Europe
21/09/2010 16:22

Quarante jeunes Européens meurent chaque jour

Plus de 15.000 jeunes meurent dans des actes de violence chaque année en Europe, a rapporté mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et 40% de ces morts sont dues à des agressions à l'arme blanche.



Quarante jeunes Européens meurent chaque jour dans des violences
Plus de 15.000 jeunes meurent dans des actes de violence chaque année en Europe, a rapporté mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et 40% de ces morts sont dues à des agressions à l'arme blanche. Dans un rapport sur les violences en Europe, l'OMS indique que les 40 jeunes tués en moyenne chaque jour dans des attaques à l'arme blanche et autres agressions représentent une "énorme perte pour la société". Nombre de ces agressions pourraient être évitées par des politiques combinant des mesures dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la justice, ajoute l'OMS.(reuters)

Manifestation de camionneurs grecs à Athènes
Plus de 2.000 camionneurs grecs défilaient mardi vers le Parlement, dans le centre d'Athènes, au neuvième journée de manifestations contre les réformes prévues dans le marché du travail. Depuis le 13 septembre, les camionneurs organisent régulièrement des opérations pour protester contre des projets de dérégulation du transport routier. Les nouvelles réglementations, qui doivent faire l'objet d'un débat au Parlement à partir de ce mardi, toucheront au final plusieurs secteurs professionnels, dont les pharmaciens. Les camionneurs jugent ces changements trop abruptes et affirment qu'ils conduiront à la faillite ceux qui ont dû emprunter pour acheter leur license d'exploitation.(AP)

Migrants: le Conseil de l'Europe "rappelle la France à ses engagements en matière de droits de l'Homme"
Le commissaire aux Droits de l'Homme du Conseil de l'Europe "rappelle à la France ses engagements en matière de droits de l'homme". Dans un courrier adressé au ministre de l'Immigration Eric Besson, Thomas Hammarberg estime que "des améliorations sont nécessaires pour respecter les droits des migrants en France" et juge "nécessaires" des réformes "non seulement en matière d'accueil des migrants et d'asile, mais surtout de rétention et de retour". Ce courrier, daté du 3 août 2010, fait suite à la visite de Thomas Hammarberg le 19 mai à Calais, où le campement de migrants en situation irrégulière, surnommé "la jungle", avait été détruit en 2009. Il intervient dans une période de tensions entre la Commission européenne et Paris au sujet de la politique française de renvoi de Roms en Roumanie et en Bulgarie. Dans cette lettre, Thomas Hammarberg "rappelle à la France ses engagements en matière de droits de l'homme". S'il souligne que "des efforts ont été consentis pour ouvrir les structures d'hébergement à l'ensemble des demandeurs d'asile", il estime que "dans la pratique, des demandeurs d'asile continuent à être hébergés dans des conditions indignes ou précaires". Le commissaire Hammarberg estime ainsi que "le recours à la rétention apparaît comme trop fréquent" et appelle Paris "à trouver des alternatives à cette privation de liberté, notamment pour les familles avec enfants". "La place d'un enfant n'est pas en rétention", et "il appartient à l'Etat de trouver des solutions appropriées pour organiser le retour d'une famille d'étrangers sans recourir à la privation de liberté", souligne-t-il, ajoutant: "selon moi, l'argument de ne pas séparer les parents de leurs enfants n'est pas recevable". Evoquant un précédent memorandum sur "la durée excessive des procédures de regroupement et de rapprochement familial" adressé au gouvernement français, Thomas Hammarberg regrette que "malheureusement ces constatations soient toujours valables, la durée moyenne approchant désormais les 24 mois d'attente". "Une telle durée apparaît inacceptable", affirme-t-il. De manière générale, la procédure est pointée du doigt pour sa "complexité" et sa "faible transparence". Le commissaire explique également que le délai pour formuler une demande d'asile, actuellement de cinq jours, "devrait être allongé à dix jours pour se conformer aux recommandations internationales notamment celles formulées par le Comité européen pour la prévention de la torture". Thomas Hammarberg aborde également le projet sur l'immigration devant être prochainement présenté à l'Assemblée nationale par Eric Besson. Selon lui, "beaucoup de propositions de modifications sont un retour en arrière". Ainsi, "le pouvoir qui serait donné aux préfets d'interdire de l'espace Schengen un migrant pour une durée de trois ans risque de soulever des questions de conformité avec la Convention européenne des droits de l'Homme". De même, la proposition d'élargir le champ d'application de la procédure prioritaire d'asile est "préoccupante" car elle prévoit "l'ajout d'une possibilité de recourir à la procédure prioritaire si le demandeur a transmis des informations erronées concernant son identité ou les modalités de son entrée en France". Or, "l'attribution d'une protection internationale ne doit pas être tributaire d'informations liées à l'identité des demandeurs d'asile qu'ils craignent souvent de divulguer ou des modalités d'entrée sur le territoire", souligne le commissaire.(AP)

Source: Yahoo Actualités

Victor Nouioua



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