Cette réserve naturelle, baptisée "Réserve naturelle du Sankuru", s'étend sur 30.570 km2 - soit pratiquement la superficie de la Belgique - dans la province du Kasaï oriental, dans le centre du pays.
Cette réserve "est créée pour la protection du bassin hydrographique du (district du) Sankuru et de la Lokenye en vue de garantir les débits des cours d'eau du bassin du Congo et pour la conservation d'une importante biodiversité animale, dont spécifiquement le bonobo, l'okapi et l'éléphant de forêt", selon un arrêté du ministère de l'Environnement daté du 6 novembre.
Le bonobo (chimpanzé nain pan paniscus) et l'okapi (girafidé forestier) sont des espèces endémiques, qui ne vivent que dans les forêts humides de RDC où elles ont été décimées par des années de guerre et de braconnage intensif.
Les bonobos, estimés à environ 10.000 aujourd'hui contre 100.000 en 1980, se caractérisent notamment par leur mode de règlement des conflits, consistant en une simulation de l'acte sexuel.
En juin 2006, une réserve naturelle de 3.625 km2 leur a été spécifiquement dédiée dans la province d'Equateur (nord-ouest).
La particularité de la nouvelle aire protégée du Sankuru tient à son double objectif: elle vise à la fois à protéger l'environnement, en sécurisant les sources de plusieurs rivières alimentant le bassin du Congo qui abrite la deuxième forêt tropicale humide de la planète, et à associer les communautés locales.
Dans le cadre d'un zonage, qui n'a pas encore commencé, seront définies les zones réservées à la stricte conservation et celles où vivent des communautés forestières, qui pourront continuer à jouir de la forêt dans le cadre d'une "conservation communautaire participative", a expliqué à l'AFP Nina Landu, conseillère en charge de la conservation au ministère de l'Environnement.
Dans les zones de conservation, il sera "totalement interdit" d'introduire des espèces, de pratiquer la chasse, de se livrer à l'exploitation minière ou de toute activité susceptible d'altérer l'habitat des animaux et le caractère naturel de la réserve, a-t-elle souligné.
La RDC compte, avec la nouvelle réserve de Sankuru, 7 parcs nationaux, 4 réserves et 11 domaines de chasse. Ces espaces protégés s'étendent sur plus de 240.000 km2, soit près de 10,5% du territoire.
"La RDC se rapproche un peu plus de l'objectif fixé par la Comifac (Commission des forêts d'Afrique centrale), qui vise à convertir en aire protégée 15%" de la superficie des pays d'Afrique centrale, a souligné Mme Landu.
Cette réserve "est créée pour la protection du bassin hydrographique du (district du) Sankuru et de la Lokenye en vue de garantir les débits des cours d'eau du bassin du Congo et pour la conservation d'une importante biodiversité animale, dont spécifiquement le bonobo, l'okapi et l'éléphant de forêt", selon un arrêté du ministère de l'Environnement daté du 6 novembre.
Le bonobo (chimpanzé nain pan paniscus) et l'okapi (girafidé forestier) sont des espèces endémiques, qui ne vivent que dans les forêts humides de RDC où elles ont été décimées par des années de guerre et de braconnage intensif.
Les bonobos, estimés à environ 10.000 aujourd'hui contre 100.000 en 1980, se caractérisent notamment par leur mode de règlement des conflits, consistant en une simulation de l'acte sexuel.
En juin 2006, une réserve naturelle de 3.625 km2 leur a été spécifiquement dédiée dans la province d'Equateur (nord-ouest).
La particularité de la nouvelle aire protégée du Sankuru tient à son double objectif: elle vise à la fois à protéger l'environnement, en sécurisant les sources de plusieurs rivières alimentant le bassin du Congo qui abrite la deuxième forêt tropicale humide de la planète, et à associer les communautés locales.
Dans le cadre d'un zonage, qui n'a pas encore commencé, seront définies les zones réservées à la stricte conservation et celles où vivent des communautés forestières, qui pourront continuer à jouir de la forêt dans le cadre d'une "conservation communautaire participative", a expliqué à l'AFP Nina Landu, conseillère en charge de la conservation au ministère de l'Environnement.
Dans les zones de conservation, il sera "totalement interdit" d'introduire des espèces, de pratiquer la chasse, de se livrer à l'exploitation minière ou de toute activité susceptible d'altérer l'habitat des animaux et le caractère naturel de la réserve, a-t-elle souligné.
La RDC compte, avec la nouvelle réserve de Sankuru, 7 parcs nationaux, 4 réserves et 11 domaines de chasse. Ces espaces protégés s'étendent sur plus de 240.000 km2, soit près de 10,5% du territoire.
"La RDC se rapproche un peu plus de l'objectif fixé par la Comifac (Commission des forêts d'Afrique centrale), qui vise à convertir en aire protégée 15%" de la superficie des pays d'Afrique centrale, a souligné Mme Landu.