian Mahieux, mardi. "Ce que nous demandons, c'est le retour à 37,5 ans pour l'ensemble des salariés de ce pays" a-t-il ajouté, en assurant souhaiter un conflit "le plus court possible" car les premiers pénalisés sont tout de même les grévistes (qui ne sont pas payés).
A l'opposé du spectre syndical, les conducteurs de la Fgaac, non grévistes, seront, eux, "à leur poste s'ils arrivent à franchir les piquets de grève et à supporter la pression des autres collègues", a déclaré le secrétaire général du syndicat, Bruno Duchemin. Le syndicat autonome Fgaac, qui représente 30% des conducteurs de la SNCF, s'est retiré du mouvement dès le 18 octobre, après avoir négocié directement avec le gouvernement. "Nous voulons changer le dialogue social dans l'entreprise", a souligné ce responsable.
"Par la négociation, nous obtiendrons plus que par la grève, et nous sommes en train d'en faire la démonstration", a conclu le patron du 2ème syndicat d'agents de conduite derrière la CGT (39%). Mercredi, les cheminots manifesteront dans toute la France. A Paris, le défilé partira de la gare Montparnasse en direction de la Gare de Lyon.
La SNCF a prévu de "très fortes perturbations" sur son réseau national pour la journée de mercredi, et son directeur général délégué, Guillaume Pepy, a conseillé aux usagers de "limiter leurs déplacements" voire de "repousser leur week-end". Aucun train de nuit ne devrait circuler entre mardi et mercredi.
A la RATP, les prévisions sont identiques à celles du mouvement du 18 octobre, avec un "trafic quasi nul" sur toutes les lignes de métro, sauf deux.
M. Bertrand a accepté de recevoir mardi après-midi, une poignée d'heures avant le début du conflit de la SNCF prévu à 20 heures pour les prises de service des cheminots, une délégation CGT conduite par son secrétaire général, Bernard Thibault.
Le patron du principal syndicat concerné doit demander une nouvelle fois l'organisation d'une table ronde tripartite entre le gouvernement, les syndicats et les entreprises concernées par la réforme (SNCF, RATP, EDF, GDF). Celle-ci prévoit d'allonger à 40 ans la durée de cotisation des 500.000 salariés concernés, au lieu de 37,5 ans actuellement en moyenne.
"Ces réformes, je les mènerai jusqu'au bout. Rien ne me détournera de mon objectif", a assuré mardi le président Nicolas Sarkozy dans une allocution devant le Parlement européen réuni à Strasbourg. "Ces réformes, les Français les ont approuvées. Je leur ai tout dit avant les élections (présidentielles de mai) pour pouvoir tout faire après", a-t-il ajouté.
Alors que cette grève constitue la troisième mobilisation syndicale d'importance en douze ans contre une réforme des retraites (après 1995 et 2003), la présidente du Medef (patronat) Laurence Parisot a espéré mardi "un accord" rapide sur la réforme, jugeant la grève "souhaitable pour personne" et appelant à se méfier d'"un goût presque masochiste pour la confrontation" en France.
Pour Sud Rail, 2ème syndicat de la SNCF, le gouvernement n'a "pas d'autres choix que de céder et de retirer son projet" de réforme, "vu la détermination des grévistes", selon son secrétaire fédéral Christian Mahieux, mardi. "Ce que nous demandons, c'est le retour à 37,5 ans pour l'ensemble des salariés de ce pays" a-t-il ajouté, en assurant souhaiter un conflit "le plus court possible" car les premiers pénalisés sont tout de même les grévistes (qui ne sont pas payés).
A l'opposé du spectre syndical, les conducteurs de la Fgaac, non grévistes, seront, eux, "à leur poste s'ils arrivent à franchir les piquets de grève et à supporter la pression des autres collègues", a déclaré le secrétaire général du syndicat, Bruno Duchemin. Le syndicat autonome Fgaac, qui représente 30% des conducteurs de la SNCF, s'est retiré du mouvement dès le 18 octobre, après avoir négocié directement avec le gouvernement. "Nous voulons changer le dialogue social dans l'entreprise", a souligné ce responsable.
"Par la négociation, nous obtiendrons plus que par la grève, et nous sommes en train d'en faire la démonstration", a conclu le patron du 2ème syndicat d'agents de conduite derrière la CGT (39%). Mercredi, les cheminots manifesteront dans toute la France. A Paris, le défilé partira de la gare Montparnasse en direction de la Gare de Lyon.