Le gouvernement a décidé d'étendre l'expérimentation du revenu de solidarité active (RSA) dans 40 départements, a annoncé dans un communiqué le haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté. Le 5 novembre, Martin Hirsch avait lancé officiellement cette opération dans 16 départements.
Ces départements ont commencé l'expérimentation d'un dispositif instauré par la loi du 21 août 2007 (en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat), qui doit permettre aux bénéficiaires de minima sociaux de ne pas voir leurs revenus diminuer s'ils reprennent un travail. Un 17e dossier reste en cours d'examen. Le RSA concerne pour l'instant les seuls bénéficiaires du RMI (revenu minimum d'insertion) et de l'API (allocation de parent isolé), parfois aussi les titulaires de contrats aidés.
La loi «en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat» (Tepa), dite "paquet fiscal", qui comprend toute une série de mesures à destination des entreprises et des ménages, avait «ouvert la possibilité à d'autres départements de se porter candidats à l'expérimentation du RSA, dans la limite de 10», indique le haut-commissaire.
Chat Le Monde - vendredi 22 avec Martin Hirsch, modéré par Claire Ané
Qu'en sera-t-il pour cette frange de bénéficiaires du RMI dont on entend souvent dire qu'ils ne sont "pas assez employables" (terme discutable par ailleurs) pour reprendre une activité, et "pas assez handicapés" pour prétendre à l'allocation adulte handicapé ? Sont-ils condamnés à rester sous le seuil de pauvreté? Que proposez-vous pour eux?
C'est exactement l'un des grands débats que l'on doit avoir dans le Grenelle de l'insertion. Il y a trop de gens qu'on classe comme inemployables ou éloignés de l'emploi, alors qu'ils souhaitent et peuvent travailler. Ou, pour certains, avoir une activité dans un cadre solidaire, dans une entreprise d'insertion ou dans une association. Ce qu'on doit faire doit concerner l'ensemble de la population, sans classer les gens dans des cases.
Autre source: Mairie-info
Ces départements ont commencé l'expérimentation d'un dispositif instauré par la loi du 21 août 2007 (en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat), qui doit permettre aux bénéficiaires de minima sociaux de ne pas voir leurs revenus diminuer s'ils reprennent un travail. Un 17e dossier reste en cours d'examen. Le RSA concerne pour l'instant les seuls bénéficiaires du RMI (revenu minimum d'insertion) et de l'API (allocation de parent isolé), parfois aussi les titulaires de contrats aidés.
La loi «en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat» (Tepa), dite "paquet fiscal", qui comprend toute une série de mesures à destination des entreprises et des ménages, avait «ouvert la possibilité à d'autres départements de se porter candidats à l'expérimentation du RSA, dans la limite de 10», indique le haut-commissaire.
Chat Le Monde - vendredi 22 avec Martin Hirsch, modéré par Claire Ané
Qu'en sera-t-il pour cette frange de bénéficiaires du RMI dont on entend souvent dire qu'ils ne sont "pas assez employables" (terme discutable par ailleurs) pour reprendre une activité, et "pas assez handicapés" pour prétendre à l'allocation adulte handicapé ? Sont-ils condamnés à rester sous le seuil de pauvreté? Que proposez-vous pour eux?
C'est exactement l'un des grands débats que l'on doit avoir dans le Grenelle de l'insertion. Il y a trop de gens qu'on classe comme inemployables ou éloignés de l'emploi, alors qu'ils souhaitent et peuvent travailler. Ou, pour certains, avoir une activité dans un cadre solidaire, dans une entreprise d'insertion ou dans une association. Ce qu'on doit faire doit concerner l'ensemble de la population, sans classer les gens dans des cases.
Autre source: Mairie-info