Situation extrêmement tendue à la frontière de la Pologne avec la Biélorussie
Ce lundi n’est pas comme les autres jours à la frontière. On remarque jusqu’à présent des milliers de citoyens biélorusses qui sont en train de forcer le passage. L’objectif et les intentions de ces migrants est pour le moment difficile à établir. Les actes de vandalisme deviennent inquiétants. Les migrants se mettent à détruire avec une violence sans pareille la haute clôture. Ce que ne veulent pas laisser faire les soldats polonais. Les migrants sont confrontés d’une part à la répression des policiers et d’autres part à celle des gardes de la frontière.
Réactions des autorités polonaises et de l’UE
Dans un premier temps, c’est le porte-parole du gouvernement polonais qui est monté au créneau pour dénoncer une situation insupportable. Pour Piotr Müller, ce n’est pas une situation improvisée. Elle est bien organisée par les autorités biélorusses pour faire pression sur les décisions de la sous-région européenne. Ils veulent trouver un moyen pour échapper aux sanctions que l’Union Européenne leur a imposé depuis un moment. C’est ce que pense aussi l’Union Européenne. La Pologne ne se laissera pas faire de toute façon même si les migrants sont de plus en plus violents.
L’Union Européenne prévoit même envisager de nouvelles sanctions si la Biélorussie ne change pas de méthode.
L’Union Européenne prévoit même envisager de nouvelles sanctions si la Biélorussie ne change pas de méthode.
Réplique des autorités biélorusses
Ils confirment dans un communiqué le déplacement d’un grand nombre de réfugiés mais nient toute responsabilité. Ils dénoncent d’ailleurs une violence exagérée des soldats polonais sur les réfugiés. Pour les autorités biélorusses, c’est plutôt l’occident qui organise cette crise pour pouvoir accuser la biélorusse afin de renforcer ses sanctions. C’est une crise en guise de règlement de compte de la crise diplomatique existante.
Sur les sanctions de la Biélorussie
Dans un passé récent, le gouvernent biélorusse a réprimé avec atrocité une manifestation de l’opposition. La mésentente vient d’une mal organisation des élections que l’opposition dénonçait. La crise s’est pourtant soldée par la réélection du président dans le mois d’Aout de l’année passée. Depuis ce moment, l’Union Européenne qui ne partage pas cette confiscation de pouvoir a interdit son espace aérien au pays. Plusieurs investissements très importants pour l’économie du pays ont été gelés. Ce qui affaiblit plus ou moins le gouvernement.