«L'Allemagne et la France se mettront d'accord et ne s'opposeront pas sur ce point», a déclaré mercredi Angela Merkel. «Nous sommes en contact à ce sujet et j'ai bon espoir que nous atteignions un accord jeudi.» C'est la première fois que la chancelière confirme officiellement cette entente.
La veille l'ambassadeur d'Allemagne en Belgique Reinhard Bettzuege avait brisé le silence de rigueur sur la présidence de l'UE en affirmant au journal belge De Morgen que Berlin soutenait Herman Van Rompuy, Premier ministre belge et actuel favori pour le poste.
Ces nouvelles arrivent après la mise à jour d'un atout de taille du belge: il partage la forte opposition de Merkel et Sarkozy à une adhésion de la Turquie à l'Union européenne, comme le prouvent des déclarations datant d'avant son arrivée au poste de Premier ministre. Il y a cinq ans il avait déclaré lors d'un débat au Parlement belge: «La Turquie ne fait pas partie de l'Europe et n'en fera jamais partie. Les valeurs universelles en vigueur en Europe, qui sont aussi les valeurs fondamentales du christianisme, perdront de leur vigueur avec l'entrée d'un grand pays musulman comme la Turquie.»
Tandis que la France, l'Allemagne et l'Autriche s'opposent publiquement à l'adhésion de la Turquie, le Royaume-Uni, la Suède et les pays de l'Est la soutiennent fermement. Aujourd'hui les arrangements franco-allemands agacent: «Nous ne rejouerons pas les mauvais films du passé, quand les gros concluaient tout seuls leurs marchés» a déclaré un officiel polonais.
Un membre haut placé de l'administration européenne a confirmé: «un candidat commun à la France et l'Allemagne déclenchera une réaction de la part des Britanniques et des européens... Lire la suite sur Slate.fr
Source: Slate via Yahoo News
La veille l'ambassadeur d'Allemagne en Belgique Reinhard Bettzuege avait brisé le silence de rigueur sur la présidence de l'UE en affirmant au journal belge De Morgen que Berlin soutenait Herman Van Rompuy, Premier ministre belge et actuel favori pour le poste.
Ces nouvelles arrivent après la mise à jour d'un atout de taille du belge: il partage la forte opposition de Merkel et Sarkozy à une adhésion de la Turquie à l'Union européenne, comme le prouvent des déclarations datant d'avant son arrivée au poste de Premier ministre. Il y a cinq ans il avait déclaré lors d'un débat au Parlement belge: «La Turquie ne fait pas partie de l'Europe et n'en fera jamais partie. Les valeurs universelles en vigueur en Europe, qui sont aussi les valeurs fondamentales du christianisme, perdront de leur vigueur avec l'entrée d'un grand pays musulman comme la Turquie.»
Tandis que la France, l'Allemagne et l'Autriche s'opposent publiquement à l'adhésion de la Turquie, le Royaume-Uni, la Suède et les pays de l'Est la soutiennent fermement. Aujourd'hui les arrangements franco-allemands agacent: «Nous ne rejouerons pas les mauvais films du passé, quand les gros concluaient tout seuls leurs marchés» a déclaré un officiel polonais.
Un membre haut placé de l'administration européenne a confirmé: «un candidat commun à la France et l'Allemagne déclenchera une réaction de la part des Britanniques et des européens... Lire la suite sur Slate.fr
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