Les noms "Ségolène" ou "Parti socialiste", par exemple, qui renvoient actuellement, notamment, au site de l'UMP, ne pourront plus être utilisés par les adversaires. Les partis devront aussi interdire les dons financiers en ligne en dehors des périodes électorales et s'assurer qu'ils proviennent de "personnes physiques". Ils devront vérifier que les webmestres bénévoles qui animent leur site de campagne le font dans un cadre "privé et personnel". Ils devront enfin cesser, la veille du scrutin, toute mise à jour de ces sites officiels.
Jusque-là, rien d'autre qu'une transposition des principes de base du code électoral auxquels la Netpolitique échappait en partie. "C'était plus que nécessaire", se réjouit ainsi Vincent Feltesse, secrétaire national adjoint chargé des nouvelles technologies au Parti socialiste et responsable du site Web du PS.
Oui, mais voilà. Il est d'autres propositions du FDI qui suscitent de nombreux sourires dans la blogosphère. Celles qui recommandent, notamment, aux partis politiques d'intégrer dans leurs comptes de campagne les dépenses de tous les blogs avec qui ils entretiennent "des relations étroites". Une nébuleuse à laquelle beaucoup attribuent une partie de la victoire du non au référendum européen en 2005.
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