Le Conseil de sécurité de l'Onu avait exprimé la veille sa "profonde préoccupation" pour le sort des civils prisonniers de l'étroite langue de terre aux mains des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), qui semblent livrer leur dernier combat.
Quelque 103.000 personnes ont fui la zone après l'ouverture d'une brèche, lundi, dans la levée de terre édifiée par les Tigres autour de ce réduit de 13 km2, mais le flux commence à se tarir, estime l'état-major.
Weiss a confirmé l'exode de 90.000 à 100.000 personnes qui vont s'ajouter aux 80.000 déjà entassées dans les camps.
"Il y a une grave surpopulation dans les camps et cela va empirer dans les jours qui viennent. Il s'agit d'un gigantesque exode qui menace de déborder le dispositif en place", a-t-il souligné.
L'Onu a invité les pouvoirs publics à identifier de nouveaux sites et à entamer les préparatifs nécessaires à l'accueil des derniers déplacés, a-t-il poursuivi, tandis que l'armée faisait état de la poursuite des combats.
"Les militaires progressent vers le sud", en direction des dernières positions rebelles, a indiqué le général Udaya Nanayakkara, porte-parole de l'armée, démentant les allégations des Tigres qui accusent les forces gouvernementales de bombarder la zone au mépris des pertes civiles.
"Nous n'utilisons aucune arme lourde, seulement des armes légères", a-t-il assuré.
Le Conseil de sécurité s'était contenté la veille d'une réunion informelle à l'initiative de la France. Plusieurs de ses membres, dont la Chine et la Russie, se sont opposés à des discussions officielles, jugeant que cette guerre civile était une affaire interne au Sri Lanka, ont rapporté des diplomates.
"Nous, membres du Conseil de sécurité, exprimons notre profonde inquiétude devant la situation humanitaire (...) et la situation des civils pris au piège dans la zone de conflit", a déclaré l'ambassadeur mexicain à l'Onu, Claude Heller.
Le Conseil de sécurité "condamne fermement" le comportement des Tigres de libération de l'Eelam tamoul, qui semblent utiliser les civils comme boucliers humains, a-t-il dit à la presse après cette réunion.
L'Onu évalue à plusieurs dizaines de milliers le nombre de civils toujours retenus dans le réduit des LTTE. Le Comité international de la Croix-Rouge juge, quant à lui, que 50.000 personnes se trouvent dans une situation catastrophique.
Source: Yahoo News
Quelque 103.000 personnes ont fui la zone après l'ouverture d'une brèche, lundi, dans la levée de terre édifiée par les Tigres autour de ce réduit de 13 km2, mais le flux commence à se tarir, estime l'état-major.
Weiss a confirmé l'exode de 90.000 à 100.000 personnes qui vont s'ajouter aux 80.000 déjà entassées dans les camps.
"Il y a une grave surpopulation dans les camps et cela va empirer dans les jours qui viennent. Il s'agit d'un gigantesque exode qui menace de déborder le dispositif en place", a-t-il souligné.
L'Onu a invité les pouvoirs publics à identifier de nouveaux sites et à entamer les préparatifs nécessaires à l'accueil des derniers déplacés, a-t-il poursuivi, tandis que l'armée faisait état de la poursuite des combats.
"Les militaires progressent vers le sud", en direction des dernières positions rebelles, a indiqué le général Udaya Nanayakkara, porte-parole de l'armée, démentant les allégations des Tigres qui accusent les forces gouvernementales de bombarder la zone au mépris des pertes civiles.
"Nous n'utilisons aucune arme lourde, seulement des armes légères", a-t-il assuré.
Le Conseil de sécurité s'était contenté la veille d'une réunion informelle à l'initiative de la France. Plusieurs de ses membres, dont la Chine et la Russie, se sont opposés à des discussions officielles, jugeant que cette guerre civile était une affaire interne au Sri Lanka, ont rapporté des diplomates.
"Nous, membres du Conseil de sécurité, exprimons notre profonde inquiétude devant la situation humanitaire (...) et la situation des civils pris au piège dans la zone de conflit", a déclaré l'ambassadeur mexicain à l'Onu, Claude Heller.
Le Conseil de sécurité "condamne fermement" le comportement des Tigres de libération de l'Eelam tamoul, qui semblent utiliser les civils comme boucliers humains, a-t-il dit à la presse après cette réunion.
L'Onu évalue à plusieurs dizaines de milliers le nombre de civils toujours retenus dans le réduit des LTTE. Le Comité international de la Croix-Rouge juge, quant à lui, que 50.000 personnes se trouvent dans une situation catastrophique.
Source: Yahoo News