"Les combats ont cessé (vers 13H30 locales, 11H30 GMT). Des troupes insurgées qui avaient attaqué le quartier général des FARDC à Rutshuru se sont retirées de la ville", a déclaré à l'AFP Sylvie van den Wildenberg, porte-parole de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc) au Nord-Kivu.
"La Monuc patrouille dans Rutshuru. Les tirs à l'arme lourde ont entraîné une panique des populations. Les habitants sont regroupés dans plusieurs endroits éloignés du QG attaqué", a-t-elle poursuivi.
"Les insurgés se sont retirés de Rutshuru après de fortes pressions de la Monuc", après une heure de combats en plein centre-ville, a-t-elle souligné.
Selon l'administrateur de Rutshuru, Dominique Bofondo, ces combats ont entraîné la fuite de milliers d'habitants vers la cité voisine de Kiwanja, où la Monuc dispose d'une base.
"La Monuc condamne fermement cette seconde attaque menée en une semaine par des dissidents ralliés à Nkunda contre une position FARDC située à proximité d'un centre urbain", a déclaré Mme Van den Wildenberg.
Le 13 novembre, des soldats insurgés avaient attaqué une position d'artillerie des FARDC sur une colline surplombant des camps de déplacés à Mugunga (à 15 km au nord-ouest de la capitale provinciale Goma), entraînant la fuite de 28.000 personnes en moins de deux heures.
"Toute attaque dirigée contre des centres urbains, visant à entraver la libre circulation et l'approvisionnement de populations civiles est une crime de guerre", a rappelé la porte-parole de la Monuc.
La ville de Rutshuru, chef-lieu du territoire du même nom, compte habituellement plus de 150.000 habitants, auxquels se sont ajouté ces derniers mois des milliers de déplacés ayant fui des combats impliquant depuis la fin août l'armée régulière, des soldats insurgés ralliés au général déchu tutsi congolais Laurent Nkunda et des milices locales et étrangères.
Les combats avaient débuté mercredi vers 4H00 selon les FARDC, qui avaient accusé les insurgés d'avoir attaqué leur position de Rukoro, à 3 km de Rutshuru, avant d'être repoussés plus au sud-est.
Le colonel Antoine Mushima, commandant de la 6e brigade des FARDC, avait affirmé à l'AFP que ses hommes avaient tué une vingtaine d'insurgés et que les combats se poursuivaient.
Selon un habitant de Rutshuru ayant requis l'anonymat, "les troupes de (Sultani) Makenga (un fidèle de Nkunda) ont attaqué à nouveau par le nord. Ils ont contourné la ville pour s'attaquer au quartier général de Rutshuru".
"La Monuc patrouille dans Rutshuru. Les tirs à l'arme lourde ont entraîné une panique des populations. Les habitants sont regroupés dans plusieurs endroits éloignés du QG attaqué", a-t-elle poursuivi.
"Les insurgés se sont retirés de Rutshuru après de fortes pressions de la Monuc", après une heure de combats en plein centre-ville, a-t-elle souligné.
Selon l'administrateur de Rutshuru, Dominique Bofondo, ces combats ont entraîné la fuite de milliers d'habitants vers la cité voisine de Kiwanja, où la Monuc dispose d'une base.
"La Monuc condamne fermement cette seconde attaque menée en une semaine par des dissidents ralliés à Nkunda contre une position FARDC située à proximité d'un centre urbain", a déclaré Mme Van den Wildenberg.
Le 13 novembre, des soldats insurgés avaient attaqué une position d'artillerie des FARDC sur une colline surplombant des camps de déplacés à Mugunga (à 15 km au nord-ouest de la capitale provinciale Goma), entraînant la fuite de 28.000 personnes en moins de deux heures.
"Toute attaque dirigée contre des centres urbains, visant à entraver la libre circulation et l'approvisionnement de populations civiles est une crime de guerre", a rappelé la porte-parole de la Monuc.
La ville de Rutshuru, chef-lieu du territoire du même nom, compte habituellement plus de 150.000 habitants, auxquels se sont ajouté ces derniers mois des milliers de déplacés ayant fui des combats impliquant depuis la fin août l'armée régulière, des soldats insurgés ralliés au général déchu tutsi congolais Laurent Nkunda et des milices locales et étrangères.
Les combats avaient débuté mercredi vers 4H00 selon les FARDC, qui avaient accusé les insurgés d'avoir attaqué leur position de Rukoro, à 3 km de Rutshuru, avant d'être repoussés plus au sud-est.
Le colonel Antoine Mushima, commandant de la 6e brigade des FARDC, avait affirmé à l'AFP que ses hommes avaient tué une vingtaine d'insurgés et que les combats se poursuivaient.
Selon un habitant de Rutshuru ayant requis l'anonymat, "les troupes de (Sultani) Makenga (un fidèle de Nkunda) ont attaqué à nouveau par le nord. Ils ont contourné la ville pour s'attaquer au quartier général de Rutshuru".