"La République populaire démocratique de Corée a conduit avec succès un nouvel essai nucléaire souterrain le 25 mai dans le cadre des mesures de renforcement de la dissuasion nucléaire", a t-on déclaré .
Ce test a été "mené à un niveau plus haut en termes de puissance explosive et de technologie de contrôle", a-t-elle ajouté.
L'agence météorologique sud-coréenne a détecté une secousse à 00h54 GMT qui correspondrait à cet essai.
L'institut américain de veille géologique a fait état d'une secousse de magnitude 4,7 près du site présumé du test.
Cependant, il faudra sans doute un certain temps avant que les experts internationaux puissent juger du succès de cet essai. Le premier, effectué en octobre 2006, n'a été considéré que comme un demi-succès.
En Corée du Sud, toujours techniquement en guerre avec son voisin du Nord depuis la guerre de 1950-53, le président Lee Myung-bak a convoqué une réunion d'urgence sur la sécurité.
Au Japon, le secrétaire général du cabinet, Takeo Kawamura, a qualifié cet essai d'inacceptable en y voyant une violation des résolutions de l'Onu. Tokyo va demander une réunion d'urgence du Conseil de sécurité.
Jusque-là, le seul essai nucléaire effectué par la Corée du Nord avait eu lieu en octobre 2006, mais Pyongyang menaçait depuis plusieurs semaines d'en mener un nouveau.
Les autorités nord-coréennes se sont retirées il y a quelques semaines des discussions à six sur leur programme nucléaire, après la condamnation par le Conseil de sécurité de l'Onu d'un tir de fusée effectué début avril.
La Corée du Nord avait expliqué que ce lancement devait servir à placer un satellite de communication en orbite mais la communauté internationale y a vu un tir de missile déguisé.
Kim Sung-han, professeur à l'université de Corée, à Séoul, interprète ce nouvel essai nucléaire par la volonté de la Corée du Nord de rappeler son statut de puissance nucléaire auprès des Etats-Unis, afin de les contraindre à négocier.
Un avis partagé par Xu Guangyu, chercheur à l'association chinoise de contrôle des armes et de désarmement. Xu estime que la Chine, alliée de Pyongyang, pourrait soutenir une nouvelle résolution condamnant la Corée du Nord, mais sans trop pousser à un renforcement des sanctions.
"Le but de la Chine est de s'assurer que les pourparlers à six ne vont pas s'effondrer. Des sanctions plus dures ne permettront pas d'atteindre cet objectif", estime-t-il.
Plusieurs autres analystes jugent possible également que Kim Jong-il, qui a souffert l'an dernier de problèmes de santé, veuille renforcer son assise dans le pays.
Kim pourrait tenter d'assurer la succession d'un de ses trois fils à la tête du pays et cet essai nucléaire pourrait l'aider à monnayer le soutien de l'armée, expliquent-ils.
Source: Reuters via Yahoo News
Ce test a été "mené à un niveau plus haut en termes de puissance explosive et de technologie de contrôle", a-t-elle ajouté.
L'agence météorologique sud-coréenne a détecté une secousse à 00h54 GMT qui correspondrait à cet essai.
L'institut américain de veille géologique a fait état d'une secousse de magnitude 4,7 près du site présumé du test.
Cependant, il faudra sans doute un certain temps avant que les experts internationaux puissent juger du succès de cet essai. Le premier, effectué en octobre 2006, n'a été considéré que comme un demi-succès.
En Corée du Sud, toujours techniquement en guerre avec son voisin du Nord depuis la guerre de 1950-53, le président Lee Myung-bak a convoqué une réunion d'urgence sur la sécurité.
Au Japon, le secrétaire général du cabinet, Takeo Kawamura, a qualifié cet essai d'inacceptable en y voyant une violation des résolutions de l'Onu. Tokyo va demander une réunion d'urgence du Conseil de sécurité.
Jusque-là, le seul essai nucléaire effectué par la Corée du Nord avait eu lieu en octobre 2006, mais Pyongyang menaçait depuis plusieurs semaines d'en mener un nouveau.
Les autorités nord-coréennes se sont retirées il y a quelques semaines des discussions à six sur leur programme nucléaire, après la condamnation par le Conseil de sécurité de l'Onu d'un tir de fusée effectué début avril.
La Corée du Nord avait expliqué que ce lancement devait servir à placer un satellite de communication en orbite mais la communauté internationale y a vu un tir de missile déguisé.
Kim Sung-han, professeur à l'université de Corée, à Séoul, interprète ce nouvel essai nucléaire par la volonté de la Corée du Nord de rappeler son statut de puissance nucléaire auprès des Etats-Unis, afin de les contraindre à négocier.
Un avis partagé par Xu Guangyu, chercheur à l'association chinoise de contrôle des armes et de désarmement. Xu estime que la Chine, alliée de Pyongyang, pourrait soutenir une nouvelle résolution condamnant la Corée du Nord, mais sans trop pousser à un renforcement des sanctions.
"Le but de la Chine est de s'assurer que les pourparlers à six ne vont pas s'effondrer. Des sanctions plus dures ne permettront pas d'atteindre cet objectif", estime-t-il.
Plusieurs autres analystes jugent possible également que Kim Jong-il, qui a souffert l'an dernier de problèmes de santé, veuille renforcer son assise dans le pays.
Kim pourrait tenter d'assurer la succession d'un de ses trois fils à la tête du pays et cet essai nucléaire pourrait l'aider à monnayer le soutien de l'armée, expliquent-ils.
Source: Reuters via Yahoo News