Le sénateur n'avait pas masqué ses réserves sur cette initiative de Nicolas Sarkozy, dont le lancement est prévu en 2010, en redoutant que des « tonneaux percés » soient financés.
« Il faut maîtriser cet emprunt. Je pense que cet emprunt doit être modéré », a-t-il déclaré sur Canal+ en estimant que le montant sera « de l'ordre de 20 à 30 milliards par an ».
Jean-Pierre Raffarin se prononce pour un étalement.
« Je préfèrerai un emprunt sur 5 ans qui aurait une contribution annuelle », a-t-il expliqué. « Donc je préfèrerai un emprunt par exemple de 100 milliards, 5 fois 20 milliards plutôt qu'en une seule fois. »
Cet emprunt doit financer des investissements stratégiques au moment où la France fait face à une crise qui a détruit la promesse du Président français d'une hausse du pouvoir d'achat et provoqué un bond du chômage de 25 % en un an.
Nicolas Sarkozy a déclaré mercredi dernier qu'il devrait aider la France à relever des défis comme la compétitivité des entreprises et l'innovation technologique.
Installant la commission chargée de réfléchir à l'utilisation de cet emprunt, il a indiqué qu'il n'entendait pas fixer de « cadre budgétaire précis » à ses travaux.
« Le montant de l'emprunt national dépendra des besoins que vous allez identifier et de la capacité d'endettement que nous aurons », a dit le chef de l'État à l'adresse de cette commission coprésidée par deux anciens Premiers ministres, l'UMP Alain Juppé et le socialiste Michel Rocard.
Le principe même de ce grand emprunt annoncé fin juin a été critiqué au vu du niveau élevé de la dette publique de la France. Le gouvernement prévoit qu'elle atteindra près de 90 % du produit intérieur brut à la fin de la législature.
Source: Reuters via Yahoo News
« Il faut maîtriser cet emprunt. Je pense que cet emprunt doit être modéré », a-t-il déclaré sur Canal+ en estimant que le montant sera « de l'ordre de 20 à 30 milliards par an ».
Jean-Pierre Raffarin se prononce pour un étalement.
« Je préfèrerai un emprunt sur 5 ans qui aurait une contribution annuelle », a-t-il expliqué. « Donc je préfèrerai un emprunt par exemple de 100 milliards, 5 fois 20 milliards plutôt qu'en une seule fois. »
Cet emprunt doit financer des investissements stratégiques au moment où la France fait face à une crise qui a détruit la promesse du Président français d'une hausse du pouvoir d'achat et provoqué un bond du chômage de 25 % en un an.
Nicolas Sarkozy a déclaré mercredi dernier qu'il devrait aider la France à relever des défis comme la compétitivité des entreprises et l'innovation technologique.
Installant la commission chargée de réfléchir à l'utilisation de cet emprunt, il a indiqué qu'il n'entendait pas fixer de « cadre budgétaire précis » à ses travaux.
« Le montant de l'emprunt national dépendra des besoins que vous allez identifier et de la capacité d'endettement que nous aurons », a dit le chef de l'État à l'adresse de cette commission coprésidée par deux anciens Premiers ministres, l'UMP Alain Juppé et le socialiste Michel Rocard.
Le principe même de ce grand emprunt annoncé fin juin a été critiqué au vu du niveau élevé de la dette publique de la France. Le gouvernement prévoit qu'elle atteindra près de 90 % du produit intérieur brut à la fin de la législature.
Source: Reuters via Yahoo News