Pour les présidentielles 2007, François Hollande et Ségolène Royal avancent en couple, l’un reprochant à sa compagne de se déclarer et jurant ses grands dieux qu’il n’y aura pas de favoritisme au Parti Socialiste. Laurent Fabius porte le chapeau qu’on veut bien lui laisser et s’interroge, pour le cas où Ségolène irait, sur "ce que deviendraient les enfants". Dominique Strauss Kahn affirme être candidat à la candidature mais se dit « troublé » par François Hollande et il y en a d’autres.
Sans vouloir y aller, Jean Luc Mélenchon. Se démarque, notamment en affirmant au Sénat que, quel que soit le contrat de travail, les employeurs n’embaucheront pas s’il n’y a pas croissance. Le schéma proposé paraît raisonnable: croissance + consommation = emploi. Il reste que ce n’est pas nécessairement la ligne de la Commission Européenne ni celle de l’Organisation Mondiale du Commerce. Alors, que veut Mélenchon ? Encore Fabius ? Ce n’est pas aussi clair qu’on le pensait. Le sénateur de l’Essonne met en effet en évidence, non seulement la nécessaire alliance avec le PCF et les Trotskistes (Arlette Laguiller et Olivier Besancenot) tout en prônant une politique du raisonnable. Son mouvement, le PRS, consolide ses positions et drague large en s'inscrivant dans une dynamique de débats permanents.
Et Jospin, me direz-vous ? Son gros livre rose sous le bras, il fait un tour de France et reste dans les hauteurs.
A droite, à priori, tout irait bien : Nicolas Sarkozy serait le candidat naturel de l’UMP s’il n’y avait Dominique de Villepin dont les gaulistes pourraient préférer le panache. Ce serait sans compter avec le 3° homme : Alain Juppé qui crie haut et fort : « fichez-moi la paix».
Gauche et droite sont d’accord sur un point : « les militants décideront ». Naturellement, je n’en crois rien. Et vous ?
A propos, Guy Queytan a ouvert un forum où chacun peut débattre et présenter son candidat. François Bayrou n’y est pas oublié. Il est courageux, ce type. Je suis presque tenté par sa colère. Il aurait toutes ses chances si l’UDF n’était minée par des élus au double langage. Report de voix oblige sans doute.
Dans tout cela, il y a un homme clé : Jean Louis Borloo. Son plan de cohésion sociale, sa volonté affirmée de « mieux faire » et sa prise de pouvoir au Parti Radical pourrait changer la donne de 2007. Qui sait ?
De toute évidence, rien n’est joué et, de sondage en sondage, on voit bien que les Français attendent. Pas un Le Pen, bien sûr. Ni un De Villiers. Mais celle ou celui qui saura dire la vérité et repositionner la France et son peuple dans le concert des grandes nations. C’est affaire de volonté et on se demande en quoi des partis politiques sclérosés, paralysés par des négociations interminables seraient utiles. Gardons-nous tout de même d’abattre les messagers avant de connaître les messages
Sans vouloir y aller, Jean Luc Mélenchon. Se démarque, notamment en affirmant au Sénat que, quel que soit le contrat de travail, les employeurs n’embaucheront pas s’il n’y a pas croissance. Le schéma proposé paraît raisonnable: croissance + consommation = emploi. Il reste que ce n’est pas nécessairement la ligne de la Commission Européenne ni celle de l’Organisation Mondiale du Commerce. Alors, que veut Mélenchon ? Encore Fabius ? Ce n’est pas aussi clair qu’on le pensait. Le sénateur de l’Essonne met en effet en évidence, non seulement la nécessaire alliance avec le PCF et les Trotskistes (Arlette Laguiller et Olivier Besancenot) tout en prônant une politique du raisonnable. Son mouvement, le PRS, consolide ses positions et drague large en s'inscrivant dans une dynamique de débats permanents.
Et Jospin, me direz-vous ? Son gros livre rose sous le bras, il fait un tour de France et reste dans les hauteurs.
A droite, à priori, tout irait bien : Nicolas Sarkozy serait le candidat naturel de l’UMP s’il n’y avait Dominique de Villepin dont les gaulistes pourraient préférer le panache. Ce serait sans compter avec le 3° homme : Alain Juppé qui crie haut et fort : « fichez-moi la paix».
Gauche et droite sont d’accord sur un point : « les militants décideront ». Naturellement, je n’en crois rien. Et vous ?
A propos, Guy Queytan a ouvert un forum où chacun peut débattre et présenter son candidat. François Bayrou n’y est pas oublié. Il est courageux, ce type. Je suis presque tenté par sa colère. Il aurait toutes ses chances si l’UDF n’était minée par des élus au double langage. Report de voix oblige sans doute.
Dans tout cela, il y a un homme clé : Jean Louis Borloo. Son plan de cohésion sociale, sa volonté affirmée de « mieux faire » et sa prise de pouvoir au Parti Radical pourrait changer la donne de 2007. Qui sait ?
De toute évidence, rien n’est joué et, de sondage en sondage, on voit bien que les Français attendent. Pas un Le Pen, bien sûr. Ni un De Villiers. Mais celle ou celui qui saura dire la vérité et repositionner la France et son peuple dans le concert des grandes nations. C’est affaire de volonté et on se demande en quoi des partis politiques sclérosés, paralysés par des négociations interminables seraient utiles. Gardons-nous tout de même d’abattre les messagers avant de connaître les messages
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Voir aussi l'aricle "Présidentielles 2007 en France"