Les projections de la Zanu-PF, le parti au pouvoir, et d'observateurs indépendants montrent toutefois qu'il n'atteint pas ce seuil.
Tsvangirai, chef du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a annoncé que sa formation publierait mercredi sa propre estimation du résultat.
Les chiffres officiels n'ont pas encore été annoncés.
L'opposition comme le gouvernement ont démenti le tenue de négociations entre le MDC et la Zanu-PF pour ménager une sortie à Mugabe, qui gouverne depuis 1980.
"Il n'y a aucune discussion, il ne s'agit là que de spéculations", a assuré Tsvangirai.
Le quotidien The Herald a annoncé mercredi que les deux grandes formations sont au coude-à-coude dans les élections législatives, qui se tenaient également samedi, et qu'aucun des deux candidats n'atteint la majorité absolue à la présidentielle.
RISQUE DE VIOLENCES
Au Zimbabwe comme à l'étranger, on craint que le délai de trois semaines avant un deuxième tour ne favorise l'apparition de violences entre les forces de sécurité et les milices pro-Mugabe d'une part, et les militants du MDC de l'autre.
Un diplomate occidental de haut rang basé à Harare a indiqué à Reuters que la communauté internationale envisageait de persuader Mugabe de quitter le pouvoir, mais que selon lui rien n'avait encore été décidé.
L'ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a dit redouter que les retards dans l'annonce des résultats ne finissent par dégénérer en violences semblables à celles subies par le Kenya après la présidentielle de décembre.
Deux sources au sein de la Zanu-PF ont indiqué mardi que selon leurs projections, Tsvangirai atteignait le score de 48,3%, contre 43% pour Mugabe et 8% pour l'ancien ministre des Finances Simba Makoni.
Les derniers résultats concernant les législatives donnent cinq sièges d'avance à la Zanu-PF face au MDC. Le résultat de 189 des 210 circonscriptions a été annoncé. Cinq sièges reviennent à une faction dissidente du MDC.
Sept ministres ont perdu leur siège de député.
Tsvangirai, ainsi que plusieurs gouvernements étrangers, ont appelé la commission électorale du Zimbabwe à publier au plus vite les résultats de la présidentielle.
Les observateurs internationaux accusent Mugabe d'avoir truqué le résultat de l'élection présidentielle de 2002. Selon des analystes, le mécontentement de la population est cette fois tel qu'il lui serait impossible d'arranger le résultat du scrutin en sa faveur sans risquer de déclencher de vastes émeutes.
En plus d'un taux d'inflation record de plus de 100.000%, les Zimbabwéens souffrent de pénuries alimentaires et énergétiques ainsi que d'une espérance de vie en baisse à cause de l'épidémie du sida.
Source: yahoo news
Tsvangirai, chef du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a annoncé que sa formation publierait mercredi sa propre estimation du résultat.
Les chiffres officiels n'ont pas encore été annoncés.
L'opposition comme le gouvernement ont démenti le tenue de négociations entre le MDC et la Zanu-PF pour ménager une sortie à Mugabe, qui gouverne depuis 1980.
"Il n'y a aucune discussion, il ne s'agit là que de spéculations", a assuré Tsvangirai.
Le quotidien The Herald a annoncé mercredi que les deux grandes formations sont au coude-à-coude dans les élections législatives, qui se tenaient également samedi, et qu'aucun des deux candidats n'atteint la majorité absolue à la présidentielle.
RISQUE DE VIOLENCES
Au Zimbabwe comme à l'étranger, on craint que le délai de trois semaines avant un deuxième tour ne favorise l'apparition de violences entre les forces de sécurité et les milices pro-Mugabe d'une part, et les militants du MDC de l'autre.
Un diplomate occidental de haut rang basé à Harare a indiqué à Reuters que la communauté internationale envisageait de persuader Mugabe de quitter le pouvoir, mais que selon lui rien n'avait encore été décidé.
L'ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a dit redouter que les retards dans l'annonce des résultats ne finissent par dégénérer en violences semblables à celles subies par le Kenya après la présidentielle de décembre.
Deux sources au sein de la Zanu-PF ont indiqué mardi que selon leurs projections, Tsvangirai atteignait le score de 48,3%, contre 43% pour Mugabe et 8% pour l'ancien ministre des Finances Simba Makoni.
Les derniers résultats concernant les législatives donnent cinq sièges d'avance à la Zanu-PF face au MDC. Le résultat de 189 des 210 circonscriptions a été annoncé. Cinq sièges reviennent à une faction dissidente du MDC.
Sept ministres ont perdu leur siège de député.
Tsvangirai, ainsi que plusieurs gouvernements étrangers, ont appelé la commission électorale du Zimbabwe à publier au plus vite les résultats de la présidentielle.
Les observateurs internationaux accusent Mugabe d'avoir truqué le résultat de l'élection présidentielle de 2002. Selon des analystes, le mécontentement de la population est cette fois tel qu'il lui serait impossible d'arranger le résultat du scrutin en sa faveur sans risquer de déclencher de vastes émeutes.
En plus d'un taux d'inflation record de plus de 100.000%, les Zimbabwéens souffrent de pénuries alimentaires et énergétiques ainsi que d'une espérance de vie en baisse à cause de l'épidémie du sida.
Source: yahoo news