En préventive à Rennes, le jeune homme d'une vingtaine d'années a été découvert dans la nuit de vendredi à samedi pendu dans la cellule où il était seul, lors d'une ronde des gardiens.
Apparemment sans antécécent judiciaire, il avait été mis en examen pour assassinat après la mort d'une personne âgée l'été dernier. Après les faits, il avait été interné en hôpital psychiatrique pendant 45 jours avant d'être transféré à la maison d'arrêt de Rennes, a-t-on indiqué de source syndicale.
Le détenu y faisait l'objet d'une surveillance particulière par crainte de suicide, a-t-on précisé de même source.
"Preuve, s'il le fallait encore, que les instructions Dati en date du 17 septembre 2008 n'ont aucun effet sur la prévention des suicides", affirme dans un communiqué la CGT Pénitentiaire.
Cette instruction, qui vise à réduire les suicides, préconise notamment des rondes de surveillance toutes les deux heures. "Ca fait péter les plombs chez certains détenus, souligne-t-on de source syndicale, car on les réveille puisqu'il faut allumer la lumière à chaque fois, voire taper à la porte de la cellule".
Par ailleurs, deux détenus s'étaient évadés de la maison d'arrêt le week-end du 19-20 décembre en sciant les barreaux de leur cellule et à l'aide d'une corde. Ils n'ont toujours pas été retrouvés.
"La CGT pénitentiaire n'aura de cesse de dénoncer les conditions de travail indignes dans lesquelles se trouvent les personnels ainsi que les conditions de détention difficiles des détenus qui engendrent de la violence aussi bien à l'encontre des personnels que sur eux-mêmes", ajoute le communiqué syndical.
Une nouvelle maison d'arrêt est en construction à la périphérie de Rennes et devrait être opérationnelle d'ici un an.
Selon un bilan établi par l'Administration pénitentiaire, 115 détenus se sont suicidés en 2008 dans les prisons françaises, un chiffre en augmentation par rapport à 2007 et 2006 mais qui reste dans la moyenne des années précédentes.
Source: Yahoo News
Apparemment sans antécécent judiciaire, il avait été mis en examen pour assassinat après la mort d'une personne âgée l'été dernier. Après les faits, il avait été interné en hôpital psychiatrique pendant 45 jours avant d'être transféré à la maison d'arrêt de Rennes, a-t-on indiqué de source syndicale.
Le détenu y faisait l'objet d'une surveillance particulière par crainte de suicide, a-t-on précisé de même source.
"Preuve, s'il le fallait encore, que les instructions Dati en date du 17 septembre 2008 n'ont aucun effet sur la prévention des suicides", affirme dans un communiqué la CGT Pénitentiaire.
Cette instruction, qui vise à réduire les suicides, préconise notamment des rondes de surveillance toutes les deux heures. "Ca fait péter les plombs chez certains détenus, souligne-t-on de source syndicale, car on les réveille puisqu'il faut allumer la lumière à chaque fois, voire taper à la porte de la cellule".
Par ailleurs, deux détenus s'étaient évadés de la maison d'arrêt le week-end du 19-20 décembre en sciant les barreaux de leur cellule et à l'aide d'une corde. Ils n'ont toujours pas été retrouvés.
"La CGT pénitentiaire n'aura de cesse de dénoncer les conditions de travail indignes dans lesquelles se trouvent les personnels ainsi que les conditions de détention difficiles des détenus qui engendrent de la violence aussi bien à l'encontre des personnels que sur eux-mêmes", ajoute le communiqué syndical.
Une nouvelle maison d'arrêt est en construction à la périphérie de Rennes et devrait être opérationnelle d'ici un an.
Selon un bilan établi par l'Administration pénitentiaire, 115 détenus se sont suicidés en 2008 dans les prisons françaises, un chiffre en augmentation par rapport à 2007 et 2006 mais qui reste dans la moyenne des années précédentes.
Source: Yahoo News