Procès en appel à enjeux pour l'Angolagate
Vingt-et-un protagonistes présumés de ventes d'armes à l'Angola entre 1993 et 1998 sont jugés en appel à Paris à partir de mercredi, sur fond de lourds enjeux diplomatiques et économiques. Les deux principaux acteurs de ce trafic présumé, Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak, condamnés tous deux en première instance à six ans de prison ferme, ainsi que l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, sanctionné d'un an de prison ferme et 100.000 euros d'amende, sont notamment rejugés. Le dossier porte sur une vente sans autorisation, par une société basée à Paris, d'armes en provenance d'Europe de l'Est pour 793 millions de dollars, avec un bénéfice de 397 millions de dollars. L'affaire vise aussi des versements d'argent à des personnalités politiques de droite comme de gauche en France. Aujourd'hui puissance pétrolière majeure en Afrique, l'Angola et son président Eduardo dos Santos, au pouvoir depuis 1979, dénoncent ce procès comme une violation de sa souveraineté mais plusieurs tentatives d'y mettre fin ont échoué depuis 2007. Le sort de Pierre Falcone, 56 ans, principal acteur des ventes d'armes, écroué immédiatement après le premier procès en octobre 2009, est le principal enjeu. L'Angola le présente comme son "mandataire" et l'a nommé ambassadeur à l'Unesco en 2003, pour tenter - en vain - de lui conférer une immunité. Plusieurs demandes de remise en liberté, appuyées par le parquet, ont été rejetées depuis le premier procès. (Reuters)
La France entame une prudente autocritique sur la Tunisie
La France a entamé lundi son autocritique sur le soutien qu'elle a apporté jusqu'à la dernière minute au régime de l'ancien président tunisien Zine Ben Ali pour des raisons politiques et économiques. Paris a refusé de critiquer le président déchu jusqu'à sa fuite pour l'Arabie saoudite vendredi après 23 années de pouvoir et Ben Ali a bénéficié de la mansuétude des présidents successifs de droite comme de gauche, de François Mitterrand à Nicolas Sarkozy en passant par Jacques Chirac. La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, s'est en outre attiré les foudres de l'opposition en parlant mardi dernier de "mouvements sociaux" et en proposant l'aide de la France aux forces de l'ordre qui les réprimaient. Une position qui a incité le socialiste Pierre Moscovici ou l'écologiste Cécile Duflot à réclamer sa démission. Lundi soir, Michèle Alliot-Marie a dit avoir été mal comprise, son offre visant seulement selon elle à éviter un usage disproportionné de la force. Le ministre de la Défense, Alain Juppé, a reconnu lundi que la France avait sous-estimé le sentiment de révolte des Tunisiens, ce qu'il explique par une sorte d'aveuglement. (Reuters)
Les billets de train vont augmenter de 2 à 3%
Les billets de train en France vont augmenter de 2 à 3% fin janvier, a déclaré mardi la ministre de l'Ecologie et des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet. La SNCF demandait 5%, pour compenser à la fois l'augmentation des péages que la compagnie doit payer à Réseau ferré de France (RFF) pour faire circuler ses trains et les coûts de renouvellement des matériels, a dit la ministre. "Ils ont demandé 5% mais on a dit que ce n'était pas possible", a-t-elle dit sur RMC. (Reuters)
Mariage homosexuel: le Conseil constitutionnel se prononcera le 28 janvier
Le Conseil constitutionnel a mis mardi matin sa décision sur le mariage homosexuel en délibéré jusqu'au 28 janvier prochain. Les Sages devaient se prononcer en audience publique sur la conformité des textes du Code civil empêchant le mariage entre personnes du même sexe. (AP)
Deux bars d'Ajaccio détruits à l'explosif
Un double attentat à l'explosif perpétré dans la nuit de lundi à mardi a complètement détruit deux bars du quartier des Cannes, à Ajaccio, a-t-on appris de source judiciaire. Appartements soufflés, vitres pulvérisées, voitures endommagées : les dégâts collatéraux sont considérables, à la mesure des charges utilisées. Selon le procureur de la république Thomas Pison, une charge de cinq kilos d'explosif avait été déposée devant le rideau métallique du premier établissement et plus du double contre la façade du second. Trois personnes ont été légèrement blessées et une vingtaine de familles évacuées, par crainte d'une fuite de gaz. (Reuters)
L'écrivain Jean Dutourd est mort
L'écrivain et homme de médias français Jean Dutourd est mort lundi soir à l'âge de 91 ans, rapporte mardi la radio RTL, pour laquelle il a longtemps collaboré à l'émission "Les Grosse Têtes". Figure de la littérature française et amateur de bons mots, il avait été élu en 1978 à l'Académie française. Né à Paris en 1920, il entre dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale et publie en 1946 son premier ouvrage, Le Complexe de César, qui obtient le prix Stendhal. En 1952, il reçoit le prix Interallié pour Au bon beurre, qui décrit des scènes de vie sous l'Occupation. Nicolas Sarkozy "tient à saluer la mémoire de cet iconoclaste des lettres françaises", écrit l'Elysée dans un communiqué. "Chez Jean Dutourd, résistant et intime de Gaston Bachelard, la provocation n'a jamais éclipsé l'engagement et la profondeur de la pensée", poursuit le texte. Brillant styliste dans la grande tradition de Stendhal et de Giono, il était aussi le peintre âpre et lucide de l'âme humaine dont tous les lecteurs de Au bon beurre garderont le souvenir. RTL a largement contribué à la popularité de ce fumeur de pipe dont la figure, avec sa moustache et ses lunettes posées sur le front, était devenue familière, quoique plus rare ces dernières années. Un brin réactionnaire et volontiers provocateur, il n'a jamais caché ses idées de droite. (Reuters)
Un rapport de l'UMP proposerait de taxer les résidences
Un rapport commandé par l'UMP, dont le quotidien Les Echos publie des extraits dans son édition de mardi, propose de taxer davantage les résidences principales et secondaires des Français. Dans ce document de travail rédigé sous la direction du député UMP Jérôme Chartier, les auteurs proposent de taxer les plus-values quand la valeur de la résidence principale dépasse 1,2 million d'euros et de relever les taxes foncières sur les résidences secondaires. Une autre idée vise à ne conserver l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) qu'au-delà de quatre millions d'euros. La déductibilité des charges des entreprises est mise en cause, ajoutent Les Echos. (Reuters)
Linselles rend un dernier hommage aux deux otages tués au Sahel
Plusieurs milliers de personnes, dont le président de la République, ont rendu lundi hommage dans l'émotion et le recueillement aux deux otages français enlevés au Niger, dont les funérailles ont été célébrées dans la petite ville de Linselles, dans le Nord. Plusieurs centaines de Linsellois ont assisté, dans un vent glacial, à la cérémonie funéraire en l'honneur d'Antoine de Léocour et Vincent Delory, retrouvés morts en territoire malien le 8 janvier. Des centaines d'anonymes sont restés à l'extérieur, sur le parvis de l'église de cette ville proche de Tourcoing dont les deux amis, qui avaient chacun 25 ans, étaient originaires. Les deux familles, ainsi que la fiancée nigérienne d'Antoine de Léocour, Rakia, sont arrivées très tôt à l'église de Linselles, suivies par plusieurs personnalités politiques implantées dans la région, dont les socialistes Pierre Mauroy et Martine Aubry, le centriste Jean-Louis Borloo et les députés UMP Marc-Philippe Daubresse et Valérie Létard. Nicolas Sarkozy est arrivé quelques minutes avant le début de la cérémonie. Il a été accueilli sur le parvis de l'église par l'archevêque de Lille, Mgr Laurent Ulrich. Peu avant de partir pour Linselles, le chef de l'Etat avait déclaré qu'il était de son "devoir" d'assister aux obsèques des deux otages français, tués en marge d'une tentative de l'armée française pour les libérer. (Reuters)
Nouvelles grèves dans les ports français
La CGT a annoncé lundi une nouvelle série de grèves dans les ports français pour dénoncer la remise en cause d'un accord sur la pénibilité. Dans un communiqué, la Fédération CGT des Ports et Docks annonce notamment des grèves de 24 heures pour les dockers les 21 et 23 janvier, ainsi que deux arrêts de travail de 24 heures pour l'ensemble des établissements portuaires les 22 et 24 janvier. La CGT prévient par ailleurs qu'elle maintient un préavis de grève nationale reconductible "pouvant s'appliquer de une minute à 24 heures". La Fédération annonce par ailleurs qu'elle réunira "l'ensemble de ses syndicats portuaires", le 25 janvier prochain "pour décider des modalités d'action pour les jours suivants si aucune avancée n'était constatée". La CGT accuse le gouvernement de remettre en cause un accord sur la pénibilité permettant notamment des cessations anticipées d'activité, accord finalisé l'automne dernier avec le patronat dans le cadre de la réforme portuaire. (AP)
Bertrand veut réformer le système de pharmacovigilance
Deux jours après la diffusion d'un rapport accablant sur le Mediator, Xavier Bertrand a promis lundi qu'une réforme "radicale" du système de pharmacovigilance français serait présentée au Parlement avant la fin 2011. Le ministre de la Santé a également expliqué que l'Etat se retournerait pour l'indemnisation des victimes contre le laboratoire Servier, qui fabriquait le médicament soupçonné d'avoir provoqué la mort de 500 à 2.000 personnes en France. "Il y aura bien un recours contre le laboratoire pour que ce soit à lui d'assumer" a-t-il expliqué sur France Inter. Le ministre devait rencontrer dans la journée les associations de patients et de victimes pour faire le point sur les modalités de cette indemnisation. Dans un communiqué, la Mutualité française, qui regroupe la quasi-totalité des mutuelles, explique qu'elle ne "comprendrait pas que la solidarité nationale intervienne en lieu et place" de Servier, considéré comme le premier responsable du scandale. Le Mediator, dont l'efficacité thérapeutique a été contestée par certains spécialistes dès le début des années 1990, a été prescrit à au moins cinq millions de personnes en France entre 1976 et 2009, année de son interdiction. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
Vingt-et-un protagonistes présumés de ventes d'armes à l'Angola entre 1993 et 1998 sont jugés en appel à Paris à partir de mercredi, sur fond de lourds enjeux diplomatiques et économiques. Les deux principaux acteurs de ce trafic présumé, Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak, condamnés tous deux en première instance à six ans de prison ferme, ainsi que l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, sanctionné d'un an de prison ferme et 100.000 euros d'amende, sont notamment rejugés. Le dossier porte sur une vente sans autorisation, par une société basée à Paris, d'armes en provenance d'Europe de l'Est pour 793 millions de dollars, avec un bénéfice de 397 millions de dollars. L'affaire vise aussi des versements d'argent à des personnalités politiques de droite comme de gauche en France. Aujourd'hui puissance pétrolière majeure en Afrique, l'Angola et son président Eduardo dos Santos, au pouvoir depuis 1979, dénoncent ce procès comme une violation de sa souveraineté mais plusieurs tentatives d'y mettre fin ont échoué depuis 2007. Le sort de Pierre Falcone, 56 ans, principal acteur des ventes d'armes, écroué immédiatement après le premier procès en octobre 2009, est le principal enjeu. L'Angola le présente comme son "mandataire" et l'a nommé ambassadeur à l'Unesco en 2003, pour tenter - en vain - de lui conférer une immunité. Plusieurs demandes de remise en liberté, appuyées par le parquet, ont été rejetées depuis le premier procès. (Reuters)
La France entame une prudente autocritique sur la Tunisie
La France a entamé lundi son autocritique sur le soutien qu'elle a apporté jusqu'à la dernière minute au régime de l'ancien président tunisien Zine Ben Ali pour des raisons politiques et économiques. Paris a refusé de critiquer le président déchu jusqu'à sa fuite pour l'Arabie saoudite vendredi après 23 années de pouvoir et Ben Ali a bénéficié de la mansuétude des présidents successifs de droite comme de gauche, de François Mitterrand à Nicolas Sarkozy en passant par Jacques Chirac. La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, s'est en outre attiré les foudres de l'opposition en parlant mardi dernier de "mouvements sociaux" et en proposant l'aide de la France aux forces de l'ordre qui les réprimaient. Une position qui a incité le socialiste Pierre Moscovici ou l'écologiste Cécile Duflot à réclamer sa démission. Lundi soir, Michèle Alliot-Marie a dit avoir été mal comprise, son offre visant seulement selon elle à éviter un usage disproportionné de la force. Le ministre de la Défense, Alain Juppé, a reconnu lundi que la France avait sous-estimé le sentiment de révolte des Tunisiens, ce qu'il explique par une sorte d'aveuglement. (Reuters)
Les billets de train vont augmenter de 2 à 3%
Les billets de train en France vont augmenter de 2 à 3% fin janvier, a déclaré mardi la ministre de l'Ecologie et des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet. La SNCF demandait 5%, pour compenser à la fois l'augmentation des péages que la compagnie doit payer à Réseau ferré de France (RFF) pour faire circuler ses trains et les coûts de renouvellement des matériels, a dit la ministre. "Ils ont demandé 5% mais on a dit que ce n'était pas possible", a-t-elle dit sur RMC. (Reuters)
Mariage homosexuel: le Conseil constitutionnel se prononcera le 28 janvier
Le Conseil constitutionnel a mis mardi matin sa décision sur le mariage homosexuel en délibéré jusqu'au 28 janvier prochain. Les Sages devaient se prononcer en audience publique sur la conformité des textes du Code civil empêchant le mariage entre personnes du même sexe. (AP)
Deux bars d'Ajaccio détruits à l'explosif
Un double attentat à l'explosif perpétré dans la nuit de lundi à mardi a complètement détruit deux bars du quartier des Cannes, à Ajaccio, a-t-on appris de source judiciaire. Appartements soufflés, vitres pulvérisées, voitures endommagées : les dégâts collatéraux sont considérables, à la mesure des charges utilisées. Selon le procureur de la république Thomas Pison, une charge de cinq kilos d'explosif avait été déposée devant le rideau métallique du premier établissement et plus du double contre la façade du second. Trois personnes ont été légèrement blessées et une vingtaine de familles évacuées, par crainte d'une fuite de gaz. (Reuters)
L'écrivain Jean Dutourd est mort
L'écrivain et homme de médias français Jean Dutourd est mort lundi soir à l'âge de 91 ans, rapporte mardi la radio RTL, pour laquelle il a longtemps collaboré à l'émission "Les Grosse Têtes". Figure de la littérature française et amateur de bons mots, il avait été élu en 1978 à l'Académie française. Né à Paris en 1920, il entre dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale et publie en 1946 son premier ouvrage, Le Complexe de César, qui obtient le prix Stendhal. En 1952, il reçoit le prix Interallié pour Au bon beurre, qui décrit des scènes de vie sous l'Occupation. Nicolas Sarkozy "tient à saluer la mémoire de cet iconoclaste des lettres françaises", écrit l'Elysée dans un communiqué. "Chez Jean Dutourd, résistant et intime de Gaston Bachelard, la provocation n'a jamais éclipsé l'engagement et la profondeur de la pensée", poursuit le texte. Brillant styliste dans la grande tradition de Stendhal et de Giono, il était aussi le peintre âpre et lucide de l'âme humaine dont tous les lecteurs de Au bon beurre garderont le souvenir. RTL a largement contribué à la popularité de ce fumeur de pipe dont la figure, avec sa moustache et ses lunettes posées sur le front, était devenue familière, quoique plus rare ces dernières années. Un brin réactionnaire et volontiers provocateur, il n'a jamais caché ses idées de droite. (Reuters)
Un rapport de l'UMP proposerait de taxer les résidences
Un rapport commandé par l'UMP, dont le quotidien Les Echos publie des extraits dans son édition de mardi, propose de taxer davantage les résidences principales et secondaires des Français. Dans ce document de travail rédigé sous la direction du député UMP Jérôme Chartier, les auteurs proposent de taxer les plus-values quand la valeur de la résidence principale dépasse 1,2 million d'euros et de relever les taxes foncières sur les résidences secondaires. Une autre idée vise à ne conserver l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) qu'au-delà de quatre millions d'euros. La déductibilité des charges des entreprises est mise en cause, ajoutent Les Echos. (Reuters)
Linselles rend un dernier hommage aux deux otages tués au Sahel
Plusieurs milliers de personnes, dont le président de la République, ont rendu lundi hommage dans l'émotion et le recueillement aux deux otages français enlevés au Niger, dont les funérailles ont été célébrées dans la petite ville de Linselles, dans le Nord. Plusieurs centaines de Linsellois ont assisté, dans un vent glacial, à la cérémonie funéraire en l'honneur d'Antoine de Léocour et Vincent Delory, retrouvés morts en territoire malien le 8 janvier. Des centaines d'anonymes sont restés à l'extérieur, sur le parvis de l'église de cette ville proche de Tourcoing dont les deux amis, qui avaient chacun 25 ans, étaient originaires. Les deux familles, ainsi que la fiancée nigérienne d'Antoine de Léocour, Rakia, sont arrivées très tôt à l'église de Linselles, suivies par plusieurs personnalités politiques implantées dans la région, dont les socialistes Pierre Mauroy et Martine Aubry, le centriste Jean-Louis Borloo et les députés UMP Marc-Philippe Daubresse et Valérie Létard. Nicolas Sarkozy est arrivé quelques minutes avant le début de la cérémonie. Il a été accueilli sur le parvis de l'église par l'archevêque de Lille, Mgr Laurent Ulrich. Peu avant de partir pour Linselles, le chef de l'Etat avait déclaré qu'il était de son "devoir" d'assister aux obsèques des deux otages français, tués en marge d'une tentative de l'armée française pour les libérer. (Reuters)
Nouvelles grèves dans les ports français
La CGT a annoncé lundi une nouvelle série de grèves dans les ports français pour dénoncer la remise en cause d'un accord sur la pénibilité. Dans un communiqué, la Fédération CGT des Ports et Docks annonce notamment des grèves de 24 heures pour les dockers les 21 et 23 janvier, ainsi que deux arrêts de travail de 24 heures pour l'ensemble des établissements portuaires les 22 et 24 janvier. La CGT prévient par ailleurs qu'elle maintient un préavis de grève nationale reconductible "pouvant s'appliquer de une minute à 24 heures". La Fédération annonce par ailleurs qu'elle réunira "l'ensemble de ses syndicats portuaires", le 25 janvier prochain "pour décider des modalités d'action pour les jours suivants si aucune avancée n'était constatée". La CGT accuse le gouvernement de remettre en cause un accord sur la pénibilité permettant notamment des cessations anticipées d'activité, accord finalisé l'automne dernier avec le patronat dans le cadre de la réforme portuaire. (AP)
Bertrand veut réformer le système de pharmacovigilance
Deux jours après la diffusion d'un rapport accablant sur le Mediator, Xavier Bertrand a promis lundi qu'une réforme "radicale" du système de pharmacovigilance français serait présentée au Parlement avant la fin 2011. Le ministre de la Santé a également expliqué que l'Etat se retournerait pour l'indemnisation des victimes contre le laboratoire Servier, qui fabriquait le médicament soupçonné d'avoir provoqué la mort de 500 à 2.000 personnes en France. "Il y aura bien un recours contre le laboratoire pour que ce soit à lui d'assumer" a-t-il expliqué sur France Inter. Le ministre devait rencontrer dans la journée les associations de patients et de victimes pour faire le point sur les modalités de cette indemnisation. Dans un communiqué, la Mutualité française, qui regroupe la quasi-totalité des mutuelles, explique qu'elle ne "comprendrait pas que la solidarité nationale intervienne en lieu et place" de Servier, considéré comme le premier responsable du scandale. Le Mediator, dont l'efficacité thérapeutique a été contestée par certains spécialistes dès le début des années 1990, a été prescrit à au moins cinq millions de personnes en France entre 1976 et 2009, année de son interdiction. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités