USA UK and Malta News
06/02/2008 20:18

Primaires américaines: le super tuesday dans la presse francophone

La presse se fait pédagogue pour ce super tuesday américain, essayant d'expliquer que le choix des candidats républicains et démocrates n'est pas arrêté aujourd'hui et pour quelles raisons; conséquence: repasser régulièrement par leur jardin dans les mois à venir pour en savoir plus. Un discours lisse et sans surprise, à l'exception du blog USA 2008 d'Europe 1 qui a fêté cette nuit ses 3 mois et s'en félicite.



Département d'Etat des Etats-Unis
Du fait qu'un candidat qui obtient une solide deuxième place peut, en raison justement de la proportionnelle, recueillir autant de délégués que le candidat gagnant et que, d'autre part, les États les plus peuplés envoient le plus grand nombre de délégués aux conventions nationales, il est tout à fait possible que le vainqueur de la majorité des États n'obtienne pas la majorité des délégués. C'est ainsi que, bien que le démocrate Barak Obama, sénateur de l'Illinois, ait remporté la victoire aux urnes dans au moins 13 des 24 États où se tenaient les primaires le 5 février, sa rivale Hillary Clinton, sénatrice du New-York, a remporté le scrutin dans les États les plus peuplés, ce qui lui vaut une longueur d'avance dans le compte des délégués.

Avant le « super mardi », la course à l'investiture du parti républicain semblait opposer essentiellement MM. McCain et Mitt Romney, ancien gouverneur du Massachusetts. Au soir de ce mardi, comme l'annonçaient les sondages, M. McCain est sorti vainqueur dans la plupart des États et a accumulé un nombre de délégués nettement supérieur à celui de ses adversaires.

Le Nouvelobs
par Eric Fassin, sociologue et américaniste, Ecole normale supérieure
Le Super Tuesday est un événement très médiatisé. Est-il à ce point décisif ?

- Près de la moitié des Etats votent le même jour dans les primaires : cette journée pèse donc presque aussi lourd que toutes les autres de la campagne réunies. Mais c'est moins vrai chez les Démocrates : en effet, au lieu que le vainqueur emporte la mise dans chaque Etat, les délégués sont répartis au prorata des voix. Autrement dit, les écarts se creusent moins rapidement. C'est pourquoi on se rend compte que le "Super Tuesday" n'a pas départagé les deux candidats démocrates principaux (Clinton et Obama), alors qu'émerge déjà clairement un vainqueur chez les Républicains (McCain).


le Blog USA 2008 d'Europe1
... ce blog fêtait gentiment ses trois mois. C'est pas mignon ? Je remercie mon boss, Jean-Pierre Elkabbach pour en avoir dit du bien à la fin de sa spéciale USA ce matin.
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J'ai écrit ces jours derniers que j'avais sincèrement le sentiment d'assister en tant que journaliste à une page d'Histoire qui s'écrit sous nos yeux. Je le confirme. Je vois dans cette course entre Obama et Hillary (au fait je dis Hillary, parce que tous les américains l'appellent comme ça, pour la distinguer de Bill) une preuve vivante que l'Amérique est en train de mûrir comme jamais à travers ses années de guerre. Et les résultats de ce Super Tuesday prouvent qu'Obama séduit largement au-delà des ghettos et des campus.
...
Sur Edwards, un point technique. Son nom figurait sur les bulletins dans certains Etats parce qu'Edwards ne s'est pas officiellement retiré de la course. Il a juste cessé de faire campagne, ce qui juridiquement lui permet de continuer à récolter des fonds qui iront ensuite, je l'imagine, en faveur du nominé.

France24.com
Tableau des résultats (par états) :
DEMOCRATES :
Barack Obama : Georgia, Illinois, Delaware, Kansas, Alabama, North Dakota, Missouri, Utah, Connecticut, Minnesota, Alaska, Colorado, Idaho
Hillary Clinton : California, New York, New Jersey, Massachusetts, Arizona, Arkansas, Oklahoma, Tennessee
 
REPUBLICAINS :
John McCain : California, New York, New Jersey, Illinois, Arizona, Connecticut, Oklahoma, Delaware, Missouri
Mike Huckabee : Georgie, Tennessee, Alabama, Arkansas, Virginie occidentale
Mitt Romney : Massachusetts, Utah, North Dakota, Alaska, Colorado, Minnesota, Montana     

Cyberpresse.ca
Les «super délégués» sont les caciques du parti démocrate: gouverneurs, parlementaires fédéraux, les anciens présidents Jimmy Carter et Bill Clinton, l'ancien vice-président Al Gore, anciens responsables du parti démocrate au Congrès, membres de la direction du parti. Ils sont tous des «super délégués» de droit.

Ces «super délégués» sont absolument libres de leur vote contrairement aux délégués «ordinaires», choisis par les électeurs américains lors des primaires et caucus comme ceux qui ont eu lieu mardi dans une vingtaine d'États. Les délégués «ordinaires» sont contraints de voter pour le candidat choisi par les électeurs.

S. D. / Source web



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