Commerces et services
08/09/2016 19:02

Radar ?

Nous continuons nos investigations en Suisse pour découvrir des professionnels intéressants. Nous avons rencontré Monsieur Lunaret un blogueurconnu parlant souvent des sujets liés au monde de la route. Il nous livre ses impressions sans langues de bois sur les radars !



L'interdiction lancée par les autorités suisses sur l'annonce des radars, entrée en vigueur le 1er janvier 2013, ne semble pas vraiment suivie d'effets. 
 
Facebook et WhatsApp pour annoncer les radars en Suisse ?
Il en va ainsi des lois et règlements qui ne font pas de sens. Alors que toutes les instances compétentes le disent, Bureau pour la Prévention des Accidents (BPA) en tête, les oukases accouchées par Via Sicura sont contestées de toutes parts. 
Comment peut-il en aller autrement ?
Il tombe sous le sens que le signalement des radars, qu'ils soient faits par la radio, interdits également, des services d'information mobiles pour téléphones ou des recommandations d'amis, participent à la prévention générale des excès de vitesse. Quand on entend, à longueur de journée, radar par-ci, contrôle par-là, on garde à l'esprit qu'il ne faut pas rouler trop vite, faute de risquer une amende voire de perdre son permis. 
Mais nos autorités en ont décidé autrement et elles ont interdit tous les moyens d'informer ailleurs que "dans un cercle privé". 
Résultat, d'innombrables groupes Facebook et WhatsApp signalent à qui mieux mieux les actions de la police de toutes sortes. En effet, la majorité des automobilistes sont outrés de continuer à devoir payer des amendes pour des de vitesse qui ne mettent en danger personne, pas même eux-mêmes ! Oui, c'est ainsi, les lois inutiles ne sont jamais respectées, et ce n'est que... justice ! Alors les citoyens s'organisent.
Est-ce que les réseaux sociaux sont une bonne solution ?
A l'écoute des usagers de la route depuis de nombreuses années, nous avons fait notre petite enquête. Il en ressort que, si les Facebook et autres types de réseaux sociaux ont bien l'avantage d'être gratuits à l'utilisation, ils ne constituent pas vraiment une bonne solution, à l'usage. 
En effet, chacun peut y communiquer ce qu'il veut, et surtout comme il le veut. C'est sympathique, chacun peut au passage pimenter les annonces d'ironie, on se marre bien mais au final il est difficile d'avoir une vue d'ensemble de la situation sur la route. 
 
Les visiteurs réguliers de notre site disent que, pour obtenir une information claire, avec vue d'ensemble, de ce qui se passe sur le réseau routier, il faut une rédaction avec un modérateur, autrement dit un rédacteur responsable qui contrôle, compare, filtre puis rédige les textes dans un format qui est adapté à la lecture sur smartphone, c'est-à-dire des textes courts et toujours structurés de la même manière.

Une telle rédaction, active 7/7 et 24/24 a naturellement un coût, raison pour laquelle les prestataires proposent le service pour une centaine de francs par année. 
De plus, les annonces par réseaux sociaux souffrent d'un autre handicap qui est l'absence de carte géographique. Les applications professionnelles d'information routière présentent les radars, zones de danger et perturbations (bouchons, ralentissements) de manière synthétique, sur une carte zoomable. Ainsi avant de prendre la route vous savez en quelques secondes si votre parcours à venir risque d'être sujet à des contrôles de vitesse ou entravé par des perturbations.
Pour les avoir toutes testées de manière approfondie, nous avons retenu :
Trafic Live CH pour iPhone Swiss Radar Live pour Android
Contacté, cet éditeur a accepté de proposer une promotion, pour la rentrée 2016, et de faire profiter nos internautes d'une offre spéciale avec 3 mois d'utilisation gratuite supplémentaire pour tout nouvel abonnement conclu jusqu'au 31 octobre 2016.

Magali Dubois



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