Afrique et Moyen-Orient
21/12/2007 18:43

Procès de l'Arche de Zoe: ''j'ai été abusé''


Dès le premier jour du procès devant la Cour criminelle de N'Djamena des six Français de L'Arche de Zoé, accusés d'avoir voulu emmener du Tchad en France 103 enfants, le président de l'association, Eric Breteau, a nié avoir eu l'intention d'enlever des enfants tchadiens.





Les membres de L'Arche de Zoé sont notamment accusés de "tentative d'enlèvement d'enfants" et leurs co-accusés - trois Tchadiens et un Soudanais - de "complicité".
Il est midi dans la salle de la Cour criminelle. Au plafond en lambris de contreplaqué vernis, des ventilateurs brassent l'air chaud de la salle aux murs de brique où s'entassent près de deux cents personnes.


Le président de la Cour, Ngarhondo Djidé, qui mène les débats avec une fermeté souriante,vient de rejeter une demande de nullité de la procédure formulée par la défense. "La Cour criminelle est chargée de juger et non de constater la légalité des actes du juge d'instruction", dit-il.


EricBreteau, 37 ans, s'installe à la barre. Un peu amaigri, le cheveu ras,vêtu d'un pantalon de sapeur-pompier et d'un polo blanc flambant neuf avec les mots "Children Rescue" (nom de L'Arche de Zoé au Tchad) brodés en rouge dans le dos, il tente de démonter "point par point" l'acte d'accusation.


Avec un leitmotiv: il a été "abusé" sur l'identité tchadienne des 103 enfants, alors qu'il était persuadé d'exfiltrer vers la France des "orphelins du Darfour", région soudanaise voisine en proie à une guerre civile, pour les "sauver de la mort".


"C'était une opération conforme au droit international", assure Eric Breteau, citant.....

S.D. / Source Yahoo



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