=L'organisation israélo-palestinienne "Combatants for Peace" et l'association de femmes israéliennes "Machsom Watch" organisent des excursions sur les plages israéliennes pour des enfants palestiniens et leurs parents. Lundi, quelque 75 Palestiniens ont quitté Hébron, en Cisjordanie, pour gagner une plage au sud de Tel Aviv. Pour beaucoup, c'était l'occasion de voir la mer pour la première fois, et un moment d'espoir.
"Nous pensons que nous devons vivre en paix et créer une atmosphère permettant à nos enfants d'avoir une vie meilleure que nous", a expliqué Ziad Sabatein, 37 ans, père de cinq enfants. "Nous avons vécu le soulèvement (palestinien) et les attaques réciproques (avec les Israéliens). Pourquoi ne pas essayer cette autre manière de vivre?", a-t-il ajouté.
La plupart des Palestiniens ne peuvent plus se rendre en Israël depuis 2000 et le déclenchement de l'Intifada contre l'occupation israélienne. Même si la tension est depuis retombée, les habitants de Cisjordanie ont toujours besoin d'autorisations spéciales pour entrer en Israël.
Alors que le calme est largement revenu en Cisjordanie, Israël a assoupli ses restrictions sur les déplacements des habitants du territoire, rendant l'obtention de permis d'entrée en Israël un peu plus facile pour certains. Une situation qui contraste avec celle de la bande de Gaza, qui reste soumise à un strict blocus, Israël considérant le Hamas au pouvoir comme un groupe terroriste. Les Gazaouites ne peuvent entrer sur le territoire de l'Etat hébreu sauf pour de rares cas humanitaires.
Pour les sorties à la plage, ce sont les organisateurs qui s'occupent de l'obtention des permis d'entrée. Certaines demandes ont déjà été refusées pour raisons de sécurité par les autorités israéliennes.
Lundi, les Palestiniens de Hébron sont partis pour la plage munis de leur première autorisation à entrer en Israël depuis des années. Il leur a fallu environ une heure pour franchir un point de contrôle au niveau de la barrière de séparation construite par Israël en Cisjordanie.
Le groupe a ensuite embarqué dans des autobus et voitures. "Nous allons à la mer", s'enthousiasmaient des enfants. Une fois arrivées à la plage à Bat Yam, au sud de Tel Aviv, les mères de famille, qui ont gardé leur voile, se sont assises sur des chaises en plastique juste au bord de l'eau, trempant leurs doigts de pied dans la mer.
Les organisateurs israéliens leur ont rappelé de mettre de la crème solaire, et ont donné des brassards gonflables aux enfants, qui ont passé des heures dans l'eau. Ils leur ont également distribué du pain et du chocolat, des tranches de pastèque... Un peu plus tard, tout ce petit monde a embarqué sur un bateau pour une balade de 40 minutes le long de la côte.
Tzvia Shappira, une militante israélienne pour la paix, qui organise des sorties de ce type depuis trois ans, souligne que l'objectif est de montrer Israël sous un autre jour aux Palestiniens.
"Ce qu'ils voient dans leurs villages ce sont des soldats, des armes et les barrages, mais ils savent maintenant qu'il y a des Israéliens différents", dit-elle. "Les enfants et les femmes voient que nous sommes des femmes et des hommes ordinaires d'Israël, et pas des soldats avec des armes." Et puis, "ils ont passé un moment agréable, ce qui également important".
Mais tout le monde n'apprécie pas cette ambiance festive. Ahmad Salameen ne s'est pas baigné et n'était pas content que ses filles côtoient des petites Israéliennes peu vêtues. "Si j'avais su que ça se passerait comme ça, je ne serais pas venu. Regardez ça", dit-il en montrant du doigt des filles en bikinis. "En tant que musulman, je ne devrais pas voir ça."
Source : Associated Presse via Yahoo News
"Nous pensons que nous devons vivre en paix et créer une atmosphère permettant à nos enfants d'avoir une vie meilleure que nous", a expliqué Ziad Sabatein, 37 ans, père de cinq enfants. "Nous avons vécu le soulèvement (palestinien) et les attaques réciproques (avec les Israéliens). Pourquoi ne pas essayer cette autre manière de vivre?", a-t-il ajouté.
La plupart des Palestiniens ne peuvent plus se rendre en Israël depuis 2000 et le déclenchement de l'Intifada contre l'occupation israélienne. Même si la tension est depuis retombée, les habitants de Cisjordanie ont toujours besoin d'autorisations spéciales pour entrer en Israël.
Alors que le calme est largement revenu en Cisjordanie, Israël a assoupli ses restrictions sur les déplacements des habitants du territoire, rendant l'obtention de permis d'entrée en Israël un peu plus facile pour certains. Une situation qui contraste avec celle de la bande de Gaza, qui reste soumise à un strict blocus, Israël considérant le Hamas au pouvoir comme un groupe terroriste. Les Gazaouites ne peuvent entrer sur le territoire de l'Etat hébreu sauf pour de rares cas humanitaires.
Pour les sorties à la plage, ce sont les organisateurs qui s'occupent de l'obtention des permis d'entrée. Certaines demandes ont déjà été refusées pour raisons de sécurité par les autorités israéliennes.
Lundi, les Palestiniens de Hébron sont partis pour la plage munis de leur première autorisation à entrer en Israël depuis des années. Il leur a fallu environ une heure pour franchir un point de contrôle au niveau de la barrière de séparation construite par Israël en Cisjordanie.
Le groupe a ensuite embarqué dans des autobus et voitures. "Nous allons à la mer", s'enthousiasmaient des enfants. Une fois arrivées à la plage à Bat Yam, au sud de Tel Aviv, les mères de famille, qui ont gardé leur voile, se sont assises sur des chaises en plastique juste au bord de l'eau, trempant leurs doigts de pied dans la mer.
Les organisateurs israéliens leur ont rappelé de mettre de la crème solaire, et ont donné des brassards gonflables aux enfants, qui ont passé des heures dans l'eau. Ils leur ont également distribué du pain et du chocolat, des tranches de pastèque... Un peu plus tard, tout ce petit monde a embarqué sur un bateau pour une balade de 40 minutes le long de la côte.
Tzvia Shappira, une militante israélienne pour la paix, qui organise des sorties de ce type depuis trois ans, souligne que l'objectif est de montrer Israël sous un autre jour aux Palestiniens.
"Ce qu'ils voient dans leurs villages ce sont des soldats, des armes et les barrages, mais ils savent maintenant qu'il y a des Israéliens différents", dit-elle. "Les enfants et les femmes voient que nous sommes des femmes et des hommes ordinaires d'Israël, et pas des soldats avec des armes." Et puis, "ils ont passé un moment agréable, ce qui également important".
Mais tout le monde n'apprécie pas cette ambiance festive. Ahmad Salameen ne s'est pas baigné et n'était pas content que ses filles côtoient des petites Israéliennes peu vêtues. "Si j'avais su que ça se passerait comme ça, je ne serais pas venu. Regardez ça", dit-il en montrant du doigt des filles en bikinis. "En tant que musulman, je ne devrais pas voir ça."
Source : Associated Presse via Yahoo News