Le jugement précise que la prochaine élection devra être surveillée par un juge du tribunal. L'élection avait été entachée d'incidents évoqués dans les médias sous le nom de "fraude à la chaussette".
Le tribunal n'a pas suivi les recommandations du commissaire du gouvernement qui s'était prononcé le 23 septembre pour le rejet de la requête de Jacqueline Amiel-Donat (PS), dont la liste d'union avait été battue de 574 voix par celle du maire sortant UMP, Jean-Paul Alduy.
Seule des candidats aux municipales à être présente au tribunal, Mme Amiel-Donat s'est déclarée "soulagée", les larmes aux yeux.
"La justice a été rendue pour les électeurs perpignanais, sans préjuger du résultat des prochaines élections", a-t-elle ajouté. "Ils pourront revoter dignement en conformité avec les lois de la France".
De son côté, le premier adjoint au maire, Jean-Marc Pujol, s'est déclaré "stupéfait" par "la décision à laquelle, en tant que juriste (il se) plie". "J'attends les motivations avec impatience", a-t-il ajouté.
"Quand le commissaire du gouvernement demande l'annulation du bureau 4 (le bureau incriminé dans la "fraude à la chaussette", ndlr), je suis étonné, mais là je suis stupéfait", a poursuivi cet avocat.
L'avocat de M. Alduy s'est pour sa part refusé à toute déclaration notamment sur l'éventualité d'un appel du maire de Perpignan.
M. Alduy a un mois pour interjeter appel devant le Conseil d'Etat, une requête qui suspendrait le jugement du tribunal administratif. Le Conseil d'Etat aurait alors six mois pour se prononcer.
Le second tour des municipales en mars, pour lequel une liste FN s'était aussi maintenue, avait été notamment marqué par des incidents dans un des 66 bureaux de vote.
L'un d'eux a été qualifié de "fraude à la chaussette" après que le président de ce bureau de vote eut été trouvé en possession de bulletins de vote et d'enveloppes dissimulés dans ses poches et ses chaussettes, lors du dépouillement. Cet homme, frère d'un colistier de Jean-Paul Alduy, a été mis en examen pour fraude électorale.
Source: Yahoo News
Le tribunal n'a pas suivi les recommandations du commissaire du gouvernement qui s'était prononcé le 23 septembre pour le rejet de la requête de Jacqueline Amiel-Donat (PS), dont la liste d'union avait été battue de 574 voix par celle du maire sortant UMP, Jean-Paul Alduy.
Seule des candidats aux municipales à être présente au tribunal, Mme Amiel-Donat s'est déclarée "soulagée", les larmes aux yeux.
"La justice a été rendue pour les électeurs perpignanais, sans préjuger du résultat des prochaines élections", a-t-elle ajouté. "Ils pourront revoter dignement en conformité avec les lois de la France".
De son côté, le premier adjoint au maire, Jean-Marc Pujol, s'est déclaré "stupéfait" par "la décision à laquelle, en tant que juriste (il se) plie". "J'attends les motivations avec impatience", a-t-il ajouté.
"Quand le commissaire du gouvernement demande l'annulation du bureau 4 (le bureau incriminé dans la "fraude à la chaussette", ndlr), je suis étonné, mais là je suis stupéfait", a poursuivi cet avocat.
L'avocat de M. Alduy s'est pour sa part refusé à toute déclaration notamment sur l'éventualité d'un appel du maire de Perpignan.
M. Alduy a un mois pour interjeter appel devant le Conseil d'Etat, une requête qui suspendrait le jugement du tribunal administratif. Le Conseil d'Etat aurait alors six mois pour se prononcer.
Le second tour des municipales en mars, pour lequel une liste FN s'était aussi maintenue, avait été notamment marqué par des incidents dans un des 66 bureaux de vote.
L'un d'eux a été qualifié de "fraude à la chaussette" après que le président de ce bureau de vote eut été trouvé en possession de bulletins de vote et d'enveloppes dissimulés dans ses poches et ses chaussettes, lors du dépouillement. Cet homme, frère d'un colistier de Jean-Paul Alduy, a été mis en examen pour fraude électorale.
Source: Yahoo News